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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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La chose que Yun Xi appréciait le plus en ce moment était de regarder Liang Xiugin se débattre avant sa mort. Peu importe ce qu’elle planifiait, elle n’avait aucun moyen de s’en sortir.

La raison en était que Yun Xi s’était déjà occupée de tous les jetons que Liang Xiugin espérait jouer.

Elle avait tout planifié : la perte de la station thermale, l’incident avec la famille Feng, l’échec de l’avenir de Yun Ziling, la trahison de Yun Yuanfeng et Chen Lixue, l’incident de vol à la place de la tour Jingdu, et enfin la naissance de l’enfant de Yun Yuanfeng avec sa nouvelle maîtresse,… tout avait déjà été mis en place par Yun Xi.

Le résultat était que Yun Yuanfeng allait divorcer et que Yun Ziling l’abandonnait.

La mère ne pouvait plus rien faire pour forcer Yun Xi à l’aider.

Liang Xiugin espérait peut-être encore pouvoir utiliser sa fille, qu’elle avait toujours considérée comme un mauvais présage, pour l’aider. Cependant, c’était quelque chose qui n’arriverait que dans ses rêves.

Après avoir comploté si longtemps, il était impossible que Yun Xi n’enlève pas à sa mère son dernier recours.

Dans le jardin tranquille de l’hôpital, Yun Xi trouva un banc et s’assit. Elle leva ensuite la tête pour regarder sa mère qui se tenait au-dessus d’elle et sourit en disant : « Alors, maman, de quoi veux-tu me parler ? »

Liang Xiugin avait l’habitude de donner des ordres à Yun Xi. Même lorsqu’elle suppliait littéralement sa fille de l’aider, son ton restait arrogant. « À propos de la fête de la famille Jiang… »

« Oui, j’en ai entendu parler. C’est moi qui ai obtenu l’invitation du jeune maître Jiang en utilisant une faveur qu’il me devait. Non seulement ton acte de voler la robe l’a mis en colère, mais il a aussi mis en colère la jeune femme de la famille Yan. Si tu ne vas pas t’excuser, papa et toute la famille Yun devront subir la colère du jeune maître Jiang.

– Mais, c’est toi qui m’as donné l’invitation. Même si c’est moi qui ai offensé le jeune maître Jiang, n’es-tu pas censé en prendre l’entière responsabilité ? »

Chaque fois que ce genre de choses arrivait à Liang Xiuqin, elle rejetait toujours la faute sur Yun Xi. La fille soupira et détourna la tête, ne voulant pas regarder le visage impudique de sa mère.

« C’est toi qui m’as forcée à supplier le jeune maître Jiang de te donner une invitation pour que toi et ma chère sœur puissiez approcher le directeur du lycée de Jingdu. Pour cela, j’ai dû utiliser la faveur qu’il me devait pour lui avoir sauvé la vie. Et maintenant, c’est moi que tu accuses ? Maman, tu crois que c’est une blague ?

– Qu’est-ce que tu veux dire ? Tu dois prendre tes responsabilités. Tu es proche du jeune maître Jiang, n’est-ce pas ? Peut-être qu’il laissera tomber si tu le supplies.

– Le supplier ? De quoi ? Il ne me doit plus rien. J’ai épuisé toutes mes faveurs pour toi et Yun Ziling. Si je vais le supplier maintenant, que se passera-t-il s’il se met encore plus en colère ? »

Yun Xi n’eut même pas besoin de continuer pour que Liang Xiuqin comprenne ce qui allait se passer. Elle avait déjà mis en colère la famille Jiang et la famille Yan. Si elle ne prenait pas la responsabilité de l’incident, ils ne lui pardonneraient jamais même si elle les suppliait.

« Qu’est-ce que tu racontes ? Le jeune maître Jiang n’est-il pas ton ami ?

– Tu es sérieuse ? Penses-tu que quelqu’un comme moi, qui vient d’une famille comme celle-ci, puisse devenir son ami ? Même s’il était vraiment mon ami, je ne lui demanderais que de m’aider. Pourquoi lui demanderais-je de t’aider ? Juste parce que tu es ma mère ? Tu crois qu’il s’en soucierait ? Qu’est-ce qui te fait penser que j’ai l’autorité pour lui demander de faire ça ?

– Qu’est-ce que je peux faire alors ? Tu veux que je reste en prison pendant des années ? Ce qui entraînera un divorce avec ton père ? Tu crois que tu auras une bonne vie si je suis en prison ? Qui te présentera un bon mari si je suis enfermé derrière les barreaux ? »

Yun Xi haussa les sourcils, son expression montrant qu’elle s’en fichait. Elle haussa les épaules et dit : « Papa n’a-t-il pas dit qu’une fois que tu seras en prison et que le divorce sera prononcé, je pourrai vivre avec lui ? En quoi cela m’affectera-t-il ? Alors, pourquoi devrais-je t’aider ? »

« E… espèce de sale gosse ! Comment peux-tu être aussi froide ? Je suis ta mère !

– Mais tu ne m’as jamais traitée comme ta fille auparavant, n’est-ce pas ? Même ta seule vraie fille, Yun Ziling, a choisi de se ranger du côté de papa. Elle aussi t’a abandonné. Alors, laisse-moi te demander à nouveau… Pourquoi moi, quelqu’un dont tu dis qu’il apporte de mauvais présages, je t’aiderais ? »

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