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Chapitre 660 – Script : OK ; Cameramen : OK ; Acteurs : En cours !
Chapitre 659 – Comment peut-on avoir une vie heureuse sans jamais chercher la mort ? Menu Chapitre 661 – Oui, nous nous sommes rencontrés sur Internet

Le cri de Triple Impétueux au Sabre Fou était si perçant que Brume Pourpre Fluviale décida de lui coller un torchon dans la bouche pour le faire taire.

– « Hmmmmm ! » continuait-il, ne voulant pas abandonner. Il trouvait cela injuste. Sans le fait que sa puissance avait été scellée et réduite au minimum, jamais quelqu’un comme lui, au sommet du Cinquième Rang, n’aurait pu être suspendu par les pieds au plafond !

– « Ami Daoïste Triple Impétueux, je dois m’occuper de votre maladie mortelle, » déclara le Maître Praticien. Après quoi, il commença à mélanger plusieurs liquides. Ceux-ci étaient généralement de couleur noire, rouge et verte, avec quelques nuances de violet et un peu de bleu également. Lorsque toutes les couleurs se mélangèrent, elles donnèrent naissance à quelque chose d’effrayant.

Triple Impétueux au Sabre Fou parut terrifié. Puis il communiqua avec la Technique de Transmission Vocale Secrète. Ses forces scellées, il ne pouvait pas faire grand chose de plus. « Frère Maître Praticien, que faites-vous ? ».

– « C’est très simple. Je vais vous guérir, Frère Triple Impétueux. Vous n’avez pas à vous inquiéter. Le remède n’est pas amer et vous ne chercherez plus la mort après l’avoir pris. »

– « Non ! Non ! » Il se débattait et se tortillait de toutes ses forces, comme s’il était sur une balançoire. « Si quelqu’un ne cherche pas la mort, quelle est la différence entre lui et un poisson mort ? Je préfère mourir plutôt que d’arrêter ! Je ne prendrai pas ce médicament ! »

– « J’ai bien peur que vous n’ayez pas voix au chapitre. Brume Pourpre Fluviale, maintenez notre ami. Ha. Vous êtes déjà un homme, un adulte, dois-je vraiment vous forcer à prendre votre médicament comme si vous étiez un enfant ? Un bon médicament est aussi amer qu’il est efficace. »

– « Frère Maître Praticien, ne venez-vous pas de dire que le médicament n’était pas du tout amer ? Vous m’avez menti !? »

– « Héhéhé ! » Le Maître Praticien rit doucement en s’approchant de Triple Impétueux avec un grand bol rempli de liquide médicinal.

Brume Pourpre Fluviale joua son rôle et ôta le torchon de la bouche de leur patient. Ensuite, elle maintint sa tête en place, l’empêchant de bouger.

– « Ami Daoïste Triple Impétueux, soyez un bon garçon et buvez votre médicament, » reprit le Maître Praticien en hochant la tête d’un air satisfait. Les petites clochettes attachées à ses cheveux émettaient continuellement leur tintement clair.

– « Jamais ! Je suis le redoutable Sabre Fou ! Si je dis que je n’en boirai pas, je n’en boirai pas ! »

– « Héhé. » Le docteur tendit la main et fit un sceau. L’instant suivant, le liquide s’éleva dans les airs comme s’il était vivant, se dirigeant vers la bouche de sa cible. Il utilisait une technique de préparation de pilules. Pendant le processus, le cultivateur devait fréquemment contrôler l’écoulement de la solution et la pousser à se déplacer rapidement dans son four à pilules. Ainsi, le Maître Praticien la maîtrisait à la perfection. Même si Triple Impétueux était suspendu la tête en bas, le liquide pouvait facilement remonter dans son estomac.

– « Frère Maître Praticien, allez-vous vraiment me forcer à boire ce truc ? Dans ce cas, je me dois de vous informer que j’ai à ma disposition une compétence unique. Si je devais l’utiliser, nous franchirions un malheureux cap. Par conséquent, il serait plus sage que vous acceptiez simplement de me re… Hmmm ! » Il n’avait pas fini de parler lorsque le docteur lui versa impitoyablement sa potion dans la bouche. Le liquide ignora la gravité et se retrouva dans son système digestif. Son visage devint vert. « Pouak ! C’est amer ! C’est quoi ce goût horrible… »

Un bon médicament a un goût amer ? Ce n’était pas suffisant pour décrire ce liquide. Son amertume était si prononcée que même sa langue picotait, engourdie.

Son tortionnaire lui expliqua : « C’est un remède que j’ai spécialement préparé à votre intention. C’est une drogue qui peut supprimer l’excitation. Après y avoir réfléchi pendant un moment, je suis arrivé à la conclusion que vous tendez toujours le bâton parce que vous êtes constamment surexcité, et donc parce que vous ne pouvez vous empêcher d’agir de manière irrationnelle. Cette potion vous aidera à la contenir, réduisant ainsi considérablement votre tendance à tutoyer la Faucheuse. »

Triple Impétueux au Sabre Fou pâlit immédiatement. Il avait l’impression que le monde avait perdu ses couleurs.

En d’autres termes, ses pulsions suicidaires étaient désormais écrasées ?

Quel médicament effrayant !

– « Frère Maître Praticien. Vous êtes, contre toute attente, un si méchant homme. Vous l’aurez voulu. Maintenant, je n’aurai pas d’autre choix que d’utiliser ma compétence ultime. »

Son interlocuteur haussa les épaules en réponse.

Triple Impétueux au Sabre Fou tourna la tête et observa de près Brume Pourpre Fluviale. « Vous savez… Je dois vous dire quelque chose. Je vous aime ! À partir d’aujourd’hui, je vous ferai la cour. Je suis sûr que nous nous marierons très bientôt. À ce moment-là, ce stupide Maître Praticien n’aura d’autre choix que d’aller dans un coin et de pleurer tout seul. Alors ? Voulez-vous sortir avec moi ? »

– « Non, » refusa-t-elle sans hésiter.

– « Comme prévu, cela n’a pas fonctionné. » Il était étrangement très calme. « Comme je le pensais, Brume Pourpre Fluviale est profondément amoureuse du Maître Praticien. »

– « Tout le monde dans le Groupe des Neuf Provinces #1 est au courant. » Elle se couvrit la bouche pour sourire. Personne ne s’en était aperçu, mais ses yeux étaient devenus d’un violet effrayant.

– « Une relation amoureuse entre maître et disciple doit être vraiment excitante, » continua Triple Impétueux au Sabre Fou.

– « … » Le Maître Praticien resta muet. Il voulait vraiment fouetter cet idiot !

– « Dans ce cas, Brume Pourpre Fluviale, passons un marché ! Je peux vous garantir que vous épouserez le Maître Praticien et que vous consommerez votre union d’ici un an ! Alors ? Vous devez être consciente de mes compétences. Avec mon aide, il se prosternera bientôt devant vous, il vous épousera même volontairement. Il vous sera fidèle à jamais, il ne vous quittera pas ! Si vous me relâchez maintenant, vous obtiendrez son corps et son cœur, au plus tard dans un an ! »

L’encéphalogramme du docteur s’aplatit. Il tendit rapidement les mains pour le faire taire.

– « Pour être honnête, mon intérêt est piqué, » avoua-t-elle. « Mais j’ai peur de devoir refuser. »

Si elle avait besoin de l’aide de Triple Impétueux pour conquérir le Maître Praticien, cela ne signifiait-il pas que son charme était insuffisant ? Cette seule raison était suffisante pour justifier le rejet de cette proposition.

Leur prisonnier était étonné. « Hein ? Mais non ! Hey, pourquoi ne suivez-vous pas le script ? »

– « Même sans votre aide, il sera à moi, tôt ou tard. »

– « … » Le Maître Praticien ne savait pas comment réagir.

– « Bon sang ! Ce n’est pas comme ça que les choses étaient censées se passer ! Brume Pourpre Fluviale, réfléchissez-y. Si vous ne coopérez pas avec moi, je mettrai en colère un groupe de jeunes fées dès que j’aurai retrouvé ma liberté. Je leur demanderai de courir après votre bien-aimé ! À ce moment-là, vous regretterez certainement votre décision ! »

Elle rit méchamment à sa menace proférée sur un coup de tête et répondit : « Dans ce cas, vous ne retrouverez jamais votre liberté. »

Un frisson le parcourut immédiatement. « Hey, je plaisantais ! J’ai parlé sans réfléchir. Ça ne compte pas. Je ne le pensais pas. S’il vous plaît, oubliez tout ce que j’ai dit ! »

– « Héhé ! »

Le Maître Praticien, de son côté, se tenait le menton. « Le médicament guérissant de la quête de la mort n’a pas fonctionné ? »

Le médicament guérissant de la quête de la mort avait été ce fameux bol. À première vue, il n’avait eu aucun effet. Même après l’avoir pris, Triple Impétueux avait déjà tendu le bâton pour se faire battre à plusieurs reprises !

L’état de son mal était-il trop avancé ? La puissance du remède était-elle insuffisante ? Ou peut-être qu’il n’avait pas encore trouvé la véritable cause de sa maladie.

❄️❄️❄️

Durant la nuit, personne outre les guerriers oursins n’était venu.

Song Shuhang demanda au Vénérable Blanc de lui faire un bilan complet. Cependant, il ne trouva ni malédiction, ni trace d’attaque mentale. Il n’y avait aucune nouvelle marque sur son corps en dehors de celle du Tueur d’Oursins. De plus, le Vénérable ne remarqua rien d’anormal avec son corps.

Tôt le matin.

Song Shuhang frotta la zone entre ses sourcils et se prépara à commencer ses exercices matinaux.

Mais juste à ce moment-là, Gao Moumou et le Grand Maître Hirondelle-Nuage arrivèrent.

– « Shuhang ! » dit son ami avec enthousiasme. Même s’il n’avait pas dormi de la nuit, il était toujours plein d’énergie. Derrière lui, le Grand Maître était dans le même état.

– « Il est encore très tôt. Qu’est-ce qu’il se passe ? »

– « Le Grand Maître et moi avons terminé le scénario du film. » Enthousiaste, il lui tendit la version imprimée.

– « Ah ? » Le Roi Guerrier était abasourdi. Il a fini d’écrire l’intrigue du jour au lendemain, et le Grand Maître Hirondelle-Nuage l’a même adaptée ? Quel genre de drogue ont-ils fumé ?

Song Shuhang prit la liasse, encore quelque peu surpris, et commença à la parcourir.

Il s’agissait de description de scènes avec l’ajout des dialogues. Un pavé plutôt indigeste.

– « Gao Moumou, n’as-tu pas la version “histoire” ? »

– « Oui, sur mon ordinateur. » Il lui tendit son ordinateur portable avec un air complaisant.

Il l’accepta et dit : « Dans ce cas, je vais d’abord retourner dans ma chambre et y jeter un œil. »

Il ne s’était pas attendu à ce que ces deux-là pussent terminer aussi vite. Cela ne signifiait-il pas qu’ils pouvaient se préparer à tourner ?

Il ne leur restait plus qu’à contacter les Aînés du Groupe des Neuf Provinces #1 pour trouver les professionnels du cinéma et des acteurs.

L’Aîné Blanc devrait être plutôt content de la tournure des événements, n’est-ce pas ?

Sur ce, l’ordinateur dans les mains, il partit en direction de sa chambre.

Mais après un pas, son téléphone portable sonna.

Il le regarda et découvrit qu’il s’agissait d’un numéro qu’il ne connaissait pas. « Allo ? »

– « Bonjour, excusez-moi, êtes-vous Monsieur Song Shuhang ? »

– « Oui, c’est moi. »

– « Bonjour, je suis membre de l’équipe de production de Monsieur Jacob. Un certain Monsieur Ling Die nous a demandé de vous aider à tourner un film. Nous nous dirigeons déjà vers la région de Jiangnan en ce moment même. Monsieur Song Shuhang, pouvez-vous nous dire où vous rejoindre ? »

– « … » L’équipe de production de Monsieur Jacob ? Ce nom me semble familier ! Hein ? Attendez un instant, n’est-ce pas le nom de ce très célèbre réalisateur ? Il s’est récemment rendu dans la ville de Wenzhou pour tourner une scène sur la montagne Niuding avec son équipe. Un certain Monsieur Ling Die leur a demandé de m’aider ? Ce doit être le père de Douce Plume, le Vénérable Papillon Spirituel, j’imagine.

Ce Vénérable était un Aîné très patient, doux, toujours prêt à aider les autres. Song Shuhang ne lui avait même pas demandé son assistance, pourtant il avait décidé de lui envoyer une équipe de renommée internationale de lui-même. L’étudiant ne savait vraiment pas comment le remercier.

Bref, il donna l’adresse de la villa de Yu Jiaojiao.

– « Très bien, Monsieur Song Shuhang. Nous arriverons chez vous dans environ une heure et demie. Avez-vous déjà le script ? »

Le jeune homme regarda le scénario entre ses mains ; par coïncidence, il l’était. « Oui, j’ai déjà le script. »

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