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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Liang Xinyi tremblait de colère en disant les dents serrées : « Yun Ziling, ne va pas trop loin ! »

Si ce n’était pas pour le fait qu’elle pourrait être expulsée de la fête pour avoir causé des problèmes, Liang Xinyi avait vraiment envie de donner quelques gifles à Yun Ziling.

« Je dis la vérité, alors en quoi suis-je allée trop loin ? » Yun Ziling fut ravie de voir Liang Xinyi se mordre les lèvres sous l’effet de la colère et de la honte.

Liang Xinyi serra les dents. Il lui fallait beaucoup d’efforts pour contrôler son tempérament, mais elle savait aussi qu’il valait mieux ne pas rester sur le sujet.

Elle regarda Yun Ziling de haut en bas et fronça les sourcils.

La robe de Yun Ziling avait été dessinée par Yan Jiaren. Liang Xinyi avait vu cette robe lorsqu’elle était allée acheter la sienne à la tour Jingdu. Elle l’avait beaucoup aimée, mais elle était trop chère et elle n’avait pas pu l’acheter.

De plus, la robe était trop grande pour elle, et elle avait donc renoncé à l’acheter. Mais elle ne s’attendait vraiment pas à la voir sur Yun Ziling.

Même si elle était avec Han Zhongteng, elle ne pouvait toujours pas s’offrir la robe avec l’argent qu’il lui avait donné. Alors comment Liang Xiuqin et Yun Ziling avaient-elles pu s’offrir cette robe ?

Même si Yun Xi était assez généreuse pour les inviter à la fête, elle ne dépenserait pas autant pour acheter une robe à Yun Ziling.

En pensant à tout cela, Liang Xinyi regarda Yun Ziling d’un air vif et pénétrant.

« Il semble que ta mère ait investi beaucoup d’argent dans l’obtention d’un gendre riche. Mais même si tu voulais attirer l’attention de Mlle Yan, elle ne serait pas intéressée à te voir. N’as-tu pas vu le nombre de riches héritiers qui attendent de la rencontrer ? Tu n’aurais aucune chance même si tu attendais.

– Je ne suis pas venu à cette fête pour elle.

– Pourquoi ta mère aurait-elle dépensé autant pour cette robe si tu n’es pas là pour elle ? Je suppose que ta mère est beaucoup plus riche que je ne le pensais.

– Que…que veux-tu dire ? » Yun Ziling avait mis du temps à réagir aux propos de Liang Xinyi, et elle était devenue nerveuse quand Liang Xinyi avait commencé à parler de la robe.

« Qu’est-ce que tu veux dire ? Ne me dis pas que tu ne savais pas que Yan Jiaren était la créatrice de ta robe ? The Beauty est une marque de mode qu’elle a créée à son retour de l’étranger. Tu portes une robe qu’elle a créée, et tu ne le savais même pas ? Comment peux-tu être aussi ignorante ? »

« … » Après avoir entendu ce que Liang Xinyi avait dit, Yun Ziling eut l’impression d’être frappée par un éclair.

Ce n’est pas possible ! Comment une telle coïncidence était-elle possible ?

Yun Ziling se souvint soudain de la façon dont elle et sa mère avaient volé cette robe. Si Yan Jiaren la reconnaissait et l’accusait de l’avoir volée devant tout le monde, il serait inutile de continuer à vivre même si elle pouvait creuser un trou pour s’y cacher.

En voyant la réaction de Yun Ziling, Liang Xinyi pensa qu’elle avait mis dans le mille et fut immédiatement satisfaite d’elle-même.

Yun Ziling l’avait humiliée publiquement tout à l’heure, et Liang Xinyi n’hésitait pas à se défendre. « Je suppose que Mlle Yan ne sait toujours pas qu’une personne ignorante a acheté la robe qu’elle a dessinée. Eh bien, une famille arriviste agira toujours comme telle et ne sera jamais au même niveau qu’une famille riche et célèbre. »

Yun Ziling ne se souciait pas d’être ridiculisée par Liang Xinyi. Elle se demandait si elle devait rester ou partir. Après tout, elle avait déjà vu Yan Jiaren partir précipitamment.

En tant que propriétaire et créatrice de la boutique, Yan Jiaren devait certainement savoir que cette robe avait été volée dans sa boutique. Mais tant qu’elles ne se rencontreraient pas, tout irait bien.

De plus, elle devait encore trouver les directeurs du lycée Jingdu. Elle hésitait donc à partir avant d’y être parvenue.

Après tout, c’était la seule chance qui lui restait. Si elle ne parvenait pas à les trouver et à les convaincre, elle ne pourrait pas non plus passer l’examen d’entrée à l’université.

Si elle ne pouvait pas entrer à l’université, elle serait une fille atteinte d’une cardiopathie congénitale et sans diplôme. Son avenir serait alors ruiné et elle n’aurait aucune chance de se marier dans une famille riche…

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