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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Jiang Chenghuan se rendit au Mont Tianyu tôt le matin. Comme Mu Feichi ne pouvait pas assister au bal des mondaines, Jiang Chenghuan décida de l’y emmener en tant que frère.

Yun Xi regarda l’homme qui se tenait près de la voiture, l’air fringant dans son costume. Elle résista à l’envie de lui dire que le fait qu’il se présente à l’événement revenait à peu près à ce que Mu Feichi s’y rende.

Cependant, puisqu’elle allait assister au bal sous le nom de la famille Jiang, elle décida que ce n’était pas grave.

Jiang Chenghuan faillit rire en voyant Mu Feichi sortir avec Yun Xi pour la raccompagner. Son expression semblait s’inquiéter de voir sa femme sortir et s’amuser avec un autre homme.

« Si tu n’es pas content que je l’emmène là-bas, pourquoi ne le fais-tu pas toi-même ? », plaisanta le chef de la famille Jiang. « De toute façon, je ne la déposerai qu’à l’entrée. Peu importe qui l’y emmène. »

« Bien sûr », acquiesça Mu Feichi sans changer d’expression.

Jiang Chenghuan ne put cacher son expression choquée, ne s’attendant pas à ce que son meilleur ami soit réellement d’accord.

« Hé ! » Jiang Chenghuan arrêta rapidement Mu Feichi, qui tirait déjà Yun Xi vers le véhicule. « N’étions-nous pas d’accord pour que je la conduise là-bas ? Regarde-toi. Tu es encore en pyjama aussi. »

Il avait instantanément regretté d’avoir essayé de se moquer du jeune commandant.

Cependant, Mu Feichi ignora son ami et entra sur la banquette arrière de la voiture de Jiang Chenghuan avec Yun Xi.

Le chef de la famille Jiang ne put que pousser un soupir et s’installa sur le siège passager.

Cela lui rappela une fois de plus de ne pas se moquer de Mu Feichi.

« Tu es sûre de vouloir y aller habillé comme ça ? » Yun Xi se tourna pour regarder Mu Feichi. Bien qu’il soit encore en pyjama, il avait l’air encore plus décent que Jiang Chenghuan, qui portait un costume. Cela prouvait que le caractère d’une personne était également important.

« Je ne descendrai pas de la voiture. Je regarderai depuis la voiture », répondit Mu Feichi en se tournant vers Jiang Chenghuan. « Hé, ta cousine n’a pas pu participer au précédent bal, n’est-ce pas ? Participera-t-elle cette année ? »

« Tu veux dire Jiang Yuwen ? » D’un claquement de langue, le sourire de Jiang Chenghuan disparut immédiatement à la mention de la fille de son oncle aîné. « Elle va le faire. Comment peut-elle être aussi bête ? Elle n’était pas si jeune lors du précédent bal, et maintenant elle essaie encore de participer. Elle veut juste montrer qu’elle est meilleure que Qi Siyu. Sérieusement, les gens vont se moquer d’elle parce qu’elle veut battre quelqu’un de plus jeune qu’elle. »

Mu Feichi ne fit aucun commentaire à ce sujet et se tourna vers Yun Xi. « N’oublie pas que cette Jiang Yuwen est atteinte du syndrome de la princesse. Si elle apprend que tu participes sous le nom de la famille Jiang, elle te causera des ennuis. Fais profil bas. Mais si le bruit court, tu pourras rejeter la faute sur quelqu’un d’autre. »

« Sur qui ? » Yun Xi haussa les sourcils et demanda avec un léger sourire : « À qui penses-tu, mon cher Jeune Commandant ? »

« Qui penses-tu ? » Mu Feichi sourit en lui pinçant doucement la joue. « Qi Siyu est l’un des juges pour le pré-jury. Si elle t’ennuie vraiment, pourquoi ne pas les laisser se battre l’une contre l’autre ? Parfois, il n’est pas nécessaire de se débarrasser de quelqu’un de ses propres mains. »

« C’est une excellente idée ! » Yun Xi hocha la tête. Il lui semblait que Mu Feichi était bien plus au fait des combats entre femmes qu’elle – au point de pouvoir lui donner des conseils sur la façon de gérer un tel désordre.

« Tu n’as pas à t’inquiéter d’humilier le nom de la famille Jiang non plus, ajouta Jiang Chenghuan en donnant son assurance à Yun Xi. Fais ce que tu veux. Je suis le juge final, je ne les aiderai donc pas. Cependant, même si tu offenses ma cousine, tu n’as pas à t’inquiéter. C’est moi qui dirige. Que peut-elle me faire ?

– C’est logique. On dirait que vous êtes les meilleurs pour trouver des idées impitoyables, hein ? »

Pour que les deux hommes lui donnent le droit de faire tout ce qu’elle voulait lors du pré-jury, on aurait presque dit qu’ils voulaient qu’elle mette tout le bal des mondains sens dessus dessous.

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