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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Lorsque Yun Xi entra dans le manoir de la famille Jiang, elle fut surprise de constater qu’il n’y avait pas beaucoup de monde.

Le majordome les salua et posa une paire de pantoufles d’intérieur roses devant Yun Xi. Il attendit qu’elle ait enfilé les pantoufles avant de lui demander : « Mme Yun, comme il fait frais aujourd’hui, aimeriez-vous un café ou un thé chaud ? »

« S’il vous plaît, apportez-lui une tasse de cacao chaud », répondit Mu Feichi.

« C’est d’accord. Jeune commandant, vous prendrez comme d’habitude ? »

Mu Feichi acquiesça et se changea également pour enfiler une paire de pantoufles. Il conduisit ensuite Yun Xi dans le salon glamour et salua respectueusement d’un signe de tête le couple assis sur le canapé. « Monsieur et Madame Jiang, voici Yun Xi. »

Le couple se retourna pour regarder Yun Xi en même temps. Ils n’avaient aucune idée que Yun Xi, célèbre pour ses compétences médicales, était une si jeune fille.

Avant même que Yun Xi ne puisse les saluer, Jiang Chenghuan prit la parole en premier. « Maman, papa, c’est celle dont je vous parlais tout le temps. Vous vous souvenez ? Celle qui a soigné mes jambes ? Même si elle a l’air jeune, c’est une guérisseuse expérimentée. Le vieux maître Mu lui a même demandé d’aider à soigner les blessures de certains anciens chefs du camp militaire. Elle est littéralement célèbre maintenant. »

Yun Xi se tourna pour regarder le chef de la famille Jiang avec stupéfaction, car c’était la première fois qu’elle entendait qu’elle était célèbre.

En voyant son fils se vanter de Yun Xi, Li Shuyuan aurait pris cette jeune femme pour sa belle-fille potentielle si elle ne savait pas mieux.

La mère sourit alors à Yun Xi. Depuis que Yun Xi avait rencontré Li Shuyuan, elle ne pouvait détacher son regard de cette femme dont les moindres gestes étaient extrêmement élégants.

Yun Xi avait rencontré beaucoup de femmes issues de familles prestigieuses au cours de sa vie. Cependant, Mme Jiang était la femme la plus digne qu’elle ait jamais rencontrée. De la façon dont elle s’asseyait à la façon dont elle parlait, Yun Xi ne trouvait aucun défaut en elle. C’était comme si Li Shuyuan représentait ce qu’il y avait de mieux parmi les femmes des familles prestigieuses de Jingdu.

De plus, Li Shuyuan n’avait pas l’aura arrogante que les femmes de son statut portaient habituellement sur elles. Au lieu du dédain, ses yeux étaient remplis de gentillesse. Elle correspondait à l’image que Yun Xi se faisait d’une femme parfaite.

Yun Xi ne put s’empêcher de s’exclamer en constatant que Li Shuyuan appartenait bel et bien à la famille Li, composée d’une longue lignée d’érudits.

D’après les informations que Yun Xi avait reçues de Mu Feichi sur la famille Jiang, elle savait que les parents de Jiang Chenghuan avaient toujours été et restaient un couple aimant jusqu’à aujourd’hui.

Personne n’avait les yeux rivés sur les biens de l’autre, ce qui était rare dans une famille aussi riche.

C’était comme si Li Shuyuan avait remarqué que Yun Xi la regardait, et la femme sourit doucement et se tourna vers son fils. « Nous avons déjà entendu parler d’elle par mon père. C’est elle qui a soigné ses terribles maux de tête. Il est normal que tu n’en saches rien, car cela fait un bon moment que tu n’as pas rendu visite à ton grand-père. »

« Hein ? Vraiment ? » Jiang Chenghuan n’en avait sincèrement aucune idée, car il était occupé à travailler et à atténuer l’impact causé par les changements dans les quatre grandes familles les plus riches. Il se tourna vers Yun Xi en souriant : « Yun Xi, il semblerait que notre famille te doive une autre faveur à présent. »

Yun Xi avait donc une excuse valable pour participer au bal mondain avec la famille Jiang. Avec le soutien de la plupart des gens, elle pourrait facilement décrocher le titre de mondaine de première classe.

Yun Xi sourit et salua le couple assis sur le canapé. Elle fut un peu surprise par le fait que l’un des vieux chefs que le Vieux Maître Mu lui avait demandé de traiter était le grand-père de Jiang Chenghuan.

Il lui aurait été impossible de l’apprendre à ce moment-là, car il y avait trop de patients.

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