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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Yun Ziling avait entendu ce que la vendeuse avait dit haut et fort dans la cabine d’essayage. Elle n’avait jamais porté une robe aussi chère auparavant, mais en voyant que la robe lui allait si bien dans le miroir de la cabine d’essayage, elle hésitait à l’enlever.

Lorsque Yun Ziling sortit de la cabine d’essayage, Liang Xiuqin regarda fixement la robe que portait sa fille. Ce simple vêtement représentait l’équivalent de l’argent de poche de son foyer pour toute l’année.

La vendeuse leur jeta un coup d’œil et leur suggéra gentiment, avec un sourire : « Si cela dépasse votre budget, vous pouvez opter pour des options plus abordables là-bas. La fourchette de prix est comprise entre 10 000 et 15 000 yuans. »

La vendeuse avait indiqué les robes courtes ordinaires dans le coin. Au premier coup d’œil, ces robes semblaient trop simples et trop matures. Elles n’étaient pas du tout adaptées à l’âge tendre de Yun Ziling.

Dès que Yun Ziling vit ces robes courtes qui ne pouvaient pas être plus ternes, elle regarda à nouveau son reflet digne lorsqu’elle se tenait devant le miroir, vêtue d’une robe élégante. La différence était trop frappante. Il était hors de question qu’elle abandonne ce qu’elle portait pour quelque chose de moins cher.

« Ziling, c’est beaucoup trop cher. Pourquoi ne pas choisir quelque chose de plus abordable ? »

Liang Xiuqin n’avait que 3 000 yuans dans son sac. Oubliez les produits chers, elle ne pouvait même pas s’offrir les produits bon marché.

Voyant sa réticence, Yun Ziling interrompit sa mère sans attendre qu’elle termine, de peur qu’elle ne finisse par dire quelque chose d’embarrassant.

« Maman, ces vêtements sont si laids. Veux-tu me voir embarrassée devant tant de gens ? »

« Mais… » Liang Xiuqin jeta un coup d’œil à la vendeuse, puis attira Yun Ziling sur le côté et chuchota : « Chérie, maman n’a pas beaucoup d’argent. Je n’ai que quelques milliers de yuans d’économies. Nous ne pouvons pas nous permettre d’acheter cette robe. Allons dans un autre magasin et jetons un coup d’œil. Si nous ne trouvons toujours rien qui convienne, alors nous pourrons t’en louer une. »

« Pas question ! Ce sont des articles d’occasion. Et si l’une de ces dames chics vendait sa robe après l’avoir portée à un bal, et que je me présentais avec ? Où me cacherais-je si elles la reconnaissaient et se moquaient de moi devant tout le monde ?

– Mais nous n’avons pas d’argent. On ne peut pas se le permettre !

– Je m’en fiche, je veux cette robe. Trouve une solution ! » Sur ce, Yun Ziling se retourna et se dirigea à grands pas vers la cabine d’essayage pour changer la robe qu’elle portait.

Liang Xiuqin resta là, se creusant la tête pour trouver un moyen d’obtenir l’argent dont elle avait besoin. Yun Yuanfeng ne serait certainement pas disposé à l’aider.

Les femmes de ménage avec lesquelles elle était amie l’avaient déjà exclue de leur cercle. Même si Chen Lixue était devenue riche après son mariage avec la famille Su, Liang Xiuqin ne pourrait pas mettre sa fierté de côté et aller la supplier de lui donner de l’argent.

Puisque Yun Ziling tenait tant à avoir cette robe, si elle ne pouvait pas se l’offrir, elle n’aurait qu’à la voler.

Alors que cette pensée lui traversait l’esprit, Yun Ziling sortit de la cabine d’essayage. Elle tendit la robe directement à la vendeuse et demanda la facture, sans laisser à Liang Xiuqin le temps de réfléchir.

Il n’était plus possible de faire marche arrière. À ce stade, il serait trop embarrassant que Liang Xiuqin dise qu’elle ne voulait plus de la robe et s’en aille.

Les boutiques haut de gamme ne comptaient que quelques vendeurs, dont l’un s’occupait de la caisse et les quatre autres des clients. Lorsqu’elles étaient sorties de la zone d’essayage de Lofty, il n’y avait plus personne en vue.

Liang Xiuqin demanda à la caissière, confuse : « Hé, où sont les autres vendeurs ? Ils étaient là il y a quelques instants. »

« Oh, un client VIP vient d’arriver, alors ils sont allés aider dans la salle VIP. Je vais passer à la caisse pour vous. Voulez-vous payer par carte ou en espèces ?

– En espèce. » Liang Xiuqin regarda autour d’elle, puis sortit une petite liasse de billets de son sac. Avant de commencer à compter, elle jeta un coup d’œil en l’air et vit que la vendeuse avait placé la robe dans un sac. Elle s’était empressée de dire : « Ah, oui ! Je crois que j’ai laissé mon écharpe sur le canapé. Pourriez-vous aller la chercher ? »

La vendeuse acquiesça et sourit poliment. « Bien sûr, attendez un instant. »

La vendeuse partit en direction de la zone d’essayage. Au moment où Liang Xiuqin vit qu’elle s’était éloignée, elle déposa immédiatement 1 000 yuans sur le comptoir, ramassa le sac de courses et sortit du magasin en courant, entraînant Yun Ziling avec elle.

Au moment où Liang Xiuqin s’était mise à courir, Yun Ziling avait compris ce qui se passait, elle avait suivi l’exemple de sa mère et s’était précipitée vers l’escalier.

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