Han Sen fut choqué par la sensation de brûlure qui envahissait ses entrailles. Ses reins grésillaient de chaleur, et il avait l’impression qu’ils étaient devenus deux boules de feu ricochant autour de son corps. Han Sen ne se sentait pas bien.
« Bon sang de bonsoir ! Pourquoi viens-tu ici à cette heure-ci ? » Han Sen n’avait pas la volonté nécessaire pour réprimer l’émeute qui se déroulait en lui.
Han Sen était en transe. Il ne pouvait pas entendre qui était à l’extérieur ou de quoi parlait la voix féminine. Mais quoi qu’il en soit, il n’avait pas besoin d’écouter car Han Sen pouvait deviner de qui il s’agissait.
Les visites dans sa chambre étaient rares, car c’était une chose que peu de gens osaient faire. Ce n’était qu’à l’occasion que Yang Manli venait lui rendre visite, lorsqu’il y avait des choses importantes à discuter. À part elle, il n’y avait personne d’autre.
En pensant aux jambes blanches et épaisses de Yang Manli, Han Sen sentit son cerveau commencer à imploser. Il ne pouvait s’empêcher de penser à ces délicieuses jambes, et il n’avait qu’une envie : enfoncer la porte et sauter sur elle.
Il utilisa tout ce qu’il avait pour réprimer son désir et utilisa à deux reprises la Force Jade-Soleil. Il allait faire de son mieux pour endurer ce désir.
Dans le Second Sanctuaire de Dieu, contrairement au Premier Sanctuaire de Dieu, n’importe qui pouvait entrer dans la chambre d’une autre personne. Mais Yang Manli n’était pas le genre de personne à pénétrer dans la chambre d’autrui, et Han Sen ne s’inquiétait donc pas d’une éventuelle intrusion.
S’il parvenait à éviter de la voir, Han Sen était persuadé de pouvoir vaincre cette force lascive qui le consumait.
Mais le cœur de Han Sen subit un choc assez rapidement lorsqu’il entendit la porte s’ouvrir.
« Conneries ! Yang Manli, je pensais que tu étais une personne réservée. Qu’est-ce qui t’arrive aujourd’hui ? » L’esprit de Han Sen était brouillé comme un œuf, et son cœur était en feu.
Il entendit les pas d’une femme traverser sa chambre. Bien que Han Sen se forçât à fermer les yeux, lorsqu’il entendit la voix de la femme, sa volonté s’effondra sous l’effet de la luxure. L’image du beau corps nu d’une femme était omniprésente, s’imposant à toutes ses pensées.
Alors qu’il tentait de réprimer ses désirs charnels, son visage commença à rougir. Puis son nez se mit à saigner.
La femme se rapprochait de plus en plus de Han Sen, ce qui le poussa presque à crier et à appeler à l’aide. Les effets du champignon rouge étaient trop puissants. Zhu Ting était connu pour sa forte volonté, mais même lui n’hésitait pas à sauter sur un homme pour se libérer. On peut donc imaginer la puissance de ce champignon.
Han Sen n’osait pas ouvrir la bouche ou les yeux. Il craignait que s’il se mettait à parler, ou même à ouvrir les yeux pour regarder, son esprit perde tout contrôle au profit de la convoitise qui tentait de le conquérir.
« Partez. Bien que j’aime coucher avec des femmes, je ne le ferai qu’avec la femme que j’aime. Je ne suis pas totalement opposé à l’idée de consommer des pilules pour augmenter l’excitation, mais cela ne devrait-il pas être le travail d’une femme ? Comment pourrais-je les manger et devenir soudainement pervers ? Pars. Sors d’ici ! Sors d’ici, Yang Manli ! » Le cœur de Han Sen s’encourageait à ne pas céder, malgré la rébellion de son esprit.
Mais la femme continua à s’approcher d’Han Sen, semblant découvrir que quelque chose n’allait pas avec le comportement d’Han Sen. Elle marcha devant lui, essayant de le voir.
La femme s’approchait à grands pas, et Han Sen pouvait la sentir. C’était comme si tout son corps était en feu et que son nez jaillissait comme une fontaine.
Han Sen luttait contre le désir d’ouvrir les yeux, et il serra les dents pour les garder fermés. Il se mordit la langue jusqu’à ce qu’elle saigne, espérant que la douleur l’aiderait à repousser son désir. Du sang s’écoula de ses lèvres.
La femme fronça les sourcils, croyant que quelque chose avait mal tourné dans l’entraînement d’Han Sen. Elle pensa soudain que son entrée non invitée était le catalyseur de cette apparente erreur d’entraînement.
La femme se pencha et tendit la main pour tâter le pouls de Han Sen au niveau de son cou. Elle semblait impatiente de savoir ce qui était arrivé à Han Sen.
Mais lorsque ses doigts délicats touchèrent le cou de Han Sen, les vannes de son esprit furent perdues. Il eut l’impression que les doigts apportaient un feu, et cela lui fit ouvrir les yeux.
Une belle femme se tenait devant lui, et son corps était incroyablement raffiné. Elle portait une combinaison de combat blanche moulante. Les courbes de ses longues et épaisses jambes, ses fesses rebondies et ses gros seins étaient mis en valeur dans la combinaison, parfaitement sculptés, anguleux et courbés pour attirer l’attention de tout le monde et faire battre les cœurs.
Son visage délicat était aussi froid qu’élégant. C’était le visage de quelqu’un avec qui il était difficile de se rapprocher.
La femme se trouvait juste devant Han Sen, et ses lèvres s’entrouvrirent comme pour dire quelque chose.
Mais à ce moment-là, Han Sen n’entendit rien. Même si cette femme ne ressemblait pas à Yang Manli, elle était encore plus attirante, avec un corps et une personnalité qu’Han Sen appréciait encore plus. Han Sen perdit tout contrôle.
Une aura de malheur brillait dans les yeux d’Han Sen. Il tendit les mains et tenta d’attraper la femme.
La distance était suffisamment grande pour qu’elle puisse reculer d’un pas gracieux afin d’éviter ses mains lubriques.
Le visage de la femme ne changea pas. Elle se contenta de regarder Han Sen d’un air étrange.
Mais dans la seconde qui suivit, son visage se déforma. Elle n’arrivait pas à croire qu’Han Sen s’en prenait à elle.
La femme pensait qu’il lui serait impossible de le faire, mais il l’avait fait. En peu de temps, elle se retrouva dos à un mur et n’avait nulle part où aller.
Han Sen lui bloquait toutes les issues, et il lui était impossible de s’enfuir. Sous le choc, la femme devint incroyablement furieuse. Elle tendit la main pour frapper Han Sen, mais se retint rapidement. Elle savait qu’elle avait perturbé son entraînement et causé cette situation difficile. En ce moment même, ses yeux étaient rouges de sang, ce qui suggérait que quelque chose n’allait pas. Elle retira son poing.
Dès qu’elle hésita, Han Sen s’agrippa à la combinaison de combat de la femme. En quelques instants, la combinaison de combat conçue pour résister aux balles fut déchirée par les mains lubriques d’Han Sen. La succulente paire de gros seins blancs de la femme était maintenant exposée devant lui.
Han Sen se jeta sur la femme et la poussa contre le mur. Il serra d’une main l’un de ses seins géants, qu’une seule main ne pourrait jamais espérer tenir en entier, et son autre main descendit pour presser ses fesses fermes et pleines de bulles. Han Sen fit ensuite descendre ses lèvres pour sceller les siennes.
La femme ouvrit grand les yeux et son corps se figea. En l’espace de quelques secondes, Han Sen avait saisi et touché tout son corps voluptueux.
Une seconde plus tard, ses yeux étaient remplis du feu du chaos de la haine, et elle regarda Han Sen d’un œil meurtrier. C’était comme si son corps entier était passé en mode berserk. Son corps sembla émettre une lumière violette, et elle prit la forme d’une fée.
Pang !
Un puissant coup de genou se planta dans l’estomac de Han Sen, ce qui fit voler le babouin en rut à l’autre bout de la pièce. Puis la femme sauta et frappa Han Sen avec ses jambes en forme de hache de guerre alors qu’il était encore dans les airs. ( NdT : Bien fait pour lui, n’oubliez jamais le consentement mes chers lecteurs )
Avant même qu’il ne touche le sol, elle lui donna un nouveau coup de pied latéral.
Pang ! Pang ! Pang !
Les belles jambes étaient devenues des armes effrayantes qui frappèrent Han Sen une trentaine de fois. Et pendant tout le temps où il fut battu, à droite, à gauche, et même à terre, Han Sen ne toucha pas le sol.
Ses seins exposés sautaient et se balançaient à chaque coup de pied.
La femme savait que quelque chose n’allait pas avec Han Sen, ce qui l’aida à se calmer un peu. Elle se servit donc de ses mains pour tenter de dissimuler ses seins gélatineux et vacillants.