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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Une fois la réunion du conseil d’administration terminée, Mu Feichi s’assit sur sa chaise et feuilleta nonchalamment la pile de documents que Gu Baifan lui avait envoyée. Il n’avait pas encore l’intention de partir.
Même si les autres directeurs l’avaient entendu dire que la réunion était terminée, ils n’osaient pas partir parce qu’il était toujours là.
Gu Baifan s’assit à sa droite. Tout en rangeant les documents qu’il avait signés, il absorba les instructions et opinions supplémentaires des documents et les nota.
Il était rare que Mu Feichi vienne à l’entreprise. En général, il n’assistait qu’à la réunion mensuelle du conseil d’administration. Gu Baifan s’occupait de la plupart des autres questions.
S’il ne s’agissait pas d’une affaire urgente, Gu Baifan n’aurait pas empilé autant de documents à traiter. Il y avait beaucoup de choses à faire, et les directeurs craignaient d’avoir manqué quelque chose d’important, alors ils attendaient et n’osaient pas partir.
Lorsque Mu Feichi eut terminé le dernier document, il leva la tête et vit un groupe de personnes toujours assises dans la salle de conférence. Le stylo qu’il tenait dans sa main s’arrêta, et ses yeux sombres se plissèrent.
« Quoi, vous avez encore quelque chose à me dire ? Ou bien vous n’êtes pas satisfaits de mes décisions ? »
Les directeurs se regardèrent les uns les autres, consternés. La réputation de la Corporation Mu avait été entachée par les deux accidents d’ingénierie. La décision de Gu Baifan avait été approuvée par Mu Feichi, le PDG de la société. Comment pouvaient-ils avoir des objections ?
En tant que PDG, il n’était généralement pas présent, mais Gu Baifan était différent. C’était lui le responsable. L’offenser revenait à s’attirer des ennuis.
« Non… pas de problème. Nous avons juste vu que vous n’étiez pas encore partis, alors nous avons pensé que vous aviez d’autres instructions… »
« Oui, oui ! »
« … »
Gu Baifan retint son rire en regardant le groupe de directeurs. Ils étaient tellement choqués par les paroles de Mu Feichi qu’ils n’osaient même pas respirer bruyamment. Comme prévu, le PDG était plus que capable d’intimider ces vieux renards sournois.
Il savait que le jeune commandant le défendait. Après tout, cet homme avait toujours été protecteur envers ses subordonnés. Il ne laisserait pas tomber ceux qui lui étaient loyaux.
Cette bande de vieux renards sournois du conseil d’administration ne se souciait que des avantages qu’ils recevaient. Lorsque quelque chose se produisait, ils s’unissaient pour l’intimider. Mais devant le jeune commandant, ils étaient tous des tigres de papier. Après quelques mots de sa part, ils s’effondraient tous.
« Si vous n’avez pas d’objections, vous pouvez partir. J’ai encore des choses à discuter avec Baifan, alors je ne vous obligerai pas à rester pour manger avec nous. »
« Heh. heh…alors nous partons maintenant. »
Le groupe de directeurs se dispersa, ne laissant que Mu Feichi et Gu Baifan dans la grande salle de conférence.
Gu Baifan leva le pouce vers l’homme assis sur la chaise en bout de table. « Patron, vous êtes le meilleur. Si vous n’étiez pas venu aujourd’hui, ces vieux renards m’auraient dévoré. »
Mu Feichi lui jeta un coup d’œil et retroussa ses lèvres en un rictus. « Tu n’as pas peur de vaincre le maître avec tes exploits ? N’as-tu pas peur d’abuser du pouvoir que tu as entre les mains et de me voler la vedette en tant que responsable ? Je l’ai déjà dit. Quand je ne suis pas là, c’est toi qui es le responsable de l’entreprise. Tu n’as pas à te soucier de ce qu’ils pensent. La personne qui peut leur apporter plus d’avantages, ce n’est pas moi, c’est toi. »
Il avait toujours fait confiance aux personnes qui travaillaient pour lui, et depuis qu’il avait choisi d’être soldat, l’identité du PDG de l’entreprise lui importait peu.
Surtout maintenant que même sa petite fleur de pêcher avait choisi de se ranger de son côté. Il ne faisait que remplir son devoir en tant que dirigeant de la Corporation Mu. Il ne se souciait de rien d’autre, et tout son pouvoir avait été donné à Gu Baifan.
Ces vieux gars n’avaient qu’à réfléchir un instant pour comprendre que la personne qui contrôlait vraiment la situation et le pouvoir n’était pas Mu Feichi, mais Gu Baifan, le diacre qui était au-dessus de tout le monde.
« Merci pour votre confiance, Jeune Commandant… »
Il lui faisait confiance sans le moindre doute. Lorsqu’il était à son apogée, il lui avait pratiquement confié l’avenir de la corporation Mu… Il marchait sur des œufs et n’osait pas faire la moindre erreur, de peur qu’il ne le déçoive.
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