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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Dans un couloir du troisième étage de l’hôtel, Yan Jiaren se tenait tranquillement devant l’ascenseur. En la voyant, l’un de ses gardes du corps regarda vers le bout de l’allée et parla à voix basse : « Le jeune commandant vient de sortir du salon VIP, et il est assis dans la salle commune. »
« J’ai compris. Vous pouvez tous partir maintenant. » Yan Jiaren prit une grande inspiration et se dirigea vers l’endroit où se trouvait Mu Feichi.
Le tapis moelleux amortissait et atténuait le claquement de ses talons. Dans la petite salle commune, Mu Feichi était assis seul sur un petit canapé près de la fenêtre, un ordinateur portable ouvert devant lui. Il se trouvait face au couloir où marchait Yan Jiaren, et il leva les yeux dès qu’elle s’approcha.
Les yeux froids de Mu Feichi se posèrent sur Yan Jiaren, qui n’avait pas été invitée. Le mécontentement face à ce dérangement se lisait sur son visage, et il la scruta d’un regard acéré.
Yan Jiaren eut l’impression de se retrouver dehors dans la neige glacée après un seul regard de sa part. Cet homme était encore indifférent et arrogant envers les femmes.
Quelle arrogance démesurée ! Cependant, lorsqu’il s’agissait d’un héros de champ de bataille comme lui, elle n’était pas du tout dégoûtée.
Il avait un charme mystérieux qui pouvait attirer les femmes obsédées par les figures héroïques.
Aux yeux de Yan Jiaren, les jeunes maîtres riches et frivoles, les hommes d’affaires d’élite impitoyables ou les gentilshommes élégants et à la mode n’avaient pas les qualités uniques qu’elle voyait en Mu Feichi.
Mu Feichi était différent des autres hommes. Il était né dans une famille noble, et on aurait dit qu’il était né avec une certaine dose d’arrogance et de distanciation. Même s’il passait la plupart de son temps dans l’armée, les affaires de la famille Mu n’avaient jamais été affectées après qu’il ait assumé le rôle de décideur pour sa famille.
C’était un soldat. C’était sa détermination et sa puissante aura héroïque qui la rendaient follement amoureuse de lui.
La famille Yan n’était pas l’une des plus importantes de Jingdu. Cependant, elle était soutenue par la riche et célèbre famille Jiang, ce qui lui donnait un peu plus d’influence que les autres familles ordinaires.
Yan Jiaren avait étudié et travaillé dur à l’étranger afin d’être digne de lui et d’être avec lui dans le futur. Si elle n’avait pas reçu des ragots non confirmés, elle ne serait pas rentrée chez elle aussi vite.
Elle avait demandé à son cousin d’envoyer l’invitation à la fête en son nom, pensant qu’il accepterait et se montrerait pour fêter son retour. Bien qu’il se soit finalement présenté, ce n’était manifestement pas pour elle.
« Jeune commandant… » Yan Jiaren se dirigea vers lui avec son sourire habituel. Elle le regarda comme si elle était la propriétaire de l’endroit où il était assis.
« J’organise une fête en bas, et j’ai entendu dire que vous étiez également ici. J’espère que je ne vous dérange pas. »
Debout devant lui, Yan Jiaren adoucit inconsciemment sa position et son attitude. Elle n’osait pas se montrer trop arrogante, car elle craignait que Mu Feichi ne la considère comme une jeune femme provocante et inculte.
Cependant, ses actions n’eurent aucun effet sur Mu Feichi. Au lieu de cela, il regarda à nouveau la vidéo de surveillance qu’il regardait sur son ordinateur portable, gardant un œil sur tous les mouvements et actions de la fête.
Yun Ziling et Liang Xinyi continuaient de se disputer, sans savoir qu’elles avaient déjà attiré l’attention.
Deux de ses invités causaient des troubles, mais Yan Jiaren était venue le chercher au lieu de s’en occuper. Si elle ne retournait pas à la fête tout de suite, le plan de Yun Xi pourrait échouer à cause de lui.
Le fait que Yan Jiaren quitte le lieu de la fête était un événement hors du contrôle de Yun Xi lorsqu’elle avait élaboré le plan. Après tout, il ne s’attendait pas non plus à ce que Yan Jiaren vienne le chercher. Cependant, lorsqu’il avait regardé la vidéo de surveillance et qu’il l’avait vue quitter la fête, il avait immédiatement su que quelqu’un avait découvert où il se trouvait.
Les sourcils froncés, Mu Feichi tourna son ordinateur portable vers Yan Jiaren et dit nonchalamment : « Mlle Yan, il se passe quelque chose à ta fête. »
Yan Jiaren regarda l’écran de son ordinateur. Cependant, au lieu de se concentrer sur ce qui se passait, elle se demandait pourquoi Mu Feichi surveillait la fête.
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