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Chapitre 723 – Ce jour-là, Shuhang se souvint de la peur des examens
Chapitre 722 – Les statues des treize Transcendants, disciples du Sage Menu Chapitre 724 – Retrouver l’Aîné Blanc II

Bien que le texte doré de la Poésie en Prose d’Auto-Cultivation du Sage était écrit avec des caractères anciens, ses lettres n’en possédaient pas moins un pouvoir mystérieux. Ainsi, même si Song Shuhang ne pouvait en reconnaître aucun d’eux, il comprenait leur signification au premier regard et les traduisait instinctivement, dans son esprit.

D’après le Vénérable Blanc, la Poésie en Prose était utilisée par les Érudits pour travailler leur caractère. C’était à peu près la même chose qu’une technique de méditation, et on pouvait également en profiter pour s’exercer à la calligraphie.

Song Shuhang se concentra sur le texte flottant au zénith et mémorisa les premiers mots, sans toutefois s’y attarder davantage.

La poésie flotta encore dans les airs pendant une dizaine de secondes.

Pendant ce temps, le Vénérable Blanc et Song Shuhang descendaient lentement.

Après cela, le texte disparut. L’instant suivant, les statues des treize disciples Transcendants revinrent à leur état normal, et l’étrange phénomène prit fin.

Les Érudits soupirèrent, tristes.

Alors, tout devant Song Shuhang devint noir.

❄️❄️❄️

Après un court instant, alors qu’il retrouvait la vue, il découvrit être au-dessus d’une immense place publique, pavée de dalles noires de forme carrée. Il y avait une statue imposante en son centre, celle du premier disciple du Sage et qui avait matérialisé la Poésie en Prose d’Auto-Cultivation du Sage dans le ciel un peu plus tôt.

En plus de Song Shuhang, il y avait neuf autres Érudits. Tout comme lui, ils regardaient autour d’eux, l’air confus.

L’un d’eux demanda, perplexe : « Quel est cet endroit ? N’étais-je pas dans la Cité des Nuages Blancs il y a un instant ? »

L’étudiant réfléchit un instant. Il avait été avec le Vénérable Blanc quelques secondes plus tôt… Quelle était le niveau de puissance de la personne qui l’avait traîné là ? Apparemment, l’Aîné n’avait rien pu faire malgré sa présence.

Peut-être qu’il n’était pas vraiment là, et que seule sa conscience s’y trouvait.

Alors qu’il était en pleine réflexion, il vit une silhouette familière parmi les neuf Érudits, celle de l’Érudit Grand Sabre, Su Wenqu.

Alors que la bataille sur la Scène de Règlement des Griefs prenait fin et que la course de tracteurs à manivelle devait encore commencer, le Roi Guerrier avait rencontré cet homme qui avait modifié et transformé un navire immortel cassé en voiture de sport, le “bateau solitaire”. Il s’agissait du fils unique du Véritable Monarque Feu éternel.

Ce pratiquant aimait souligner le fait que son vrai nom de Dao était Érudit Épée de Jade. Cependant, son surnom d’Érudit Grand Sabre avait fini par devenir si populaire que personne ne s’en souvenait.

Su Wenqu finissait toujours par faire une tête ressemblant à un 😩.

Si Song Shuhang le reconnut, lui non. En effet, le jeune homme avait alors possédé le corps du Jeune Maître Tueur de Phénix.

❄️❄️❄️

Ainsi, même le fils unique du Véritable Monarque Feu Éternel avait été traîné dans cet endroit étrange. Il semblait que lui non plus n’avait aucune idée de ce qui leur arrivait ; il avait également l’air perdu.

Quel était cet endroit étrange ?

Pourquoi ai-je l’impression d’avoir été entraîné dans un jeu vidéo dans lequel la fenêtre de quête serait buguée ? siffla-t-il intérieurement.

Su Wenqu reprit son sang-froid et s’avança jusqu’à la statue, puis il s’inclina, lui rendant hommage. À part lui et les autres, il n’y avait rien d’autre en ce lieu. Par conséquent, celle-ci devait très probablement jouer un rôle important dans la suite des événements.

Une fois cela fait, une faible lumière brilla au-dessus de la statue de Daozi.

L’instant d’après, une table et une chaise apparurent devant les personnes présentes. Sur le plateau étaient placés les quatre trésors des étudiants : du papier, un pinceau, de l’encre et une pierre à encre. Il y avait aussi de l’eau et des bâtonnets d’encre.

Après cela, une voix digne résonna dans leur tête. « Recopiez de mémoire la version complète de la Poésie en Prose d’Auto-Cultivation du Sage. Vous avez cinq minutes. »

De hauts murs s’élevèrent du sol et les entourèrent tous pour les séparer.

– « … » Song Shuhang garda son calme.

Était-ce pour empêcher toute triche ?

Étaient-ils redevenus des sortes d’écoliers ?

Depuis qu’il avait terminé l’école primaire, il avait très rarement écrit quelque chose de mémoire. C’était si effrayant !

– « Le compte à rebours a commencé, » insista la voix.

L’instant suivant, Song Shuhang entendit des grincements ; les Érudits frottaient les bâtons contre la pierre à encre. Après un court instant, ils commençaient à écrire. Pour eux, la Poésie en Prose d’Auto-Cultivation du Sage était similaire à une technique de méditation, la base de la base. Ils l’écrivaient plusieurs fois par jour et la plupart d’entre eux terminèrent en moins d’une minute.

Song Shuhang resta bête.

Lui n’était pas un Érudit ! Il n’avait jeté qu’un bref coup d’œil à la Poésie en Prose alors qu’il se tenait sur l’Épée volante du Vénérable Blanc, il ne se souvenait pas du texte complet !

Et voilà qu’on lui demandait de le retranscrire de mémoire ? N’était-ce pas exiger de lui l’impossible ?

En plus, il avait un autre problème… Il n’avait aucune idée de comment on obtenait de l’encre en frottant un bâton contre une pierre. Lorsqu’il était à l’école primaire et au collège, il avait effectivement eu des cours pour apprendre à écrire des caractères chinois avec un pinceau. Cependant, ils avaient utilisé de l’encre liquide préparée à l’avance et n’avaient jamais broyé le produit sec eux-mêmes ; on achetait directement des bouteilles, et c’était tout ! Il n’avait jamais appris à faire cela. Tout au plus avait-il vu des gens le faire dans certains films.

Dès que je sortirai de cet endroit étrange, j’irai immédiatement apprendre à écrire avec un pinceau ! pensa-t-il.

Après avoir poussé un soupir, il prit un bâtonnet et copia ce qu’il avait vu à la télé. Il ajouta un peu d’eau à la pierre à encre et frotta. Il n’était pas sûr de le faire correctement, mais il devait d’abord chercher à obtenir de l’encre liquide.

En même temps, il fit tourner son cerveau à pleine vitesse et essaya de se rappeler la Poésie en Prose d’Auto-Cultivation du Sage. Mais même si les cultivateurs avaient une bonne mémoire, il n’était capable de noter que les premiers mots. La sienne n’était pas photographique, il ne pouvait pas enregistrer instantanément tout ce qu’il regardait.

– « Peu importe. Je vais écrire autant que je le peux, » murmura-t-il.

L’instant d’après, il trempa le pinceau dans l’encre. Heureusement qu’il avait un peu pratiqué étant enfant, il se souvenait encore comment faire.

Après un nouveau soupir, il écrivit sur le papier les premiers vers de la Poésie en Prose d’Auto-Cultivation du Sage…

Une fois cela fait, il ne put que regarder autour de lui, sans savoir ce qui allait suivre.

Que pouvait-il faire d’autre ?

Peut-être devait-il demander de l’aide aux autres.

Sur ce, il dit : « Cher Daoïste voisin de pupitre, savez-vous ce qui vient après “Un gentilhomme doit cultiver son caractère, rien n’est mieux que sincérité et honnêteté” ? M’entendez-vous ? Répondez-moi s’il vous plaît. »

Eh bien ! Les instructions étaient seulement d’écrire de mémoire la Poésie en Prose d’Auto-Cultivation du Sage en moins de cinq minutes. On ne lui avait jamais dit de ne pas demander de l’aide aux autres pratiquants !

Mais malheureusement pour lui, les murs qui les entouraient les empêchaient non seulement de se voir, mais aussi de communiquer. Ils entendaient le frottement de leurs bâtons et la caresse des pinceaux, mais pas leurs paroles. Ils étaient incapables de percevoir sa voix et de lui prêter main-forte.

Ainsi, les cinq minutes passèrent rapidement.

❄️❄️❄️

Un grondement…

Les murs entourant les joyeux écoliers s’abaissèrent et disparurent dans le sol.

Parmi les dix candidats, les neuf Érudits avaient l’air sereins, leurs feuilles blanches couvertes de mots.

Après avoir broyé leur encre, beaucoup avaient fini en moins d’une minute.

Song Shuhang regarda la position adjacente à la sienne : assis là se trouvait le fils unique du Véritable Monarque Feu Éternel, l’Érudit Grand Sabre, Su Wenqu. Le Roi Guerrier jeta un coup d’œil à sa copie.

L’instant d’après, il était abasourdi !

Non seulement la feuille était noire de mots… Mais en plus, il s’agissait de caractères anciens !

Le jeune homme regarda ensuite son propre torchon… couvert de caractères en chinois simplifié.

Merde !

Il aurait dû y penser.

Mais ce test était fait pour les Érudits, pourquoi quelqu’un de complètement étranger à leur Faction avait-il été traîné là, forcé de passer ce test avec eux ?!

Était-ce à cause du brillant Érudit ?

❄️❄️❄️

Après avoir remarqué le regard de Song Shuhang, Su Wenqu tourna la tête dans sa direction. En fait, il l’avait repéré depuis le tout début. Après tout, parmi les dix candidats, lui seul n’était pas un des leurs.

Ensuite, il jeta un coup d’œil à son texte. Du chinois simplifié, et juste les premiers vers…

Il ne put s’empêcher de grimacer.

– « Estimé Daoïste, puis-je vous demander quelque chose ? Que se passe-t-il quand on échoue ? » Le jeune homme était inquiet. Il ne serait pas puni avec une règle, tout de même !?

– « Je suis désolé, mais c’est la première fois que je viens dans cet endroit étrange… »

Alors, la voix digne résonna à nouveau. « Tous ceux qui ont réussi à écrire le texte de mémoire pourront quitter cet endroit ; ils obtiendront le “Pinceau d’Adoration du Ciel et de la Terre”, un trésor de Troisième Rang pour les Érudits. Ceux qui ont échoué devront recommencer dans vingt secondes. Le délai est toujours de cinq minutes. »

Song Shuhang ressemblait alors à un 😳.

Putain, est-ce une zone de test de repêchage infini ?

Il ne connaissait pas la Poésie en Prose d’Auto-Cultivation du Sage. Même si on lui donnait cent nouvelles chances, il serait incapable de réussir, surtout en caractères anciens !

Comment sortir d’ici ?

– « Estimé Daoïste, il semble que je vais prendre congé le premier. Je vous souhaite un succès rapide, » dit Su Wenqu d’une voix douce. Il étala alors devant Song Shuhang sa propre copie.

Il n’avait que moins de vingt secondes. Il prierait pour sa réussite.

– « Merci. » Le Roi Guerrier regarda avec une attention soutenue la Poésie en Prose d’Auto-Cultivation du Sage, essayant de mémoriser tout ce qu’il pouvait.

Cependant, le texte était écrit en utilisant des caractères anciens, qui étaient bien différents du chinois moderne. De plus, il ne maîtrisait pas la traduction automatique. Song Shuhang avait beaucoup de mal à tout retenir.

Il ne pouvait compter que sur sa puissante mémoire de cultivateurs pour garder à l’esprit la forme de chaque tracé.

Vingt secondes passèrent en un clin d’œil.

Après un grondement, les murs s’élevèrent et entourèrent à nouveau Song Shuhang.

Le test avait commencé, encore.

Et pourtant, le jeune homme se souvenait de moins d’un tiers de la Poésie en Prose d’Auto-Cultivation du Sage…

Il était cuit.

À ce moment-là, il se souvint encore une fois de la peur des examens…

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