***
Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
***
Alors que Yun Xi s’apprêtait à partir, Mu Feichi pensa soudain à quelque chose. Il s’appuya sur le canapé et ajouta nonchalamment : « J’ai entendu dire que ta sœur et ta mère avaient offensé le directeur du lycée de Jingdu et qu’elles avaient ensuite supplié Jiang Chenghuan de les aider. Je voulais m’assurer que tu savais ce qu’elles faisaient. »
Ces choses n’étaient rien pour lui. Il lui suffisait de dire un mot pour les résoudre.
Cependant, il ne voulait pas que sa famille profite d’elle ou lui cause des problèmes. Bientôt, ce serait le bal des mondains, et ils comprenaient tous les deux le principe d’être liés pour le meilleur et pour le pire.
S’il s’agissait simplement d’un cas où elles pouvaient s’excuser et résoudre le problème, il aurait pu intervenir. Mais cette mère et cette fille étaient si ridicules.
Il n’avait donc rien fait. Il voulait la laisser se débrouiller seule. Il espérait qu’elle comprendrait que si elle devait toujours faire des compromis, cela ne résoudrait pas les problèmes à la racine.
S’ils n’étaient pas liés par le sang, ce qui l’obligeait à se heurter à toutes sortes d’obstacles moraux, elle serait encore plus impitoyable et décidée face à sa famille, qui ne ferait que la tirer vers le bas.
Maintenant qu’elle montait de plus en plus haut, ses relations avec sa famille refaisaient lentement surface. Si elle ne se débarrassait pas de ces problèmes qui ne l’aidaient pas et pouvaient même affecter sa réputation, elle aurait un tas de problèmes à l’avenir.
Yun Xi acquiesça. Elle s’arrêta dans son élan et se retourna pour le regarder. Elle gloussa. « Je sais ce qu’elles veulent faire, alors j’ai fait ce qu’elles voulaient et j’ai demandé de l’aide au Second Jeune Maître Jiang. Cependant, ce n’est pas si facile pour elles de profiter de moi. »
« Oh ? Elles t’ont déjà cherché ? » D’après son ton, elle semblait déjà avoir trouvé un plan.
« Oui, je sais ce qui te préoccupe. Cette fois, je vais m’en occuper. Quoi qu’il arrive, je ne les laisserai pas devenir ma pierre d’achoppement. »
Depuis que Liang Xiuqin l’avait forcée à s’excuser auprès de Han Wanling, les derniers sentiments qui lui restaient dans le cœur avaient été effacés.
Elle avait encore beaucoup de choses à faire. Lorsqu’il s’agissait de personnes ou de choses qui ne valaient pas la peine qu’elle s’y attarde, elle ne ferait plus preuve de pitié.
En entendant la détermination dans sa voix, Mu Feichi soupira. Son cœur se serra à l’idée de la force qu’elle allait devoir déployer.
C’était précisément pour cette raison qu’il ne pouvait pas supporter de la voir souffrir d’un quelconque grief.
Dès que Yun Xi fut partie, Mu Feichi prit le téléphone et appela Jiang Chenghuan.
Après avoir reçu son appel, la voix de Jiang Chenghuan se fit entendre. « J’ai entendu dire que l’évaluation financière de la Corporation Qiao était sortie. Cela r’a-t-il surpris ? »
« Qu’y a-t-il de surprenant ? Cependant, il s’est avéré que j’ai sous-estimé la branche latérale de la famille Qiao.
– Pour être capable de te faire sous-estimer leur force, on dirait que Qiao Xianqing n’est pas simple. N’as-tu pas peur que ton précieux trésor attire le loup dans ta maison ?
– Et si Qiao Xianqing est un loup ? Je ne suis pas encore mort ! »
Avec lui et la famille Mu dans les parages, peu importe l’ambition de la famille Qiao, elle serait réprimée par les trois grandes familles nobles. Même s’ils voulaient semer le trouble, ils devaient demander leur approbation.
D’ailleurs, n’était-ce pas le travail de sa femme de semer le trouble ? En quoi était-ce son problème ?
« C’est vrai. Tu dois avoir la même raison que ta fille de me chercher cet après-midi. Tu appelles pour Liang Xiuqin, n’est-ce pas ? »
Jiang Chenghuan lui expliqua grossièrement le plan de Yun Xi. À la fin, il n’oublia pas de dire : « Ta fille n’est pas stupide. Ce sera bientôt le bal des mondaines. Elle sait très bien ce qu’elle doit faire dans la position où elle se trouve. Pourquoi t’inquiéter autant ? Même élever une fille n’est pas aussi fatigant que la façon dont tu la chouchoutes. »
« Si je veux la chouchouter, qu’est-ce que tu vas faire ? » Mu Feichi grommela et il leva les yeux, seulement pour voir Grand Blanc, qui venait d’entrer. Il se leva lentement.
« Si c’était moi, j’aurais été encore plus impitoyable. Puisqu’elle t’a confié l’affaire, tu devrais allumer un feu. Ce n’est que lorsqu’il n’y a pas d’issue que la faiblesse d’une personne entre en jeu.
– Je sais, je sais. Y a-t-il quelque chose que tu ne ferais pas pour ta fille ? »
____
N’hésitez pas à laisser vos impressions en commentaires et à laisser une réaction pour que je sache si l’histoire vous plaît.
____