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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Puisque la famille Han était en crise, Han Wanling était prête à ignorer sa querelle personnelle avec Han Yaotian pour le moment parce qu’elle avait besoin de lui.
En fin de compte, si elle voulait faire son retour, la famille Han devait d’abord se rétablir.
Naturellement, si la famille Han ne se rétablissait pas, les fêtes pour les dames des familles riches ne lui enverraient plus d’invitations. Cependant, elle était toujours l’héritière de la famille Han. La famille finirait un jour par lui appartenir.
La seule chose nécessaire pour que cela se réalise était qu’elle devait s’occuper de Han Yaotian avant d’hériter de la famille.
« Papa, même si je suis sortie de prison, la famille Qiao a profité de l’occasion pour renforcer sa famille. Avec la situation dans laquelle nous nous trouvons, nous devons trouver quelqu’un de fiable pour nous soutenir. Cela fait des années que nous sommes du côté du jeune commandant, alors j’ai pensé qu’il nous aiderait au moins. Qui aurait cru qu’il ignorerait nos appels à l’aide ? Nous n’avons même pas reçu de soutien de sa part après lui avoir été fidèles pendant si longtemps. Il a même essayé de nous faire tomber. »
Ce n’était pas un secret que les quatre grandes familles les plus riches s’étaient toujours rangées du côté des trois clans nobles. Han Hongbin était également en colère contre la trahison du jeune commandant.
Ce qui les frustrait le plus n’était pas que Mu Feichi ait refusé de les aider, causant la chute de leur famille dans un tel état, mais que le Jeune Commandant ait permis à Yun Xi de les piéger.
« Je sais ce que tu essayes de dire. » Han Hongbin coupa court aux paroles de Han Wanling. « Nous avons besoin de quelqu’un d’aussi puissant que le Jeune Commandant pour nous aider à résoudre ce problème. Ne vous inquiétez pas, Dieu ne nous a pas encore abandonnés. Lorsque je suis allé rencontrer le jeune commandant il y a quelques jours, j’ai reçu un appel du Premier ministre et je l’ai rencontré à sa place… »
À la mention du Premier ministre, Han Wanling écarquilla les yeux. C’était son plan depuis le début : demander de l’aide au Premier ministre. Elle n’arrivait pas à croire que c’était le Premier ministre qui était venu les voir en premier.
« Qu’a-t-il dit ? Est-il prêt à nous aider ?
– Il veut bien nous aider, mais à une condition. Nous devons nous réconcilier avec la famille Qiao puisqu’elle est de son côté. Le Premier ministre ne veut pas que les gens qui travaillent sous ses ordres se battent les uns contre les autres. »
Dès que le père eut fini de parler, Han Yaotian ne put s’empêcher de s’exclamer : « Et comment allons-nous faire ça ? La famille Qiao nous a arraché un gros morceau, ce qui a aggravé la situation dans laquelle nous nous trouvons. De plus, ils essaient même de nous remplacer parmi les quatre grandes familles les plus riches. N’est-ce pas un peu exagéré de nous demander de nous réconcilier avec eux ? »
Han Hongbin poussa un profond soupir. De toute sa vie, c’était la première fois qu’il était humilié à ce point. C’était vraiment trop lui demander de se réconcilier avec son ennemi.
« Je ne m’attendais pas non plus à ce que le Premier ministre pose une telle condition. Il n’est pas question de ne pas se venger de la famille Qiao un jour, mais pour l’instant, nous avons besoin de l’aide du Premier ministre. Si je vous ai convoqués tous les deux, c’est pour en discuter et voir si nous pouvons trouver une idée pour résoudre cette situation désastreuse dans laquelle nous nous trouvons. »
Après un long silence, Han Wanling dit finalement : « Si nous pouvons obtenir du Premier Ministre qu’il résolve nos problèmes immédiats, alors il ne sera pas difficile pour nous de nous réconcilier avec la famille Qiao pour le moment. Nous devons faire en sorte de rester parmi les quatre grandes familles les plus riches et de nous sortir de ce pétrin. Ce n’est qu’alors que nous pourrons nous venger de la famille Qiao. Si nous les laissons nous remplacer, non seulement le Premier ministre nous ignorera, mais nous perdrons aussi notre seule chance de survie. Papa, une personne qui réussit doit savoir quand céder et quand ne pas céder. Pour l’avenir de la famille Han, nous devons d’abord endurer cette humiliation. »
Han Hongbin se tourne vers sa fille, qui venait d’être libérée de la garde à vue. Après avoir passé quelques jours enfermée, elle était devenue la personne la plus calme de la pièce.
Après avoir réfléchi à la suggestion de Han Wanling pendant un moment, le père finit par acquiescer. « C’est bon. J’ai compris. Faisons ce que Wanling a suggéré. Je vais organiser une réunion avec le Premier ministre immédiatement. Nous devons en finir au plus vite. »
Une fois la réunion terminée, Han Wanling ne passa pas plus de temps dans le bureau de son père et retourna dans le sien.
Dès que sa secrétaire la vit arriver, elle se leva rapidement et la salua : « Mademoiselle Han, il y a ici une femme qui souhaite vous rencontrer. Elle n’a pas de rendez-vous et fait un scandale… »
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