La Légende du Grand Sage | Legend of the Great Sage | 大圣传
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Chapitre 8 – Assister a un banquet de la trahison
Chapitre 7 – Prêter un grand serment Menu Chapitre 9 – La rage d’une personne ordinaire

Gardien Li dit, « Mais il doit manger. »

Liu Hu rétorqua, « Qui ne doit pas manger? »

Tout comme la sophistication vient avec l’âge, le chef de village Li n’était pas encore devenu sénile. Ses yeux s’illuminèrent. « Tu veux dire ? »

« S’il veut manger, il doit travailler. Y a-t-il encore quelqu’un dans le village qui puisse l’employer ? S’il travaille pour moi, ne pourrai-je pas prendre toute les dispositions nécessaire ? »

Le gardien Li vit l’admiration sur le visage du père et le fils se sentis satisfait. La nourriture était le besoin le plus élémentaire des gens. Il était impossible que la nourriture tombe du ciel.  Elle ne pouvait que pousser depuis le sol. Contrôler les terres revenait à s’emparer de l’Energie vitale des gens. Même un homme courageux serait réduit à néant s’il passait 3 jours sans nourriture. 

Gardien Liu avait déjà trouvé une parade. Il n’avait pas besoin de tuer Li Erlang. Il n’avait qu’à lui porter un coup et voir ce qui se passerait. S’il devenait utilisable après ça, ce ne serait pas un mauvais résultat.

Li Qingshan se réveilla de son rêve. Il n’avait aucune idée de ces stratagèmes. La seule chose qu’il voyait était un cerf couché dans la petite cour. Il rigola sans même remercier le bœuf noir, il dépeça et désossa le cerf. Cette fois, il avait préparé du sel pour préserver la viande au cas où il ne pourrait pas la finir avant qu’elle ne pourrisse.

Après avoir fait tout ça, il arriva au bord du ruisseau, lava son visage et rinca sa bouche avant de commencer une journée de culture.

Les jours suivants, il se réveillait avant même qu’il ne fasse jour et ne s’endormait que quand le ciel était noir. Il ne fit pas un pas en dehors de chez lui, complètement coupé du monde extérieur. Il s’entraînait tous les jours de sorte qu’il ne s’ennuyait jamais. 

Il travaille dur pour réaliser son rêve. A chaque pas qu’il faisait, à chaque progrès qu’il faisait, un tout nouveau monde semblait se dessiner devant lui.

 

Après qu’une douzaine de jours soient passés, Li Qingshan venait juste de terminer le cerf quand le chef du village perdit patience. Il n’avait pas réussi à dormir une seule nuit ces derniers jours. Toute les nuits, il demandait à ses 2 fils de veiller sur lui à son chevet, et ce n’est qu’alors qu’il arrivait à trouver le sommeil. A un âge aussi avancé, il n’arrivait pas à endurer tout ça. Il était sur le point de développer une sérieuse maladie, il alla rapidement discuter avec le gardien Liu. 

Gardien Liu était devenu terriblement inquiet par toute cette attente. Il voulait envoyer ses gardes à la maison de Li Qingshan pour le surveiller. Le premier garde rapporta que Li Qingshan buvait et mander de la viande tous les jours, et qu’il avait commencé à pratiquer les arts martiaux. Au départ il n’était pas convaincu mais les autres gardes rapportèrent les mêmes nouvelles. Par la suite, plus personne n’osa aller le voir.

La sorcière disant qu’il était possédé par les démons leurs traversa à nouveau l’esprit. Ce qui ajouta une couche de mystère et de terreur à la cour de Li Qingshan. Cependant, certaines personnes pensaient que Li Qingshan pratiquait assidûment les arts martiaux pour préparer sa vengeance. 

Voir comment le chef du village Li était prêt à fondre en larmes, gardien Liu fronçait les sourcils et pris une décision. « Invite le à un banquet. S’il vient, c’est qu’il est courageux. Si ne le fait pas c’est qu’il n’est qu’un lâche qui joue la comédie. »

Un carton d’invitation fut livré à Li Qingshan. Il tripota la grande invitation rouge. Dans un petit village comme ça, les mariages et les funérailles étaient normalement annoncés avec l’envoie d’un messager. Il était rare qu’ils envoient des invitations formelles comme celle-ci.

Il s’enfonça dans ses pensées. Rien de bon ne pouvait arriver à ce banquet. S’il y allait, il se jetterait dans un piège. Il ne s’entrainait que depuis une douzaine de jours. Il avait beaucoup progressé, mais c’était toujours difficile d’affronter plusieurs personnes avec seulement deux mains. 

Cependant, s’il n’y allait pas, la réputation qu’ils avaient eu tant de mal à se faire serait réduite à néant. Si d’autres personnes parlaient de lui, ils parleraient de comment il a été effrayé par un simple banquet. Cela ruinerait son nom. 

Une fois qu’il aurait montré sa faiblesse, les coups qui lui seraient portés seraient sans fin. Le mouvement du gardien Liu était vraiment bien conçu, le forçant à se retrouver entre le marteau et l’enclume.

Le bœuf noir demanda, « Tu t’en vas ? »

« Il se trouve que je n’ai plus rien à manger. Quelqu’un m’offre un repas, alors pourquoi n’irai-je pas ? Armer d’une simple lame, Guan Yunchang a assisté à un festin. Suis-je supposée être effrayée par une simple fête de village ? » Li Qingshan ria à voix haute tandis qu’un esprits héroïque se développait en lui 

« Qui est Guan Yunchang ? »

« Juste un héros dont j’ai entendu parler. » Li Qingshan se leva et déversa sa force dans ses deux bras, exécutant le Démon Bœuf Boucle ses Cornes. En même temps, il commença à expirer profondément, émettant doucement un son similaire au meuglement d’une vache depuis ses poumons. Il était comme un énorme buffle balançant ses cornes, prêt à affronter un adversaire au combat.

Le bœuf noir hocha la tête de satisfaction. Le poing du démon bœuf de Li Qingshan était sur la bonne voie, Il avait progressé à une vitesse terrifiante pendant tout ce temps. S’il évitait maintenant ce petit danger, cela nuirait définitivement à sa future cultivation. 

« Il se trouve que j’ai des dettes à régler avec quelqu’un et que cette affaire m’encombre encore. C’est l’occasion ou jamais. » Depuis le jour où Li Qingshan avait réglé ses dettes avec son frère aîné et sa belle-sœur, Il avait fait de rapides progrès avec la technique du poing du démon bœuf, ce qui prouvait que sont intuitions n’était pas qu’un simple sentiment. 

L’été était sur le point de se terminer, mais le soleil était toujours éblouissant. Dans la cour du gardien Liu sous quelques ormes, des tables avaient déjà été dressées pour le banquet. 

Un groupe d’homme âgés occupait déjà quelque table, déglutissant en regardant les tables d’alcool et de vaisselle. Seulement le gardien Liu pouvait s’offrir un banquet comme celui-ci ! Cependant, malgré leurs simplicités d’esprits de fermier il savait que ce repas ne serait pas gratuit. Gardien Liu avait déjà expliqué beaucoup de choses auparavant.

Quelque chose, quelque chose comme casser une tasse en guise de signal ? De toute façon, ils ne comprenaient pas très bien. Ils savaient seulement que si le gardien Liu devenait soudainement hostile, ils devraient commencer à utiliser leurs poings.

Bien qu’ils soient quelque peu réticents à se battre contre Li Qingshan, ils étaient tous les ouvriers agricoles du gardien Liu. Ils ne pouvaient pas se permettre d’offenser cette personne sur laquelle ils comptaient pour gagner leur vie. Li Erlang n’avait que quinze ans de toute façon, alors comment pouvait-il s’occuper d’autant de personnes ? En conséquence, tous les travailleurs qui le pouvaient vinrent, occupant plusieurs grandes tables.

Même pour certains d’entre eux qui ne supportaient pas de poser leurs mains sur Li Qingshan, ils ne pouvaient que le faire avec un peu moins de force pour jouer le jeu. Après cela, ils demanderaient à Erlang de s’agenouiller devant le gardien Liu et de s’excuser afin qu’ils puissent eux-mêmes souffrir un peu moins.

Les cigales bourdonnaient faiblement dans les arbres tandis que tout le monde s’impatientait de l’attente. Avec de l’alcool et de la nourriture qu’ils ne pouvaient pas toucher, c’était une véritable épreuve pour eux. La discussion couvrit les cris des cigales,

« Il est temps. Il a peur. Il ne viendra pas. Mangeons ! »

« Mais quand il s’agit de toi, tu n’as pas peur. Ne pas venir est la bonne décision. Il serait idiot s’il venait. »

Le gardien Liu semblait faire la sourde oreille. Il se contenta de sourire en se disant : « Tant qu’il sait qu’il a peur, il n’est qu’un enfant à moitié adulte. En fin de compte, il n’est qu’un enfant à moitié adulte.

« Il est là ! Il est là ! » Un jeune marcheur entre dans la cour en trottinant, couvert de sueur. « Li Erlang est là !

Comme si tous les habitants de la cour avaient été saisis par le cou en même temps, tous se turent. Les cris des cigales semblèrent résonner à cet instant.

Li Qingshan se tenait devant la porte du gardien Liu. Ses nerfs étaient également à fleur de peau. Tout était toujours plus facile à dire qu’à faire. La cour aux murs blancs et aux carreaux noirs ressemblait sérieusement à une petite tanière dangereuse. S’il n’y prenait garde, il pourrait y perdre la vie.

Il commença à envisager de battre en retraite. Il se dit qu’il n’était jamais trop tard pour se venger, qu’il s’agisse d’un jour ou de dix ans. Avec sa vitesse de progression actuelle, tant qu’il avait du temps – un an, non, un semestre, ou peut-être même trois mois – et qu’il parvenait à faire quelque chose avec son Poing du Démon du Bœuf de Grande Force, il n’aurait plus à craindre personne dans la cour.

Il se secoua soudainement l’esprit et chassa ces pensées. Il s’interrogea : « Li Qingshan, oh Li Qingshan, est-ce que tu disais n’importe quoi avec ce que tu as dit auparavant ? Tu n’as que l’audace de te retourner contre ceux qui sont plus faibles que toi ? Alors même si tu atteins des capacités d’une puissance inégalée, tu n’es qu’un lâche à l’intérieur. »

Toutes ces pensées lui vinrent à l’esprit en l’espace d’un instant. Li Qingshan inspira profondément et serra les poings. Son regard devint déterminé et il entra dans la cour avec détermination.



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