« Nous sommes tous des nobles, et nous ne pouvons que suivre les règles du jeu entre nobles… » Le Marquis Louis parla lentement « La Famille Faulen était très faible auparavant et n’avait pas de réel soutien, ce qui était à l’origine une très bonne opportunité pour nous, mais… »
Après avoir dit cela, il lança un regard à Tim, qui baissa encore plus la tête.
La famille Faulen était comme une lentille d’eau flottant dans l’air [1. incertaine, sans fondement solide], mais même à cette époque, le Marquis Louis n’osait pas s’attaquer à eux ouvertement. Il avait seulement envoyé des pirates en secret.
De plus, si ces pirates avaient réussi, la famille aurait été anéantie !
Mais les choses ne pouvaient plus se passer ainsi. La famille Faulen avait maintenant plus de relations dans la région, ainsi que des soutiens. La force qu’elle possédait augmentait rapidement. S’il n’utilisait pas toute la force dont il disposait, le Marquis Louis n’était pas sûr de pouvoir les éliminer.
Mais était-ce possible ? Même en tant que marquis du royaume, il ne pouvait pas attaquer le territoire d’un autre noble sans raison.
En ce qui concerne les pirates, même si les Squelettes noirs et les Requins-tigres travaillaient ensemble, le marquis Louis n’était toujours pas sûr de lui, d’autant plus que l’adversaire avait une église sur son île.
Avec une telle invasion de pirates, il serait difficile d’éviter l’affrontement avec l’église.
De plus, pour ceux qui se trouvaient sur les mers extérieures, qui ne savait pas qu’il s’agissait des deux groupes de pirates les plus puissants du Marquis Louis ? Son objectif était bien trop évident.
« Le moment est mal choisi ! Nous avons déjà perdu le meilleur moment pour attaquer… » Le marquis Louis soupira : « Les bénéfices de ces deux marchandises, le sucre et la soie de poisson, sont vraiment à la hauteur du marché des esclaves… »
« Ne vous inquiétez pas, père ! J’obtiendrai certainement ces deux techniques de fabrication ! » William parla avec confiance : « La situation actuelle est que nous avons beaucoup de navires et de routes maritimes à l’air libre, mais les Tigres écarlates se cachent dans l’obscurité, où ils sont libres. Ils peuvent être les yeux et les oreilles de la famille Faulen. En surface, aucun des deux camps ne peut agir, ils ne peuvent que se battre dans l’ombre. Je vais définitivement anéantir les Tigres écarlates et briser les yeux et les griffes de l’adversaire qui existent dans les ténèbres ! »
Le Marquis Louis acquiesça immédiatement à cette profonde réflexion.
« C’est très bien. Je suis soulagé que vous y ayez pensé ! En plus des Squelettes noirs, je vais ordonner aux Requins-tigres de vous écouter. La flotte militaire attendra vos ordres à tout moment. Vous devez détruire nos ennemis ! »
A cet instant, le marquis Louis montra qu’il était impitoyable de tout miser sur cette question.
« Compris, père ! » La voix de william trembla légèrement. Pouvoir bénéficier d’un tel soutien montrait clairement que son statut de successeur était inébranlable, et que c’était déjà le début de la passation de pouvoir.
« De plus, l’adversaire possède un puissant sorcier. Nous ne pouvons pas l’ignorer ! Sorcier Boruj ! »
« Seigneur Marquis ! » Un vieil homme vêtu d’une robe de sorcier grise sortit de l’ombre, les yeux brillants de sagesse. Les rayons magiques qui l’entouraient donnaient à ceux qui l’entouraient l’impression d’étouffer.
William et Tim s’inclinèrent précipitamment devant le chef des sorciers de leur famille. Même le Marquis Louis n’osait pas lui manquer de respect, « Nous allons devoir vous déranger pour cette affaire ! »
« Pas de problème ! » La voix de Boruj était rauque, avec la trace d’un accent étranger et exotique, “Je souhaite depuis longtemps me battre en duel avec ce vieux rival que je n’ai pas encore rencontré…”
« Désormais, le sorcier Boruj vous accompagnera jusqu’à l’anéantissement des Tigres écarlates ! » déclara le marquis Louis.
« C’est entendu ! » Cette surprise abrupte mais agréable donna le vertige à william et même sa voix trembla légèrement.
« C’est bien ! L’avenir de notre famille repose sur toi. Ne me déçois pas… »
Tim se tenait sur le côté. En voyant la jolie photo du père et du fils ensemble, il se sentait comme un étranger. Il grondait intérieurement, mais ne pouvait qu’afficher une expression calme, n’osant pas laisser transparaître son ressentiment sur son visage.
……
Un gigantesque navire doré voguait lentement vers le quai de Port Venus.
Ce grand navire avait des décorations extrêmement extravagantes, et il y avait même une couche de métal qui émettait un éclat doré. De loin, on aurait dit un navire entièrement fait d’or pur.
À la proue du navire se trouvait un grand emblème en or pur qui brillait d’une lumière éblouissante. C’était le symbole de la déesse de la richesse, sous la forme d’une énorme pièce d’or.
« Ils sont vraiment riches ! Ce serait un mauvais service à leur rendre s’ils ne dépensaient pas impitoyablement cet argent. » Bien qu’il ait pensé cela, Leylin n’osa rien montrer sur son visage. Au contraire, il n’avait d’autre choix que d’afficher son sourire le plus amical et de leur souhaiter la bienvenue.
D’autres personnes se trouvaient à ses côtés. Le Baron Jonas, Madame Sarah, l’intendant Léon… En gros, toutes les personnes respectées ici se sont présentées. Il était évident qu’ils étaient impressionnés par la présence d’un Prêtre d’Or.
« Bienvenue à Port Venus. Nous espérons que vous vous plaisez ici, belle madame ! » Contre les attentes de Leylin, le Prêtre d’Or qui venait d’arriver était une femme !
Elle semblait avoir 17 ou 18 ans, et ses yeux semblaient briller de mille feux. Ils contenaient un soupçon de la sagacité propre aux marchands, et sa peau était aussi exquise que l’ivoire. Ses lèvres arboraient un sourire tendre et splendide qui la faisait ressembler à la petite fille d’à côté. En raison de son apparence, il était difficile de l’associer à la profession de prêtre.
Cependant, sa brillante robe de prêtre de haut rang aux couleurs vibrantes ainsi que sa puissante lumière divine indiquaient clairement son statut.
« Bonjour, Sire Leylin ! Je m’appelle Xena. C’est un port plein d’espoir. Je sens le flux d’une grande source de richesse… »
Comme on pouvait s’y attendre de la part du prêtre de la Déesse de la Richesse, ce fut la première chose qu’elle mentionna.
« Haha… C’est génial que la prêtresse aime cet endroit ! » En tant que successeur de la Famille Faulen et délégué pour la représenter, Leylin tendit élégamment sa main droite pour l’aider à descendre.
« Puissant ! Est-ce le pouvoir d’un prêtre de haut rang ? »
Au moment où leurs peaux entrèrent en contact, Leylin sembla voir un corps débordant d’éclat divin. Toutes sortes de pouvoirs issus de sorts divins convergèrent pour former un réseau électrique à haute pression qui la gardait en sécurité à l’intérieur, dégageant un sentiment de danger. C’était le chemin d’un prêtre. Les prêtres de haut rang priaient avec dévotion et empruntaient la force des dieux pour purifier leur âme, ce qui leur permettait de vivre en harmonie avec Dieu. Il était même possible de devenir un esprit saint !
Même la puce était incapable de scanner ses statistiques exactes, et ne pouvait que conclure qu’elle était extrêmement dangereuse.
« Rang 15 ! C’est sans aucun doute une prêtresse de haut rang, au moins de rang 15 ! » Leylin se mit sur ses gardes. Pendant ce temps, elle sembla avoir remarqué qu’il l’espionnait et lui jeta un regard noir.
“Oh, mes excuses !” Ce n’est qu’à ce moment que Leylin réalisa qu’il tenait sa main. C’était plutôt impoli. Cependant, en tant que personne ayant traversé différents mondes, il pouvait s’adapter rapidement et s’occupa immédiatement de l’embarras.
Après le banquet, le Baron Jonas retourna au manoir, ce qui laissa Leylin seul pour divertir le Prêtre d’Or.
« On dit que le Baron Jonas a une haute opinion de son premier fils et qu’il lui a donné plus d’autorité ces derniers temps. On dirait que c’est vrai ! » Xena, qui était en mission pour l’église, regardait Leylin assis en face d’elle, les yeux brillants d’intérêt.
Il semblait avoir un tempérament unique et une grande confiance en lui. Le fait qu’un jeune homme de 16 ans puisse avoir une telle prestance l’étonnait. Bien sûr, il avait l’air d’être un bon sorcier, même si ce n’était pas grand-chose aux yeux de Xena.
Pour l’église riche et autoritaire, cultiver quelques lanceurs de sorts n’était pas un problème. Dans l’église de la déesse de la richesse, les sorciers légendaires ne manquaient pas.
Après tout, pour les sorciers qui dépensaient des pièces d’or à tout bout de champ, il n’y avait rien de plus confortable que de pouvoir embrasser les cuisses dorées de l’église de la richesse.
« Cette porcelaine est de très bonne qualité ! » Xena regarda la tasse qu’elle tenait dans ses mains. Elle était ornée de nombreux motifs floraux compliqués et complexes, témoignant de l’art exquis des elfes.
« Que direz vous d’essayer le cacao de l’archipel de l’Est ? On dit que cette plante merveilleuse a l’effet étonnant de donner du tonus sans nuire au corps… » Leylin sourit tout en lui versant une tasse de cacao fumant.
Xena avait naturellement déjà vu cette boisson. La production de fèves de cacao était maigre, et sur le continent, il se vendait à un prix astronomique. Bien sûr, ce qui la choqua encore plus, c’était la capacité de Leylin.
Cela signifie-t-il qu’il a déjà établi un lien avec les pirates de l’Est ? Les yeux de Xena brillèrent et elle posa la belle tasse de porcelaine dans ses mains.
« Monsieur Leylin, je suis sûre que vous connaissez mes intentions en venant ici. Puis-je savoir ce que vous pensez de l’établissement d’une église sur le port ? »
« Je ne suis absolument pas opposé à ce que vous vous joigniez à nous, mais il y a en fait déjà un plan pour le Port Vénus. Chaque parcelle de terrain a sa propre fonction… Bien sûr, ce n’est pas un problème d’en retirer une section, mais… » Leylin eut un sourire standard sur son visage.
« La Déesse de la Richesse ne maltraitera aucun de ses disciples ! » Xena posa une carte dorée sur la table, « Il s’agit d’une preuve de retrait d’argent. Avec elle, vous pouvez échanger 10 000 couronnes de n’importe quelle église de la richesse. Considérez-les comme le capital nécessaire à l’achat de ce terrain ! »
Riche et autoritaire, Leylin savait maintenant ce que signifiait vraiment riche et autoritaire ! L’église de la Déesse de la Richesse était vraiment riche, contrairement à l’avare Tapris qui n’était probablement même pas prêt à payer un loyer.
Bien sûr, il s’agissait d’un problème hérité de l’époque du Baron Jonas. Cela ne se reproduirait plus avec Leylin aux commandes.
« Il n’y a donc pas d’autres problèmes. La mairie délimitera le terrain demain ! » Leylin sourit doucement, une main prenant et gardant la carte dorée sur la table sans sourciller.
La Déesse de la Richesse a généreusement contribué à son propre royaume divin, fournissant des services de stockage de devises. Sa force divine étant une marque contre la fraude, essayer de tromper qui que ce soit dans ce domaine revenait à se tirer une balle dans le pied.
Cependant, il y avait des frais à payer si les gens voulaient stocker leur argent chez elle. Encore une fois, il fallait s’attendre à cela de la part d’une déesse encore plus avide qu’un dragon.