Je Scellerai Les Cieux | I Shall Seal The Heavens | 我欲封天
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Chapitre 801 – Nous nous rencontrerons à nouveau
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Livre 6 : La renommée qui fait trembler la neuvième montagne ; la voie de la véritable immortalité

Chapitre 801 – Nous nous rencontrerons à nouveau !

Le père et la mère de Meng Hao n’hésitèrent pas un seul instant. Tant que Meng Hao avait une chance d’aller mieux, ils étaient prêts à payer n’importe quel prix. Si ce prix était une perte de liberté, et qu’il leur fallait abandonner leur statut et leur prestige et aller sur la Planète des cieux du Sud pour la garder pendant 100.000 ans….

Alors ils étaient d’accord !

Ils quitteraient la planète et emmèneraient Meng Hao et sa sœur aînée avec eux. Ils allaient quitter le Clan Fang !

La veille de leur départ, toute la vieille génération du Clan Fang émergea pour les voir. Parce qu’ils ne pouvaient pas prendre avec eux quoi que ce soit qui soit contaminé par leur Karma, le père de Meng Hao fut forcé de tout laisser derrière lui.

La seule chose qu’il avait prise était une épée de fer.

Ils ne prirent pas les deux fruits du Nirvana de Meng Hao avec eux. Les aînés du clan, y compris le patriarche, choisirent de les garder en lieu sûr. Lorsque Meng Hao se rétablirait et reviendrait, les deux fruits du Nirvana lui appartiendraient.

Le père de Meng Hao ricana froidement en réponse à cela. Comment pouvait-il ne pas comprendre la véritable signification de cette directive ? A l’origine, il n’avait pas prévu de laisser les Fruits du Nirvana derrière lui.

« Très bien, les Fruits du Nirvana seront laissés ici avec le Chef de Clan » dit il, ses yeux scintillant d’une lumière tranchante. « Dans quelques années, Hao’er reviendra personnellement les récupérer ! » Sur ce, il jeta les précieux trésors qu’étaient les Fruits du Nirvana.

Bien sûr, ce que les anciens ne savaient pas, c’est que pour le père de Meng Hao, ces deux précieux trésors étaient en fait la source d’un chagrin incroyable.

Ils partirent quelques jours plus tard, emmenant Meng Hao et sa grande sœur avec eux. Depuis la dernière Renaissance Nirvanique, il était léthargique et quelque peu vide.

Lorsqu’ils arrivèrent sur la Planète des Cieux du Sud, ils se rendirent dans le lointain État de Zhao, sous le Mont Daqing, et s’installèrent dans le Comté de Yunjie. La sœur de Meng Hao ne resta pas avec eux. Elle se rendit dans les Terres de l’Est, où elle rejoignit la division des Terres de l’Est du Clan Fang, et se concentra sur la culture. Elle voulait laisser son père et sa mère seuls pour passer le reste des sept années avec son petit frère.

Pendant ces sept années, Meng Hao était en fait très heureux. Il devint progressivement très intelligent et commença à se concentrer sur les études. La veille de son septième anniversaire, un vent violet souffla à l’extérieur. Ses parents avaient le cœur brisé et étaient anxieux, mais pour lui sauver la vie, ils sont partis. Ils n’avaient pas d’autre choix.

Lorsqu’il se réveilla et commenca à pleurer, ses parents craquérent….

**

Meng Hao ouvrit les yeux. Les larmes qui coulaient sur son visage avaient trempé ses vêtements. La vision s’estompa et il vit son père et sa mère assis devant lui.

Il pouvait maintenant voir quelques cheveux blancs sur la tête de sa mère qui n’étaient pas là auparavant. Le visage de son père semblait plus vieux que par le passé.

Ils regardaient Meng Hao avec un amour qui faisait trembler son cœur.

Maintenant, il comprenait tout. Ses doutes étaient résolus. Ses questions avaient trouvé une réponse. Lorsqu’il voyait les événements qui s’étaient déroulés dans ses deux vies précédentes, ils semblaient être un rêve. Pourtant, il s’était réveillé, et pourtant, tout ce qui s’était passé pendant le rêve restait dans sa tête, et ne serait jamais effacé.

« Tribulation de la septième année….», pensa-t-il. « Mes parents ont accepté de garder cet endroit pendant 100 000 ans…. pour moi. 100 000 ans….» Meng Hao n’arrivait même pas à se faire à l’idée d’une période de temps aussi incroyable. Le sentiment tordu dans son cœur avait complètement disparu. Il ne se sentait plus lésé, et en fait, il ressentait un peu de douleur et de regret.

Ses parents ne méritaient pas d’être blâmés.

Ils avaient payé beaucoup, beaucoup trop et ne s’étaient jamais plaints. Ils n’avaient rien exigé de lui et n’avaient demandé aucune compensation. Ils voulaient seulement… qu’il puisse vivre.

Meng Hao trembla et les larmes commencèrent à couler sur son visage.

“Maman….” dit-il doucement. “Papa….”

Tremblante, sa mère s’avança et le prit dans ses bras. Elle pleurait elle aussi.

« Hao’er, tout va bien se passer. Tu as transcendé la tribulation. Tout ira bien….»

Le père de Meng Hao, qui était autrefois le fils aîné et le descendant direct du clan Fang, un Élu étonnant qui faisait encore l’admiration du monde extérieur, s’avança et entoura sa femme et son fils de ses bras.

« C’est du passé, Hao’er. C’est du passé maintenant….» Sa voix était un peu chevrotante, et il pleurait lui aussi. Ce n’était que la deuxième fois qu’il pleurait en tant qu’adulte.

La première fois, c’était lorsque Meng Hao avait vécu la Renaissance Nirvanique pour la seconde fois. Lorsqu’il avait vu son fils passer de sept ans à un nourrisson, lorsqu’il avait vu la douleur sur le petit visage de Meng Hao, lorsqu’il avait vu ses yeux devenir lentement apathiques… il avait pleuré.

« Et ma grande sœur… ? » demanda doucement Meng Hao. Il ne pourrait jamais oublier l’image de sa grande sœur sévère le protégeant dans sa seconde vie.

Il n’oublierait jamais non plus les mots qu’elle avait prononcés.

« N’aie pas peur petit frère, ta grande sœur est là pour te protéger !»

En pleurant de joie, sa mère répondit : « Elle est en méditation isolée dans les Terres de l’Est depuis un certain temps. nous attendrons qu’elle émerge, et nous pourrons alors nous réunir tous ! »

« Et grand-père Meng et grand-père Fang… ? » demanda Meng Hao.

Lorsqu’il posa la question, son père resta silencieux un moment. Le cœur de Meng Hao se mit à battre la chamade. Il se souvint que ses deux grands-pères étaient partis ensemble à la recherche d’un étranger.

L’étranger était venu, mais ses deux grands-pères n’étaient jamais revenus.

Après un long moment, son père dit : « Tout a un prix. Les lampes de vie de ton grand-père Meng et de ton grand-père Fang brûlent encore. Ils sont toujours en vie, mais… nous ne savons pas où ils sont. »

Meng Hao resta assis en silence, et son cœur se serra douloureusement. Maintenant qu’il connaissait la raison de tout, il se sentait profondément coupable vis-à-vis de ses deux grands-pères.

Sans eux, cet Outsider ne serait jamais apparu, et il serait depuis longtemps retourné à la poussière, ne laissant derrière lui que quatre Fruits du Nirvana.

C’était à cause de lui que ses deux grands-pères n’étaient jamais revenus.

De plus, ses parents étaient coincés à garder la planète pendant 100 000 ans. En y pensant, Meng Hao se sentit encore plus mal. Il regarda ses parents, et bien qu’il ne dise rien, ses sentiments étaient déjà profondément gravés dans son cœur.

Il ne pourrait jamais rembourser la gentillesse de ses parents et de sa famille.

Le Patriarche Démon de Sang ne se réveilla jamais, et il fut bientôt temps pour Meng Hao de partir avec son père et sa mère. Son père et sa mère firent face au Mont Démon de Sang, se serrèrent les mains et s’inclinèrent profondément.

Quelques jours plus tard, alors que les travaux de restauration étaient bien avancés dans le Domaine du Sud, Meng Hao et ses parents partirent. Avant de retourner dans les Terres de l’Est, ils allèrent rendre visite à son maître, le Démon Pilule.

Sa mère et son père étaient très reconnaissants pour tout ce que Demon avait fait, et lui offrirent même des cadeaux coûteux. En réponse, le visage de Démon s’assombrit. Peu importe qu’il soit confronté à des personnes aux bases de culture puissantes, il refusa d’accepter les cadeaux.

« Meng Hao est mon disciple ! Comment pourrais-je accepter des cadeaux de votre part ?» dit-il.

Le père de Meng Hao joignit les mains et s’inclina profondément devant lui, puis il envoya un brin de son Dao, qui se solidifia à l’intérieur du corps du Démon Pilule et provoqua un tremblement à travers lui.

Un tel Dao Volonté était quelque chose de très important pour Demon des pilules, et l’aiderait à vérifier son chemin de culture.

« Quelle impolitesse de notre part” dit le père de Meng Hao. “Pardonnez-moi, Grand-Maître. Je vous prie d’accepter cette parcelle de volonté du dao. Hao’er n’est pas né sur les terres des Cieux du Sud, et le destin immortel de cette période de dix mille ans ne peut donc pas lui appartenir. Grand maître, j’admire beaucoup vos aspirations concernant le Dao. Lorsque votre véritable Tribulation Immortelle arrivera, j’agirai personnellement en tant que Protecteur du Dao pour vous ! »

Ils restèrent dans la Secte du Destin Violet pendant plusieurs jours. Chu Yuyan évitait continuellement Meng Hao, ce qui le fit soupirer. Cependant, il ne força pas les choses, et finit par partir avec ses parents. Ils allèrent rendre visite au Patriarche Song, puis quittèrent finalement le Domaine du Sud.

Lorsqu’ils se transformèrent en faisceaux de lumière prismatique qui s’éloignèrent au loin, Chu Yuyan se tenait fièrement sur un pic de montagne de la Secte du Destin Violet. Elle ne disait rien, mais restait simplement là, l’air désolé. Lorsque le Démon de la Pilule l’aperçut, il soupira.

C’est ainsi que Meng Hao quitta le Domaine du Sud avec ses parents.

En chemin, Meng Hao mentionna qu’il voulait s’arrêter à la Mer de la Voie Lactée pour chercher cette vieille tortue qu’est le Patriarche Reliance. La mère de Meng Hao secoua la tête en souriant.

« La tortue dont tu parles est partie il y a longtemps. Elle n’est plus dans les terres des Cieux du Sud.»

Meng Hao resta bouche bée, puis une expression haineuse apparut sur son visage. “C’est une bonne chose qu’il soit parti si vite,” se dit-il, “sinon je l’aurais traqué et lui aurais montré une chose ou deux !”

Pendant ce temps, dans le ciel étoilé….

Une énorme tortue dérivait parmi les étoiles. Elle portait un continent entier sur son dos, sur lequel existaient d’innombrables vies, y compris de nombreux cultivateurs et sectes.

Bien sûr, ils ne se rendaient pas compte qu’ils flottaient parmi les étoiles. Lorsqu’ils levèrent les yeux, ce qu’ils virent fut un ciel produit par magie.

La tortue n’était autre que le Patriarche Reliance. Il avait la tête rentrée dans sa carapace et fredonnait un petit air. Il avait l’air incroyablement heureux et fier de lui.

« Heh heh heh ! Le Patriarche est encore une fois le plus incroyable ! Maintenant que j’ai fui ici, ce petit bâtard ne pourra plus jamais me retrouver ! »

« Hahaha ! Désormais, mon avenir est aussi illimité que la mer et le ciel ! Le patriarche est enfin libre ! »

« Voyons comment ce petit salaud réagira lorsqu’il découvrira que je ne suis plus sur la planète. Il va être frappé de stupeur ! Hahaha !» L’idée que Meng Hao aille le chercher dans la Mer de la Voie Lactée, et qu’il soit incapable de le trouver, fit instantanément monter le moral du Patriarche Reliance encore plus haut. Il continua à se dire qu’il était bien plus intelligent que Meng Hao.

« Tu veux que le Patriarche soit ton Protecteur du Dao ? C’est impossible ! Ai… C’est la faute de ces vieux bâtards de la Ligue des Scelleurs de Démons. Ils ont dû m’endommager le cerveau d’une manière ou d’une autre. Comment se fait-il que je n’ai pas eu l’idée de m’envoler de la Planète ? ! »

« Cependant, mieux vaut tard que jamais. Maintenant que j’ai réussi à m’envoler des cieux du Sud, j’ai l’impression d’être devenu plus intelligent ! »

« Aiyaaa, où dois-je aller maintenant ? Ah, ça n’a pas vraiment d’importance. Je me souviens qu’il y a des années, j’avais une bien-aimée sur la planète Victoire Est. Je me demande comment elle va après toutes ces années ? Je devrais aller voir mon ancienne chérie.» Soupirant d’émotion, le Patriarche Reliance vacilla et se dirigea vers la planète Victoire Est, emportant l’État de Zhao avec lui.

Tout en volant, il fredonnait sa petite musique, se sentant extrêmement heureux….

Quelqu’un d’autre filait à toute allure dans le ciel étoilé. C’était un vieil homme fou qui n’était clairement pas un Immortel. Cependant, pour une raison ou une autre, il émanait un qi immortel puissant, et était capable de voler parmi les étoiles.

“Ascension Immortelle…. Ascension Immortelle….” Alors que sa voix résonnait, une étrange transformation semblait se produire. Son visage était ancien pendant un moment… mais il avait soudainement l’air jeune.

Cependant, le vieux visage et le jeune visage étaient différents l’un de l’autre. Il s’agissait de deux personnes différentes !

Il s’agissait du 10ème Patriarche du Clan Wang. Quant à la transformation de son apparence… Si Meng Hao était ici, il reconnaîtrait ce jeune visage. Ce n’était autre que… Wang Tengfei, dont l’âme avait été engloutie par son ancêtre !

Pendant ce temps, deux silhouettes apparurent à la frontière entre les Terres du Nord et les Terres de l’Est, avançant furtivement. L’un d’eux était un jeune homme en robe noire qui avait l’air délicat et joli, presque comme un érudit. En y regardant de plus près, il ressemblait à Meng Hao. Cependant, il y avait une expression perverse dans ses yeux qui gâchait complètement l’image.

A côté de lui se trouvait un homme grand et gros, qui marmonnait de temps en temps des plaintes.

« Courir, courir, fuir. Tout ce que tu sais faire, c’est fuir. Je te le dis depuis le début, c’est mal. C’est immoral ! C’est très, très éhonté ! Nous n’aurions jamais dû fuir à l’époque…. Nous sommes finis. Complètement fini ! Meng Hao est devenu incroyablement puissant…. Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Qu’est-ce que le Seigneur Troisième est censé faire maintenant ? »

“Ferme ta gueule !” répondit hautainement le jeune homme en regardant le gros du coin de l’œil. « Seigneur cinquième n’a encore rien dit, pourquoi agitez tes gencives ? Qu’est-ce que tu veux ? Laisses-moi te demander si tu sais ce qui vient après trois ? Sais tu compter jusqu’à cinq ? »

« Eh bien, le Seigneur Cinquième le peut !»

« Ayez foi dans le Seigneur Cinquième, gagnez la vie éternelle ! Le Seigneur Cinquième vous emmène dans les Terres de l’Est ! Avec cette plume tombée du ciel, nous allons définitivement pouvoir vivre la belle vie !» Le jeune homme secoua son corps à la manière d’un oiseau qui redresse ses plumes.

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