Les identités secrètes de Madame ont encore une fois secoué toute la ville / Madam’s Identities Shock the Entire City Again / 夫人她马甲又轰动全城了
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Chapitre 638 : Maître Wang est à l’hôpital
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Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Qiao Nian avait regardé le message pendant quelques secondes avant de détourner le regard. Puis elle avait quitté le tchat.

Elle n’hésita pas à appeler Gu San cette fois-ci.

Le téléphone sonna pendant sept ou huit secondes avant qu’il ne décroche.

Qiao Nian prit sa bouteille d’eau minérale et sortit du terminal de l’aéroport avec son regard décontracté habituel. Elle demanda d’une voix un peu rauque : « Hé, où êtes-vous ? Je suis de retour à la ville de Rao. »

Il y eut un silence à l’autre bout du fil pendant un moment. Qiao Nian retira le téléphone de son oreille à mi-chemin, vérifia qu’il n’avait pas raccroché, puis le remit à son oreille avant d’entendre une voix masculine rauque et douloureuse. « Mlle Qiao, je suis à l’hôpital de la ville. Maître Wang, il… »

Avant que Qiao Nian n’écoute la suite, ses yeux avaient sombré et elle avait levé la main pour arrêter un taxi. Elle était montée rapidement dans le taxi et avait dit au chauffeur à l’avant : « Monsieur, à l’hôpital de la ville, s’il vous plaît, dépêchez-vous. »

Tout en serrant le téléphone, elle fronça les sourcils et dit à Gu San : « J’arrive tout de suite. »

« Mm… »

Qiao Nian écouta sa faible réponse et appuya fortement sur sa tempe. Un nerf à l’arrière de sa tête la lançait. Elle ajouta : « Une demi-heure. »

En temps normal, il fallait une heure pour aller de l’aéroport à l’hôpital de la ville.

Si l’on conduisait vite, on pouvait arriver en douceur en une demi-heure ou quarante minutes. Elle avait l’habitude d’aller à l’hôpital pour rendre visite à l’oncle Chen, et elle savait combien de temps il fallait pour aller de l’aéroport à l’hôpital.

« Attendez-moi. »

Quarante minutes plus tard, le taxi s’arrêta devant l’hôpital de la ville.

Qiao Nian avait scanné le code QR pour payer la course, puis avait rappelé Gu San pour lui demander où ils se trouvaient. Elle était ensuite entrée dans l’hôpital, les mains dans les poches.

L’hôpital de la ville ne manquait jamais de médecins, mais aujourd’hui, on ne voyait presque personne. Elle marcha jusqu’au service des urgences. Dès qu’elle arriva dans le couloir, elle vit Gu San assis sur une chaise, la tête entre les mains.

Qiao Nian baissa légèrement les yeux, puis s’approcha.

Dès qu’elle s’approcha, deux grands hommes en noir l’arrêtèrent.

« Hé, qu’est-ce que tu fais, tu ne peux pas passer ici. »

Qiao Nian fronça les sourcils, rabattit le bord de sa casquette avec impatience, et prononça trois mots désinvoltes. « Je cherche quelqu’un. »

« La personne que tu cherche n’est pas là, écarte-toi. »

« Mlle Qiao ? »

Gu San leva la tête. Il avait une paire d’yeux écarlates sans expression. Lorsqu’il vit la fille bloquée par les gardes du corps, il reprit conscience et se leva. Marchant vers eux avec une expression coupable, il lui demanda : « Ça fait une demi-heure ? »

Qiao Nian sortit son téléphone portable et vérifia l’heure. « Presque une heure. Tu as oublié que je t’ai appelé il y a cinq minutes pour te demander où tu étais. »

« … » Gu San se frotta le front et s’excusa auprès d’elle. « J’aurais dû venir te chercher à l’extérieur, désolé. »

Les deux gardes du corps qui venaient d’arrêter Qiao Nian se regardèrent, un peu confus, et lui demandèrent respectueusement : « Vous connaissez cette personne ? »

Gu San hocha la tête et leur demanda de s’écarter en disant : « C’est la sœur de l’ami de Maître Wang. »

Il faillit dire « Qiao Nian est la fiancée de Maître Wang », mais il changea rapidement pour la jeune sœur de Jiang Li.

Même si les deux gardes du corps ne comprenaient pas pourquoi la sœur de l’ami de Mlle Qiao venait à l’hôpital, ils n’étaient pas aveugles. Voyant que Qiao Nian avait une forte relation avec lui, l’un d’eux s’excusa immédiatement auprès d’elle. « Désolé, Mademoiselle. Je ne savais pas qui vous étiez. »

« Mm. »

Qiao Nian ne se souciait pas de ces choses-là. Tournant la tête, elle remarqua à quel point le visage de Gu San était fatigué, révélant qu’il n’avait pas dormi de la nuit. Des poils bleus étaient également visibles sur son menton. Inquiète, elle demanda : « Que s’est-il passé ? »



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