Les identités secrètes de Madame ont encore une fois secoué toute la ville / Madam’s Identities Shock the Entire City Again / 夫人她马甲又轰动全城了
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Chapitre 61 : Le petit diable de Pékin
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Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Au 8e étage du service des patients hospitalisés du district A de Nanyuan se trouvaient les salles indépendantes. Elles disposaient toutes de l’air conditionné, d’une télévision, d’un réfrigérateur séparé et d’une petite salle de séjour indépendante.

Les paumes de Qiao Chen transpiraient d’angoisse. L’après-midi, après l’école, elle s’était dépêchée de rentrer chez elle, avait changé de vêtements et s’était méticuleusement maquillée. Puis elle avait suivi Fu Ge à l’hôpital pour rendre visite à un soi-disant parent extrêmement précieux de Pékin.

Bien que la famille Qiao soit riche, elle ne pouvait pas se glisser dans le cercle supérieur, et encore moins dans les sommets.

Aussi, lorsqu’elle apprit qu’ils rendaient visite à un jeune homme qui était le trésor de tous les membres de la famille Fu, et que même Madame Fu adorait, elle réalisa qu’elle ne pouvait pas se permettre de provoquer cette personne.

Elle était si nerveuse sur le chemin que même Fu Ge le remarqua.

Avant d’entrer dans la salle, il lui prit pensivement les épaules et la réconforta doucement. « Ne t’inquiète pas. Tu as préparé tant de jouets pour Chen Chen, il t’aimera certainement. »

« De plus, je suis ici avec toi. Qu’y a-t-il à craindre ? »

Le charmant visage de Qiao Chen était blanc comme neige, et elle hocha la tête de soulagement en entendant cela. Elle baissa timidement les paupières, lui prit le bras et dit doucement : « J’ai peur de t’embarrasser si je ne suis pas à la hauteur. »

Fu Ge aimait la façon dont elle s’en remettait à lui de tout cœur, ce que Qiao Nian ne pourrait jamais faire. Il baissa la tête et lui tapota le nez avec tendresse, avant de sourire légèrement et de montrer sa virilité. « Petite idiote. Je suis ici, n’est-ce pas ? Ma mère et mon frère sont tous à l’intérieur, entrons. »

« D’accord. »

Qiao Chen pensa avec anxiété à retrouver Madame Fu, son cœur paniquant lorsqu’elle se souvint de la scène où ils mangeaient ensemble au Bureau des Affaires Académiques.

Son sourire devint un peu raide, mais elle prit le bras de Fu Ge et entra dans la salle avec lui.

À l’intérieur, un petit garçon d’environ cinq ans était assis sur un lit d’hôpital. Son beau visage aux traits aigus et sculptés était blanc comme neige et très mignon.

Cependant, l’hostilité dans ses yeux était très forte.

Madame Fu lui tournait autour avec enthousiasme.

« Maman, mon frère, je suis ici avec Chen Chen. Hé, vous allez bien ? » Fu Ge salua les gens à l’intérieur.

Madame Fu et Fu Sinian se retournèrent pour les regarder. Madame Fu se contenta de hocher la tête dédaigneusement, puis ignora Qiao Chen.

Elle était manifestement toujours en colère contre elle pour ce qui s’était passé le matin.

Qiao Chen ne savait plus quoi faire, et se sentait encore plus lésée. Qui aurait cru que Qiao Nian était assez courageuse pour demander justice ? Madame Fu elle-même ne lui avait pas dit que sa parente était une aristocrate de deuxième génération.

Heureusement, Fu Ge prit la parole pour elle et tenta de rendre les choses moins gênantes. « Bébé, tu n’as pas acheté des poires pour Chen Chen ? Pourquoi ne les couperais-tu pas pour lui ? »

N’ayant pas eu l’occasion de se présenter, Qiao Chen acquiesça précipitamment. « Je le fais tout de suite. »

En quelques instants, elle eut une poire soigneusement épluchée. En utilisant la peau de la poire, elle fit une jolie forme de lapin avec de petits morceaux de chair de poire et présenta le plat avec assurance.

« Tante, j’ai coupé un fruit pour Chen Chen. »

Madame Fu voulait à l’origine l’ignorer, mais comme elle ne pouvait plus amadouer l’enfant, elle jeta un coup d’œil vers elle et vit le fruit joliment taillé dans l’assiette. Elle abandonna son siège et la regarda à contrecœur. « Vois si Chen Chen veut le manger. »

Ne s’agissait-il pas simplement d’amadouer un enfant ? Plein de confiance, Qiao Chen se dirigea vers le lit et salua l’enfant qui s’y trouvait, avec douceur et enthousiasme. « Tu t’appelles Chen Chen ? Bonjour, je suis l’amie de ton oncle Fu Ge. »

« … » Il l’ignora.

Sans se décourager, Qiao Chen utilisa un cure-dent pour lui prendre un morceau de poire. « Chen Chen, as-tu faim ? Veux-tu manger cette poire ? Regarde, elle a la forme d’un petit lapin, n’est-ce pas mignon ? Ils veulent tous que tu joues avec eux. »

Ye Qichen se tourna enfin pour la regarder, ses yeux sombres reflétant son ombre. Qiao Chen se sentit anxieuse, et les coins de sa bouche se soulevèrent inconsciemment à l’idée qu’elle avait réussi.

Qui l’eût cru ?

« Es-tu stupide ? »



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