Le Plus Jeune Fils du Maître Épéiste | Swordmaster's Youngest Son | 검술명가 막내아들
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Chapitre 226 : La sauveuse de Murakan (2)
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Emperor Penguin

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Heureusement, ce n’était que deux personnes. Ils pouvaient utiliser la même tactique pour les abattre.

Avant que le paladin ne tire son épée, le poing de Quikantel atteignait déjà son visage. Le casque se froissa comme du papier d’aluminium et le sang gicla partout. Le paladin en armure complète tomba immédiatement inconscient.

Kuzan utilisa sa même dague pour paralyser le paladin restant.

« Nous en avons déjà éliminé quatre.

– J’espère que nous ne serons pas mal compris. »

Jin traîna les soldats inconscients dans un buisson. Ils ressemblaient à des cadavres, mais ils n’étaient pas vraiment morts.

Plus loin, ils ne virent personne d’autre. La plupart des ressources étaient allouées au périmètre extérieur pour garder tous les témoins dans la zone.

Sans un mot, ils traversèrent rapidement le village. Ils devaient confirmer le statut de Murakan au plus vite.

De nombreux paladins patrouillaient dans la région. Comme Jet l’avait annoncé, le royaume de Shol n’avait envoyé aucun soldat. Seuls les Protecteurs de la Doctrine parcouraient les rues.

Ils pourraient probablement traverser la cour centrale tout en échappant à leurs soupçons, mais les rues étaient trop bruyantes.

Outre les décombres qui tombaient et les bâtiments qui brûlaient, de nombreux cris et pleurs emplissaient l’air. Ceux qui avaient perdu leur famille et leurs amis gémissaient sur le sol.

Ils pouvaient voir de nombreux cadavres qui n’avaient pas été ramassés. Les paladins jetèrent sans état d’âme les corps sans vie sur un chariot.

Ils étaient tous complètement brûlés, au point qu’il était impossible de les identifier.

« …Quelle horreur.

– Comme Kadun, la plupart des dragons de feu se fichent éperdument de la vie humaine. À moins que l’humain ne soit spécial, il est pareil à un insecte. Ce point de vue est partagé par la plupart des dragons, mais les dragons de feu sont un peu plus dépréciatifs. »

‘Et Murakan n’est pas responsable de ces morts ?’

Cette pensée traversa l’esprit de Jin. Comme si elle lisait dans ses pensées, Quikantel poursuivit.

« Ce salaud n’est pas quelqu’un qui massacre les gens sans raison. »

Jin sourit maladroitement au lieu de répondre.

Plus ils approchaient, plus le nombre de cadavres augmentait. Ils aperçurent des montagnes de corps et des prêtres qui chantaient des hymnes pour calmer les âmes.

Mais il n’y avait pas que des cadavres.

Les survivants blessés hurlaient à pleins poumons tandis que les guérisseurs de la classe des « saints » mettaient tout en œuvre pour les aider à se rétablir.

Mais tous les saints ne se concentraient pas sur la guérison.

Cette situation déconcerta Jin.

« Milord, la situation n’est-elle pas… un peu bizarre ? »

Jin acquiesça lentement. Quikantel observait également les saints. Certains ne soignaient pas les gens, mais les consolaient.

« Le dragon de feu et le monstre se battent toujours devant le village. Ô citoyens purs, les travailleurs des dieux sont venus, alors n’ayez pas peur… »

Mensonges. Jin et son groupe venaient de passer devant le village, et il n’y avait pas de bataille.

Il n’y avait que quelques reporters et paladins.

Les villageois croyaient pourtant les saints sur parole.

« Prions !

– Oui ! »

Au moins, ils semblaient pleins d’espoir.

Un côté guérissait, l’autre gardait espoir. Ce que les croisés de Vankella faisaient si loin de leur patrie était bien trop évident.

Les villageois n’avaient pas cru aux paroles des saints parce qu’ils étaient idiots.

Dans une situation aussi désastreuse et déprimante, ils cherchaient la lumière. Ainsi, les saints pouvaient facilement leur laver le cerveau avec leurs paroles.

Les saints appelaient cela la ‘divinité’, mais la plupart des magiciens savaient qu’il ne s’agissait que de leur Iris magique.

Comme il s’agissait d’un royaume à vocation religieuse, ils devaient utiliser des tactiques psychologiques pour accroître leur nombre de fidèles.

En fait, leurs yeux brillants montraient clairement qu’ils étaient en train de jeter un sort.

« Vous qui êtes passés et vous qui avez vécu, prions tous pour qu’ils ne soient jamais seuls. Prions pour leur paix… ! »

Ce genre de tactique de prédication ne fonctionnait pas toujours avec ceux qui avaient des croyances fermes, mais dans une telle situation, ils pouvaient gagner toute l’attention de tout le monde.

« Je suis sûr que le Saint Roi actuel a interdit les sorts de prédication, mais ils n’en démordent pas. »

Le saint roi de Vankella, ‘McLan’, avait décrété que toute personne utilisant des sorts de prédication serait déclarée hérétique, car cela allait à l’encontre des valeurs de pureté.

« Ils essaient de rejeter la responsabilité de Kadun sur le monstre. Si Murakan est le monstre, alors Kadun ne subira aucune conséquence.

– C’est ce que je pense aussi. Si Murakan s’était fait prendre, ils n’auraient rien fait de tout cela. »

Le monstre noir s’était donc déjà échappé, et Kadun avait oublié d’éteindre les flammes.

Jin et Quikantel extrapolèrent simultanément ce qui s’était passé. Si Murakan avait été capturé, Kadun aurait éteint toutes les flammes et le village aurait loué le nom de Zipfel.

‘Je dois découvrir pourquoi ces gens enfreignent les règles pour aider les Zipfels. ‘

À en juger par l’apparence, Vankella n’était plus neutre.

Désobéir aux ordres pour aider les Zipfels. Du point de vue du royaume, c’était inacceptable.

Mais retrouver Murakan était plus urgent.

« Essayons de parler à quelques villageois. Nous sommes sûrs que le monstre est Murakan, mais nous devons encore le confirmer. »

Cependant, entrer en contact avec les villageois n’était pas si facile. Parler à ceux qui étaient en état de choc ne servait à rien, et il était possible qu’ils soient dénoncés à un saint.

Lorsque Jin leva le pied pour se mettre en route, un paladin chuchota à l’oreille d’un saint. Ce dernier fit alors une annonce.

« …Mes purs et bons citoyens ! Nous venons de recevoir un rapport. Un groupe maléfique a envahi la ville. Si vous voyez quelqu’un de suspect, faites-le nous savoir. »

Suite à cette annonce, les mouvements des paladins devinrent un peu plus agressifs et précipités. Ils commencèrent à fouiller de près les villageois, ainsi que les bâtiments.

Ils devaient trouver quelqu’un avec qui converser rapidement.

Partout où ils allaient, ils voyaient un paladin ou un saint. Pas un seul villageois n’était laissé à l’abandon.

Et le plus gros problème, c’est qu’il y avait beaucoup plus d’unités déployées que ce qui avait été rapporté.

« Merde, ils sont partout. Combien y en a-t-il ? On ne peut probablement pas faire ça encore longtemps, Jin.

– C’est une vraie plaie. Je m’y attendais depuis le début. »

Creaaaaak… Thud !

Ils entendirent toutes les portes se verrouiller.

Les paladins se criaient dessus et couraient dans tous les sens en escortant les villageois loin de la scène.

« Par ici ! »

cria un paladin en voyant Jin.

Même si le rouge vif de l’environnement les aidait à rester discrets, leurs sens étaient également affaiblis. Même en canalisant son Œil de l’Esprit, il ne pouvait pas suivre des centaines de personnes avec une précision parfaite.

Il n’était pas trop tard pour faire un détour lorsqu’il détecta le paladin.

Cinq autres paladins arrivèrent sur les lieux. Les unités de la Division des Jugements se rassemblèrent rapidement au son d’une corne de clairon.

« Déposez vos armes et agenouillez-vous ! »

Cinq, pas cinquante. S’il y avait des paladins de niveau général, Jin devait se battre consciencieusement.

Mais cinq ne pouvaient rien faire. Quikantel et Kuzan en prirent deux chacun, et Jin dégaina Sigmund.

Crépitement !

Avant que les paladins ne bougent le moindre muscle, Jin lança un éclair avec sa lame. Comme leur position avait déjà été révélée par les cornes de clairon et les fusées de signalisation, ils devaient se déplacer rapidement.

Jin en abattit quatre d’un seul coup.

Jin avait initialement prévu d’en abattre cinq, mais le dernier esquiva calmement l’attaque.

Un adversaire redoutable pour Jin.

Mais ce dernier n’avait pas dégainé son épée.

Lorsque les quatre autres crièrent en brandissant leurs épées, il ne bougea pas.

Quikantel et Kuzan foncèrent vers eux.

« Attendez, attendez ! »

Le paladin leva les deux mains en l’air. C’était un acte incroyable pour un paladin de la Division du Jugement.

« Quoi ?

– Je suis un paladin de seconde classe des Protecteurs de la Doctrine de la Division du Jugement. Je m’appelle Rani Salomé. Vous ne semblez pas être des hérétiques.

– Quoi ?

– Répondez-moi s’il vous plaît. N’êtes-vous pas des hérétiques ? »

Une question abrupte.

Mais les yeux à l’intérieur du casque semblaient plutôt calmes, alors Jin fit signe à Quikantel et Kuzan de s’éloigner.

« Je ne dégaine jamais ma lame contre ceux qui ne sont pas hérétiques. Vous semblez tous être liés à la bataille entre le feu fou et le dragon noir, n’est-ce pas ? »

Jin écarquilla les yeux.

Le paladin parlait du monstre noir comme d’un dragon noir. Et le dragon de feu de feu fou, qui plus est. La haine envers Kadun était évidente, rien qu’à ces quelques mots.

Tintement, tintement, piétinement.

Ils entendirent le pas des bottes de fer. Bientôt, ils arriveraient là, dans la ruelle.

« Suivez-moi, s’il vous plaît. Si on vous attrape, vous n’en sortirez pas vivant. »

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