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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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« Pourquoi devrais-je avoir honte d’être fier de ma petite amie ? »

Pour cet homme, sa petite amie était la meilleure, quoi qu’il arrive.

Mu Feichi avait un regard doux et tendre sur son visage qu’il ne montrait qu’à Yun Xi. C’était comme si cette petite chérie dans ses bras était la chose la plus précieuse au monde.

Il avait l’air d’en vouloir plus, alors il lui pinça le menton et lui fit relever le visage. Il la taquina ensuite avec insolence : « Ma petite sorcière n’est pas seulement belle, elle a aussi un grand cœur et elle est impitoyable. Ses compétences médicales sont excellentes et tout en elle est si envoûtant…

– Arrête ! Es-tu en train de me féliciter ou de me critiquer ? »

Cet homme hautain ne savait vraiment pas comment décrire une personne. Qui utiliserait à la fois la bonté et l’impitoyabilité pour décrire quelqu’un ?

« Je te félicite ! Cette femme que j’aime est vraiment une personne extraordinaire. Et à mon avis, je ne vois pas de problème à être impitoyable tout en ayant un bon cœur. »

Mu Feichi dit simplement qu’il n’y voyait pas de problème, et ses mots mirent fin à tout ce que Yun Xi avait voulu dire.

Son esprit et sa vision ne pouvaient vraiment pas être comparés à ceux de la plupart des gens ordinaires.

Il était honnête avec elle, mais elle ne pouvait pas tout lui dire sur son identité. Après tout, personne ne croirait son histoire de retour à la vie.

« Jeune Commandant… » Yun Xi le regarda d’un air hésitant et ne parvint à parler qu’après plusieurs minutes. « pourquoi ne me demandes-tu pas la raison pour laquelle j’ai laissé Yun Ziling se faire défigurer ? »

Elle ne se souciait pas de ce que les autres pensaient d’elle. Elle voulait seulement savoir ce que Mu Feichi en pensait.

Après tout, c’est lui qui contrôlait tout ce qui se passait à Jingdu. Il savait clairement tout, mais il avait choisi de ne rien lui demander.

« À propos de quoi ? » Mu Feichi haussa les sourcils, et ses yeux sombres tombèrent sur son visage interrogateur. Il pensait que Yun Xi craignait qu’il ne la trouve trop vicieuse, et il n’aimerait pas qu’une femme cruelle et brutale soit près de lui.

Mais en fait, toutes ces petites astuces ne signifiaient pas grand-chose pour lui.

« Je viens de penser à quelque chose. Auparavant, je suis restée chez toi lorsque j’étais blessé et j’ai refusé de partir. Pendant ces quelques jours où nous avons partagé le même lit, tu semblais faire les mêmes rêves à plusieurs reprises.

– Oh ? Quels étaient-ils ? » Il était vrai que Yun Xi ne dormait pas bien lorsqu’elle était revenue à la vie pour la première fois. Elle rêvait qu’elle se faisait défigurer par Liang Xiuqin ou que Han Yaotian la poussait du haut de l’immeuble.

En voyant qu’il parlait soudainement de ses rêves, elle ne savait pas si elle avait révélé quoi que ce soit en parlant dans ses rêves. Elle ne pouvait donc que cligner des yeux et faire semblant de ne pas comprendre ce dont Mu Feichi parlait.

« Il y a eu quelques fois où tu semblais terrifiée. Tu n’arrêtais pas de crier à propos de ton visage et de demander à ta mère de ne pas te faire de mal… »

Mu Feichi avait mal au cœur lorsqu’il se souvenait de l’air affligé et hébété qu’elle arborait après s’être réveillée de ces rêves.

Tout le monde savait comment Liang Xiugin et Yun Ziling avaient malmené Yun Xi à son retour dans la famille Yun. Pourtant, elle avait enduré et pris le contrôle de la situation. Si Mu Feichi ne lui avait pas promis de ne pas intervenir, il se serait occupé de la paire mère-fille il y a longtemps.

En parlant de ce rêve, Yun Xi tendit inconsciemment la main pour toucher son visage. Bien que ce ne soit qu’un rêve à présent, cela lui était réellement arrivé dans sa vie précédente.

« Je pense que tu as dû rêver d’être défigurée par ta mère ? »

Depuis le jour où il l’avait rencontrée, il avait toujours pensé qu’elle était beaucoup plus sensible à son visage que n’importe quelle personne moyenne.

Mu Feichi n’y pensa pas trop et se contenta de penser que Yun Xi avait été effrayée par ses rêves.

« En regardant comment elle a défiguré Yun Ziling aujourd’hui, ta mère aurait pu te faire la même chose un jour si tu n’avais pas agi en premier. Maintenant, la crise est terminée une fois pour toutes. Tu ne feras plus de cauchemars. »

Yun Xi le regarda d’un air hébété, mais elle ne pouvait toujours pas dire ce qu’elle voulait. Mu Feichi lui avait déjà fourni un moyen de s’expliquer en attribuant l’affaire à ses cauchemars, même si ce n’était pas exactement le cas.

Cependant, c’était une explication sans faille, il serait donc stupide pour elle d’ajouter quoi que ce soit.

« D’accord, n’y pense pas trop. Tu m’as toujours avec toi.

– Oui, je sais. »

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