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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Jiang Chenghuan ayant été retenu, c’est le directeur de l’hôtel en charge du banquet qui les avait accueillis à sa place. Il semblait que Jiang Chenghuan lui avait donné des instructions précises à l’avance. Même si elles n’étaient que stagiaires en tant que serveuses, l’attitude du directeur était respectueuse.

Elles se changèrent en uniformes de serveuses, puis Zhao Yumo et elle prirent chacune un masque d’une couleur différente et suivirent le directeur jusqu’à l’endroit où se déroulait la fête.

Tout était prêt et les invités arrivaient les uns après les autres.

Jiang Chenghuan était lui aussi arrivé tôt pour divertir les invités, au lieu d’arriver en retard comme certains hôtes prétentieux. Il tenait visiblement beaucoup à sa cousine.

Yun Xi balaya la scène du regard. Il y avait pas mal de monde, la plupart d’entre eux ayant déjà été vus lors de banquets précédents. C’étaient tous des gens du même cercle.

Ce qu’elle ne s’attendait pas à voir, c’était Liang Xinyi se présenter avec Han Zhongteng.

Pendant la période où Han Wanling était en prison, Liang Xinyi était devenue les yeux de Han Hongbin et s’était rapprochée de Han Zhongteng. Elle s’était complètement humiliée lors du banquet de mariage, mais maintenant elle avait Han Zhongteng autour de son petit doigt. On dirait que Liang Xinyi n’avait pas perdu beaucoup de temps.

Mais en y réfléchissant, si elle n’avait pas fait de son mieux pour rester aux côtés de Han Zhongteng, Han Hongbin l’aurait jugée inutile.

Bien qu’il s’agisse d’un bal masqué, certains invités ne portaient qu’un demi-masque sur leur visage, et ils pouvaient donc toujours savoir à qui ils parlaient.

Contrairement aux serveurs, qui ne montraient que leurs lèvres et leur menton après avoir mis leur masque. À part la couleur, ils pouvaient à peine reconnaître qui se cachait derrière les masques.

Avant que la fête ne commence officiellement, presque tous les invités étaient arrivés.

Même Yan Jiaren, l’hôte du bal, était arrivée. La scène dans la majestueuse salle de bal se calma peu à peu, et tout le monde se tourna vers la silhouette noire en haut des escaliers.

Au milieu de la foule, Yun Xi leva les yeux pour regarder Yan Jiaren, qui descendait à présent les escaliers, vêtue d’une robe de tulle noire vintage à col en V qui touchait le sol. Sa silhouette était mince et grande, et son visage était maquillé de façon classique et glamour.

Une petite épingle à cheveux attachée à un voile transparent orné de minuscules éclats de diamants noirs était épinglée au sommet de sa tête. Cette conception astucieuse permettait à tout le monde de voir clairement son apparence sans s’éloigner du thème de la mascarade d’aujourd’hui.

Ses lèvres rouges étaient légèrement arquées. Bien que l’expression de ses yeux soit distante et froide, le sourire qu’elle affiche suffisait à envoûter les nombreux hommes présents.

Lorsqu’elle la vit pour la première fois, Yun Xi sut qu’il ne s’agissait pas d’une simple femme. Elle avait l’aura d’une femme forte et puissante et ses mouvements étaient si raffinés qu’elle avait dû subir un entraînement rigoureux pour devenir la célébrité élégante et posée qu’elle était. Peut-être était-ce dû à la façon dont elle avait été élevée. Yun Xi pouvait voir que malgré les nombreux célibataires riches et éligibles parmi la foule, aucun d’entre eux ne parvenait à attirer son attention.

L’arrogance qu’elle dégageait lui donnait un sentiment inexplicable de familiarité. N’était-ce pas la même aura que ce tyran dominateur, Mu Feichi ?

La seule différence entre eux était que Yan Jiaren semblait un peu prétentieuse, contrairement à la nonchalance innée de Mu Feichi.

« Merci à tous d’avoir pris le temps d’assister à ma fête. Je m’appelle Yan Jiaren. La fête d’aujourd’hui est destinée à célébrer mon retour dans mon pays natal et l’ouverture de mon magasin. Je vais passer beaucoup de temps à la campagne à partir de maintenant, alors s’il vous plaît, prenez soin de moi et remerciez-moi ! »

Une telle introduction parfaitement concise, si nette et sans ambiguïté, alors que la puissance qu’elle dégageait poussait de nombreux hommes à la fixer, la bouche grande ouverte.

Yun Xi sut au premier coup d’œil que son regard était celui d’un chasseur excité traquant sa proie.

Une femme faible pouvait susciter la compassion d’un homme, mais une femme forte pouvait facilement éveiller le désir de conquête d’un homme. Telle était la différence entre les deux.

La fête reprit rapidement. Yun Xi passa entre les invités, un plateau de vin à la main. Liang Xiuqin et Yun Ziling se tenaient dans la foule, essayant désespérément d’identifier qui était la tante de Jiang Chenghuan et quel était le riche prince charmant que Liang Xiuqin voulait comme gendre…

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