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Chapitre 697 – Essayons de voir si c’est vraiment le Vénérable Blanc !
Chapitre 696 – La crémation de Triple Impétueux ? Menu Chapitre 698 – Shuhang, alerte ! Je suis déjà morte !

– « Notre jeune ami Song Shuhang est vraiment incapable de raisonner correctement lorsqu’il est ivre. » Triple Impétueux au Sabre Fou essuya discrètement la sueur de son front. Quelle chance de voir le Roi Guerrier s’étaler. Sinon, ce dernier aurait probablement allumé un grand bûcher pour l’incinérer.

Lui qui avait simplement voulu taquiner un peu l’étudiant avait failli être rôti.

Alors qu’il méditait sur ses actions, le Véritable Monarque Répercussions le rejoignit et s’accroupit à côté de lui pour le relever. « Estimé Daoïste Triple Impétueux, comment vous sentez-vous ? »

Il soupira, troublé : « Bien. J’ai failli mourir. »

– « C’est un soulagement que ce ne soit pas le cas. Sinon, je ne saurais pas à qui donner cette liste, » rit-il en sortant de ses manches une longue facture qu’il lui tendit.

– « Qu’est-ce que c’est ? »

– « La liste de vos frais médicaux. Le Maître Praticien l’a préparée à votre intention. »

– « … De quoi ? » Il était abasourdi. Après l’avoir torturé tout ce temps, le Maître Praticien avait osé lui envoyer la facture ? Ce bâtard était-il fou ? Pensait-il vraiment qu’il ne deviendrait pas fou lui-même en lui faisant tâter de son Sabre du même nom ?

– « Estimé Triple Impétueux, ne le jugez pas trop hâtivement. Lisez d’abord l’ensemble de la facture. »

Triple Impétueux au Sabre Fou cligna des yeux, confus. L’instant d’après, il déplia l’horrible papier. Un grand nombre de substances médicinales précieuses y étaient répertoriées, chacune d’entre elles ayant la capacité de remodeler complètement le corps. Il y en avait près de 200 au total. Chacune d’entre elles était très chère, et il lui serait assez difficile de rassembler une telle somme avec le peu dont il disposait.

Mais il était écrit tout en bas que quelqu’un avait déjà payé pour lui… Alouette de la Secte Xuan Nu.

Dès qu’il vit ce nom, il commença à se sentir mal. Il se souvenait très bien de cette belle et puissante Aînée, une femme aussi éblouissante que la pleine lune dans le ciel nocturne. Après tout, elle l’avait tourmenté pendant un an et quatre mois. Elle était au sommet du Domaine du Vénérable, le Septième Rang, et était très proche d’accéder au Huitième, celui du Sage Insondable. Elle dévoilerait alors sa majesté devant les masses ! Elle était de la même génération qu’un autre membre du Groupe des Neuf Provinces #1, le Vénérable Septième Cultivateur de la Vraie Vertu.

Pendant la course de tracteurs à manivelle, le Roi Chanceux Dharma avait prévenu Triple Impétueux au Sabre Fou que Alouette de la Secte Xuan Nu voulait lui rendre visite et s’inviter chez lui. Ses jambes avaient faibli en entendant cette nouvelle.

Il ne s’était pas attendu à un tel présent avant même son arrivée !

Le Véritable Monarque Répercussions lui expliqua : « L’Aînée Alouette a affirmé que votre talent inné pour perdre la tête pourrait vous avoir causé des blessures internes invisibles. Par conséquent, il y a quelque temps, elle a confié au Maître Praticien la mission de raffiner une certaine pilule en son nom. Sa formule venait de temps reculés, il était incroyablement difficile de la suivre. Il n’a réussi qu’il y a peu. Après avoir consommé la pilule, le patient mue environ 170 fois, ce qui remodèle complètement son corps. Elle a ajouté que cette pilule devrait suffire à éliminer complètement ces plaies potentielles, qui seraient restées autrement dans votre corps. Cela vous permettra d’avancer en douceur vers le Sixième Rang, pour devenir un Véritable Monarque. » Après quoi, Répercussions soupira, ému, et ajouta : « Cher Triple Impétueux, je vous envie vraiment ! Vous avez vraiment de la chance que l’Aînée Alouette se soit prise d’affection pour vous, qu’elle soit prête à aller jusque-là pour vous ! Ah, c’est vrai… Elle a dit aussi qu’elle vous rejoindra dans quelques jours pour passer du temps avec vous. »

Triple Impétueux au Sabre Fou prit une profonde inspiration et jeta un coup d’œil au jeune ami Song Shuhang. Devait-il le réveiller pour lui dire de l’incinérer ?

❄️❄️❄️

Song Shuhang, ivre mort, sombra rapidement dans ses rêves.

Il en fit un effrayant.

Il se tenait à la surface d’un grand lac.

Il cligna des yeux, confus. Comme il était ivre, son temps de réaction était plus lent qu’à son habitude.

Un énorme vortex apparut soudainement sous ses pieds.

Un éclat de rire étrange résonna dans ses oreilles.

Il avait l’impression que des centaines de voix appartenant à des hommes, des femmes, des enfants, des personnes âgées, ainsi que certaines indéfinies, avaient fusionné.

Ahahaha ! Tu es à moi ! Tu m’appartiens !

Ton sang, ta chair, tes os, tes cheveux, tout ce que tu as… Tout est à moi !

Alors, le vortex prit la forme d’une grande main de marionnette qui se dirigea vers lui.

Dans un endroit éloigné, des tourbillons apparurent à la surface de l’eau les uns après les autres, et des marionnettes liquides en sortirent.

Le cauchemar, la malédiction de l’ancienne Secte Noir de Jais.

Il serra les dents et cria : « Encore ?! »

En même temps, il avait l’impression que quelqu’un lui frappait la tête avec un petit marteau. C’était à cause de son énergie mentale excessivement puissante.

Normalement, la douleur perçante l’aurait réveillé.

Mais cet étrange rêve était différent.

– « Aîné Blanc ! » appela-t-il, voulant voir s’il pouvait à nouveau obtenir son aide.

Malheureusement, il n’apparut pas cette fois-ci.

L’étudiant se frotta les tempes pour soulager la douleur.

Puis il sauta et exécuta le jeu de jambes du Sprint Céleste.

Les astres se déplaçaient en cercle jour et nuit, sans trêve, encore et encore. Un homme vertueux devait suivre leur mouvement naturel, s’efforçant énergiquement et sans cesse de s’améliorer !

Song Shuhang déchaîna sa puissance. Il piétina la grande main sous ses pieds avant que celle-ci ne pût l’attraper, et l’utilisa comme tremplin pour fuir rapidement cet encerclement.

Malheureusement pour lui, il n’était pas encore un cultivateur de Quatrième Rang. Sinon, il aurait pu chevaucher son Épée ou son Sabre volant pour esquiver facilement les attaques.

Toute la surface du lac se souleva et une myriade de mains de différentes tailles appartenant à ces marionnettes aqueuses se précipitèrent vers lui. Il y en avait à perte de vue ; la scène était suffisante pour faire dresser tous les poils de son corps.

Comment se cacher dans ces circonstances ?

Il n’y avait plus un seul endroit où atterrir. À moins de voler, il n’y avait aucune chance de leur échapper.

Song Shuhang tendit inconsciemment la main et essaya de saisir son précieux sabre Brise-Tyran. Malheureusement, il n’avait pas son sac à main sur lui dans son rêve.

Il cria : « Putain ! N’est-ce pas la même chose que de combattre le Maître du Jeu ? Le cadre et l’équipement à ma disposition sont tous entre ses mains ! Comment puis-je seulement riposter ? »

Alors qu’il était plongé dans ses pensées, il commença à retomber.

Les mains des myriades de marionnettes s’étirèrent joyeusement vers le haut, prêtes à se saisir de lui.

Tombe, tombe !

Fusionne avec nous et ne fais plus qu’un avec nous !

Tout ce que tu as… est à nous !

Cette voix étrange mêlée d’innombrables éléments résonna à nouveau.

Song Shuhang siffla, ajusta l’angle de son corps et arma son bras.

Le Vrai Qi de la Technique des Trente-Trois Bêtes Divines tourna rapidement. Le chant d’une baleine, qui ressemblait également au cri d’un dragon, monta de son corps.

Juste au moment où il était sur le point de percuter la masse d’eau vivante, il frappa.

Technique du poing bouddhiste Subjuguant le Démon. Chute Jingang !

Cette dernière partie était le nom d’une posture qu’il trouvait cool et qu’il visualisait alors dans son esprit.

Toute la lumière vertueuse le recouvrant se mobilisa automatiquement selon son coup de poing et forma la silhouette d’un guerrier bouddhiste autour de son corps, aussi éblouissante qu’un petit soleil.

Il serra les dents et cria : « Puisque cela semble être un cauchemar maudit… Prends ça ! »

Il frappa !

Le premier style de la Technique du poing bouddhiste Subjuguant le Démon, couplé à la lumière vertueuse, suffisait à détruire un petit bâtiment. Ce qui était très utile quand on était chef de chantier. Mais plus important encore, la technique avait la capacité d’éradiquer le mal, d’éliminer les démons et de défaire les malédictions. Elle était parfaite pour faire face à ce cauchemar maudit.

Le guerrier bouddhiste doré suivit le mouvement et frappa.

Boum !

Le coup n’avait même pas besoin d’atteindre sa cible ; sa seule présence suffisait. Le hurlement d’une baleine et d’un dragon résonna, et les mains des marionnettes fondirent comme des flocons de neige au soleil. Mais celles en dessous de lui ne furent pas les seules à être affectées. Toutes celles formées à la surface du lac le furent.

Fich ! Fich ! Fich !

De la fumée noire s’éleva encore et encore de ces incarnations maléfiques. Même la voix étrange se tut.

Deux respirations plus tard, la surface de l’eau redevenait normale.

Song Shuhang y tomba enfin, comme sur un terrain plat.

Il se tenait là, debout.

– « C’est fini ? »

Aucune autre marionnette n’apparut, mais le lac était toujours là.

La fois précédente, le Vénérable Blanc s’était débarrassé de ce rêve, lui permettant d’en sortir. Cependant, il n’était pas là. Alors comment était-il censé quitter cet endroit ?

❄️❄️❄️

Alors qu’il y réfléchissait, une Épée volante d’un noir de jais, familière, traversa l’espace lui-même et arriva devant lui.

Comme la fois précédente, une obscurité sans fin en fut libérée et engloutit instantanément le songe.

Le lac disparut et Song Shuhang se retrouva seul à l’intérieur d’un espace noir. Là, il n’y avait que l’arme qui flottait devant lui.

– « Aîné Blanc ! »

Répondant à son appel, la lame changea d’apparence et se transforma en Vénérable Blanc.

Song Shuhang ne savait pas si c’était le vrai, ou un imposteur. Mais il décida temporairement de faire comme s’il l’avait réellement devant lui.

– « Comment se fait-il que vous soyez encore ici ? Combien de temps s’est-il écoulé depuis la dernière fois ? » Le Vénérable Blanc fronça les sourcils. Après tout, ce jeune ami Song était toujours un cultivateur de Troisième Rang, il était tout à fait normal pour lui de dormir une fois tous les deux ou trois jours. Pourquoi s’était-il assoupi après seulement quelques heures ?

Était-il du genre à faire plusieurs siestes par jour ?

– « Ahaha… » Song Shuhang rit jaune et dit : « J’ai trop bu et je me suis endormi après avoir eu un vertige. Ensuite, je suis tombé dans ce maudit cauchemar. »

Il plissa légèrement les yeux. Ce Vénérable Blanc ne savait pas qu’il s’était saoulé ? En d’autres termes, c’était très probablement un imposteur…

Devait-il essayer de s’en assurer ?

Sur ce, il se redressa et dit avec sérieux : « Aîné Blanc ! »

– « Un problème ? »

Song Shuhang ajusta sa posture et dit d’une voix douce : « Petit Blanc, quand vos cheveux atteindront votre taille… »

Il n’avait pas terminé que l’expression du Vénérable changea soudainement.

L’instant suivant, le Roi Guerrier découvrit être incapable de parler, comme si quelqu’un avait utilisé une technique pour le rendre muet.

– « Hehe… » L’Aîné lui sourit doucement. Une douce brise souffla et ses longs cheveux noirs flottèrent au vent…

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