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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Emperor Penguin
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« Ces satanés flammes, j’ai cru que j’allais devenir chauve. »
Murakan forma de l’énergie spirituelle dans sa paume et grommela en se coiffant.
Étonnamment, ses cheveux brûlés redevinrent normaux en absorbant l’énergie spirituelle.
« Pourquoi as-tu utilisé ton corps au lieu d’utiliser ton énergie spirituelle ?
– C’est vrai, pourquoi n’y ai-je pas pensé ? Bon sang, je suppose que j’étais trop anxieux à ce moment-là.
– Hm… Quoi qu’il en soit, tu as traversé beaucoup d’épreuves. Tu viens de faire quelque chose d’important pour l’histoire de la magie. Même si je suis le seul témoin.
– Si quelqu’un dit qu’il écrit une biographie sur toi, assure-toi qu’il y inclut ce que j’ai fait aujourd’hui.
– Bien sûr. »
Anneau de flammes éruptives du massacre de l’impératrice de la magie Forme finale.
Les yeux de Jin étincelèrent tandis qu’il tenait le tome magique.
Dans sa vie précédente, il avait accès à toutes sortes de tomes magiques rares grâce à Valeria. Et dans sa vie actuelle, il possédait même les tomes magiques de Tzenmi et de Kiddard Hall qu’il avait lui-même intégrés à son corps.
L’héritage de Liol Zipfel était un véritable chef-d’œuvre dans le monde de la magie.
Il s’agissait de la plus grande œuvre d’une personne qui n’était pas seulement la plus forte de son temps, mais qui était toujours citée lorsqu’on parlait du plus grand mage de l’histoire.
En tant que mage, il serait difficile de vivre quelque chose de plus joyeux que cela.
Il avait envie de l’ouvrir tout de suite, mais pour l’instant, il le rangea soigneusement.
Avant que sa joie ne s’estompe, il entendit soudain un faible gémissement.
« Ugh…
– Chukon ? »
Chukon Tolderer.
Contrairement à Susan, dont le cou avait été complètement sectionné, Chukon semblait avoir réussi à s’accrocher à la vie.
Il avait jeté un bouclier protecteur pour protéger son cœur au moment où le chef avait avancé son épée.
Mais en y regardant de plus près, il semblait que ce bouclier n’avait prolongé sa vie que pour un court instant.
Le bouclier n’avait servi qu’à retarder brièvement sa mort, car son visage était déjà devenu bleu et il n’était plus qu’un cadavre.
L’issue du conflit étant décidée, Jin demanda au vaincu ce que le vainqueur avait l’habitude de faire.
« Chukon Tolderer, un dernier mot ? »
Toux, toux.
Chukon, qui vomissait et écumait du sang, avait un regard sombre.
C’était normal puisqu’il avait été frappé par l’épée de son chef devant l’ennemi.
« Mon… Mon… tome… magique. »
Les quelques mots qu’il parvint à peine à prononcer l’indiquèrent clairement.
Il voulait laisser son héritage derrière lui, comme Liol.
Aucun mage ne voulait que les exploits uniques qu’il avait réalisés tout au long de sa vie disparaissent sans laisser de traces.
De plus, puisqu’il avait trouvé la mort après avoir été trahi, il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il devait au moins transmettre son tome magique à l’ennemi.
« Où est-il ?
– Éternel… Troisième, Verrou de lave. »
Le Stockage Éternel, troisième entrepôt, et le mot de passe était Verrou de lave.
Sur ces mots, Chukon franchit les portes de la mort.
Jin ferma les yeux sombres et déconcentrés de Chukon.
« S’il se trouve dans le troisième entrepôt de l’Entrepôt éternel, il doit avoir une grande valeur. En tout cas, la magie défensive était bonne en soi. »
Murakan parla en haussant les épaules.
Ni Jin ni Murakan n’éprouvaient de pitié particulière parce qu’il avait laissé son tome magique derrière lui.
Après tout, ce n’était probablement pas la seule expérience sur des civils à laquelle il avait participé. Ils pensaient que Chukon devrait être reconnaissant qu’ils aient au moins écouté ses dernières paroles.
« Allons-y. »
Ils entrèrent rapidement dans le château en ruine.
Ils devaient maintenant retourner au Saint Royaume de Vankella avec Mertual et les survivants, régler les événements de la journée et livrer leur prochaine bataille.
‘L’identité de Kinzelo a été découverte. Mais je n’arrive même pas à savoir qui est ce chef des salauds. Est-ce un démon comme l’a dit Murakan ?’
La capacité de former du fer.
Il n’avait jamais entendu parler d’une telle chose.
Même si l’on passait outre le fait qu’il avait fabriqué une épée, il était impossible d’imaginer qu’il était également capable de se déplacer dans l’espace.
Il était certain que le chef était un être qui avait vécu plus de mille ans.
Non, il existait peut-être depuis plus longtemps encore, à l’époque où la Tribu des Illustres Légendes régnait sur le monde.
‘Essayer de restaurer l’Illustre Tribu des Légendes est sans aucun doute le travail du chef. Il connaît aussi l’existence de mes frères. S’il a sauvé Joe, c’est probablement parce qu’il est absolument nécessaire à la restauration.’
Et il avait certainement une relation avec Temar.
La réaction de Murakan aux paroles du chef – « C’est toi qui es devenu fou, pas Temar » – était vraiment anormale.
Il avait perdu tout sens du raisonnement, comme s’il était quelqu’un qui ne voulait pas affronter son passé.
Alors qu’il était avec Murakan, Jin lui avait demandé pourquoi il s’était battu avec Temar.
Murakan ne semblait pas vouloir parler de lui, alors Jin ne posa pas d’autres questions.
‘Ce salaud racontera l’histoire en son temps. Si j’ai besoin de savoir quoi que ce soit à propos de Temar, c’est-à-dire…’.
C’est sur cette pensée qu’il entra dans le château.
Contrairement à ce qu’il avait trouvé plus tôt, le château était sérieusement endommagé à plusieurs endroits.
C’était tout à fait normal puisque les attaques sans merci de Murakan s’étaient poursuivies pendant si longtemps.
Après avoir déblayé les pierres cassées qui s’étaient amoncelées comme une montagne, il se dirigea vers le laboratoire où se trouvait Mertual.
Dans le laboratoire où la magie d’explosion avait fait effet, il ne restait plus aucune installation liée à l’expérience.
Tout était cassé et des débris roulaient autour de lui.
Il ne serait pas facile de trouver la porte d’entrée secrète dans cet état.
« Mertual ! Mertual Scylla !
– Je suis là… !
– Je suis là ! »
Les voix lointaines d’hommes inconnus, qui n’étaient pas Mertual, se firent entendre.
Trouvant la source du son, ils poussèrent les décombres et arrachèrent tout le plancher.
Lorsque le passage secret fut ouvert, ils virent apparaître les visages terrifiés et larmoyants des citoyens survivants et l’injecteur de magie que Jin avait déplacé.
Mertual était également là, ses deux mains uniformément jointes devant sa poitrine, les yeux fermés.
« …La prêtresse nous a sauvés et est maintenant retournée dans les bras d’Ayula.
– S’il vous plaît, ramenez le corps de la prêtresse dans son pays d’origine. »
Mertual avait puisé dans ses dernières forces vitales et injecté du mana dans les citoyens, retournant ainsi auprès d’Ayula.
Elle avait accompli son devoir de prêtre.
‘Tout d’abord, puisqu’elle a dû mourir pour les sauver, est-ce la raison pour laquelle elle nous a demandé d’attendre si ardemment ?’
Même si Mertual n’était pas une guérisseuse, mais une ‘sainte’, la raison de sa mort était la même.
‘Des traces de l’expérience sont restées sur tous les corps des sujets.’
Ils avaient soit un cœur de lumière qui dépassait de leur corps, soit un seul bras golemifié, soit une queue.
Comme ils étaient tous dans un état si critique qu’ils ne pouvaient plus être considérés comme des humains ordinaires, elle n’avait pas d’autre choix que de renoncer à sa force vitale pour les sauver.
« Elle m’a demandé de vous remettre ceci. Que nous devions le remettre à Sa Majesté, le saint roi… »
Alors que Jin retirait sa robe et en recouvrait le corps de Mertual, un citoyen lui tendit un livre et un pendentif.
C’était le pendentif de Mertual, et le livre était un journal.
Après avoir reçu les ordres du Saint Roi et espionné l’Association de Magie Noire, elle avait risqué sa vie chaque jour pour enregistrer la réalité de cet endroit.
« Sortons. Rentrons, tout le monde. »
* * *
Le dernier jour de l’avènement.
La capitale de Vankella était baignée d’un soleil éblouissant, comme si Ayula leur avait accordé une bénédiction.
Au milieu de la foule rassemblée sur la place, un immense carrosse d’un blanc pur se dressait.
On pouvait voir les faux McLan et Rani debout dans le carrosse, saluant les gens.
Les trente membres des Paladins du Bouclier d’Or entourant le carrosse blanc pur, qui étaient là pour le protéger, et la multitude de prêtres derrière le carrosse étaient une grande attraction touristique pour ceux qui venaient assister au Festival de l’Avent.
Il n’y avait littéralement pas d’espace pour faire un pas sur la place.
Les sujets, les citoyens de tous les pays et les nobles qui s’étaient rassemblés pour recevoir la consécration du Saint Roi attendaient tous que la cérémonie commence.
« Saint Roi, Votre Majesté !
– Votre Majesté ! »
De nombreux sujets étaient si émus à la vue du Saint Roi McLan qu’ils criaient à tue-tête.
Il s’agissait principalement de membres de la classe inférieure souffrant de maladies graves.
Pour les malades et les pauvres, la cérémonie de consécration était une grande chance et l’espoir de pouvoir continuer à vivre.
En effet, si l’on recevait la consécration, on pouvait échapper à la maladie.
Cependant, comme le pouvoir sacré du saint roi était limité, peu de gens pouvaient bénéficier de la chance du saint royaume de Vankella pendant le festival de l’Avent.
Une cinquantaine de personnes recevaient la bénédiction directement de la puissance divine du Saint Roi McLan, tandis que les autres recevaient simplement des bénédictions verbales.
Bien que cette dernière n’ait aucune influence sur leur destin, un nombre incalculable de personnes souhaitaient s’entretenir avec le roi.
Bientôt, le saint roi abaissa la main qu’il agitait, et la place bruyante de la ville devint instantanément silencieuse.
« Tout d’abord, je voudrais exprimer ma gratitude à vous tous, chers enfants d’Ayula, qui êtes venus du monde entier pour me voir. Je suis le Saint Roi McLan. »
Woahh !
« Comme d’habitude, ma précieuse fille est présente à la cérémonie de consécration. Rani Salomé lira les bénédictions à la place du vieil homme que je suis. Je voudrais demander une salve d’applaudissements pour ma fille, qui priera demain avec une voix rauque. »
Le faux roi montra son affection pour sa fille en lui tapotant l’épaule.
Rani avait serré les bras du faux roi et lui avait souri.
Le faux roi s’était comporté simplement et avaut parfaitement joué le rôle du vrai McLan, qui aimait sa fille à en mourir.
Clap clap clap clap clap- !
Une fois les applaudissements terminés, Rani prépara les bénédictions.
« Nous allons commencer la cérémonie de bénédiction de Sa Majesté, le Roi Saint McLan. Lorsque le carrosse se mettra en marche, veuillez suivre le mouvement de manière ordonnée afin d’éviter toute blessure ou autre incident désagréable. »
Comme c’était généralement le cas lors d’événements de ce genre, les personnes qui recevraient la ‘véritable consécration’, qui consommait de la puissance sacrée, avaient déjà été choisies.
Mais peu de gens le savaient.
Le carrosse avançait et s’arrêtait de temps en temps à un endroit désigné pour ceux qui attendaient leur consécration.
À chaque fois, le saint roi descendait du carrosse, embrassait leur front et les bénissait, tandis que Rani lisait.
« Que la volonté, le cœur et l’amour d’Ayula soient avec vous… »
C’est ainsi que la véritable consécration fut accordée sans aucun incident à quarante sujets.
Les infirmes des jambes avaient été bénis et avaient commencé à marcher, et les aveugles avaient vu une nouvelle lumière.
Les spectateurs émus par ce spectacle ne cessaient d’essuyer des larmes.
Un groupe de sujets couverts de robes, qui n’étaient pas des candidats nommés, s’avança de la foule pour bloquer le carrosse.
« Votre Majesté !
– Votre Majesté ! Écoutez notre histoire ! »
Des huées fusèrent de partout.
Cependant, comme ce genre d’obstruction était courant chaque année lors de la cérémonie de consécration, les gens n’en firent pas grand cas.
Le saint roi sourit gentiment aux importuns, tandis que Rani lui chuchotait à l’oreille.
« Bénissez-les, mon père. Vous étiez prêt à descendre du carrosse pour aider les obstructeurs l’année dernière, n’est-ce pas ? »
Le faux roi acquiesça.
Zipfel et lui avaient jugé que Rani avait abandonné et s’était soumise à eux.
Ils pensaient que c’était le résultat de toutes les tortures mentales qu’elle avait subies pendant son emprisonnement à Vitura.
Le saint roi descendit du carrosse et les salua.
« Oui, enfants d’Ayula. Combien de souffrances avez-vous dû endurer pour me trouver ? Racontez-moi votre histoire. »
Les intrus levèrent la tête.
« Votre Majesté, nous… »
Brusquement, les sujets couverts levèrent la tête et se débarrassèrent de leurs robes.
Ils révélèrent alors leurs corps hideux, couverts des dernières traces d’expérimentations biologiques.
« Que diable… Que leur est-il arrivé ?!
– Arghhh ! »
Les spectateurs qui virent les terribles apparences des sujets poussèrent des gémissements et des cris.
Ce n’est qu’à ce moment que le faux roi saint sursauta, réalisant que quelque chose n’allait pas. Rani se mordit la lèvre inférieure et détourna le regard.
Elle regarda Vitura, qui la regardait également avec une expression calme devant les paladins qui la gardaient au loin.
Les trente paladins du Bouclier d’Or qui entouraient le carrosse serrèrent également les dents en regardant Vitura.
« Nous avons été emmenés de force dans un laboratoire et on nous a fait ressembler à ça…
– Qui… Qui vous a fait ça ? »
Le faux roi demanda un peu calmement.
S’il montrait le moindre signe d’énervement, il courait à la catastrophe.
Les sujets lui répondirent.
« Vitura, commandant en chef des paladins. Il nous a vendus au laboratoire de Zipfel ! Ils nous ont fait comme ça !
– Taisez-vous ! »
Sifflement !
cria Vitura en dégainant son épée.
Rani ne le quitte pas des yeux, retenant difficilement ses larmes.
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