Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

« Tu n’es pas une grande amatrice de boissons sucrées. » Ye Wangchuan était monté et avait mis un bonnet sur sa tête pour couvrir son joli visage. Il s’était ensuite adossé à son siège, avait souri et avait dit : « J’ai vu que tu n’aimais pas le jus d’orange, alors je t’ai apporté une tasse d’eau glacée et citronnée. »

Qiao Nian était restée sans voix.

Comment pouvait-il savoir qu’elle n’aimait pas le jus d’orange alors que personne d’autre ne le pouvait ?

Serait-ce parce qu’elle n’avait pas bu le jus d’orange fraîchement pressé qu’il lui a apporté hier soir ?

Il était vraiment observateur !

Qiao Nian se retourna et l’observa. Il avait un nez pointu, des lèvres fines et était vraiment beau.

Elle cligna des yeux et détourna le regard.

Elle but une gorgée d’eau glacée et citronnée.

C’était parfait. Douce et froide. Sa préférée.

« J’ai appelé Jiang Li pour toi et je l’ai grondé », dit Ye Wangchuan d’un air ennuyé en conduisant.

« Mais il est vraiment stupide et a fait quelque chose de pire. »

« Tu fais référence à sa réponse selon laquelle il quitterait le show biz s’ils voulaient m’obliger à m’excuser ? ». Qiao Nian fit la moue et poursuit : « Oui, c’est vraiment stupide. »

La raison pour laquelle les gens deviennent des détracteurs sur Internet est qu’ils ne peuvent pas trouver un moyen d’exprimer leur mécontentement.

Si Jiang Li ne leur avait pas répondu, cela n’aurait pas été un problème. Maintenant qu’il avait répondu, ils allaient se jeter sur lui comme des requins sentant le sang.

Ye Wangchuan la regarda et vit qu’elle buvait calmement la boisson qu’il lui avait apportée.

Il sourit de façon incontrôlable. Il semblait toujours être de bonne humeur lorsqu’il était avec elle.

Il reprit alors d’une voix plus basse, calme et séduisante : « Ne t’inquiète pas, je vais m’en occuper. »

Qiao Nian continua de boire à petites gorgées. Elle se rendit compte que la boisson contenait également de l’aloe vera. Elle n’était pas sucrée et avait un goût rafraîchissant.

Elle abaissa le bouchon et lui répondit calmement : « Je ne suis pas du tout inquiète. »

« Ce n’est pas grand-chose. »

C’est juste qu’elle ne s’attendait pas à ce que Jiang Li se retrouve impliqué dans cette histoire.

Ainsi, même si elle trouvait qu’il était stupide d’agir ainsi, elle s’était sentie touchée.

Elle avait l’impression d’avoir un bouclier pour se protéger.

Auparavant, elle n’avait qu’une lance pour surmonter les obstacles de la vie. Maintenant qu’elle avait un bouclier, elle n’avait plus envie de s’en servir.

Qiao Nian continua de boire à petites gorgées. C’était vraiment bon. Elle poursuivit nonchalamment : « Je n’ai pas à m’inquiéter car je n’ai rien fait de mal. »

Ye Wangchuan n’arrivait pas à croire qu’elle était impliquée dans toute cette saga, à en juger par son calme.

Mais quand il y pensa.

Elle était sous sa protection.

Il ne la laisserait pas être prise dans ce pétrin !

…

Dans le jardin de la maison de la famille Tang.

Les roses étaient en fleurs. Ils avaient récemment rénové l’endroit. On était à la mi-septembre et le parfum des fleurs pouvait être senti dans la douce brise.

La matriarche Tang discutait avec ses amies tout en prenant le thé.

« Jeune maître Tang, vous ne pouvez pas aller là-bas. »

Elle leva les yeux et vit son petit-fils marcher vers elle. Elle savait qu’il était là pour Qiao Nian. Un regard froid se forma dans ses yeux et le sourire disparut de son visage.

Elle baissa doucement sa tasse de thé et attendit l’arrivée de Tang Qi.

« Grand-mère ! » Tang Qi se sentit un peu gêné lorsqu’il réalisa qu’elle n’était pas seule dans le jardin. Mais il était trop anxieux et fit la moue. Il essaya alors de se calmer pour lui parler.

« Tu as dû demander à l’oncle Liang de lui répondre. »

« C’est la faute de la fille depuis le début. Elle voulait faire du mal aux autres, et il est normal que la police soit impliquée. Comment… »