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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Le village qu’ils cherchaient avait déjà été occupé par les mercenaires, et ils n’avaient donc pas pu se réapprovisionner.
De plus, en voyant une telle scène, Yun Xi avait dû se forcer à ne pas céder à la tentation de les tuer jusqu’au dernier. Au lieu de cela, ils reculèrent lentement et continuèrent à suivre la boussole pour sortir de la forêt tropicale.
Les vêtements de Yun Xi étaient mouillés par l’eau de pluie, et dans cette forêt froide et lugubre, Yun Xi pouvait ressentir des frissons au plus profond de ses os.
« Tu me reproches de t’avoir arrêtée ? » Yan Shuo fit une pause et se tourna vers la petite fille derrière lui qui avait baissé la tête et restait silencieuse.
Un tel massacre… Elle n’avait probablement jamais rien vécu de tel en temps de paix, et cela l’avait sans doute un peu effrayée.
« Non, je ne vous le reproche pas. » Yun Xi leva la tête, ses yeux brillèrent d’un éclat glacial tandis que son regard acéré traversait la forêt.
« Dans de telles circonstances, alors qu’il y a un tel écart de puissance de feu, je ne vais pas courir à ma propre perte. La première condition pour tenter de sauver quelqu’un est d’être capable de battre en retraite en toute sécurité, sinon tout ce que nous faisons, c’est leur donner nos vies sans raison valable. »
Elle n’était pas une idiote moralisatrice, pas plus qu’elle n’était froide et dépourvue d’émotions. Même quelqu’un d’aussi doué que Yan Shuo l’arrêtait… Bien sûr, elle pouvait comprendre le raisonnement.
« C’est bien que tu comprennes ça.» Yan Shuo acquiesça. Se souvenant de la pile de corps en décomposition aux abords du village, il ne put s’empêcher de respirer profondément en demandant : « Ça ne t’a pas effrayée, n’est-ce pas ? »
Bien que de telles scènes soient un obstacle qu’elle devrait franchir un jour, il craignait que le fait de les voir si tôt sans aucune préparation mentale ne l’effraie.
Yun Xi baissa les yeux et secoua la tête sans rien dire. Elle n’avait jamais vu autant de sang, de cruauté et de carnage dans ses deux vies combinées. Si elle disait qu’elle n’était pas effrayée, ce serait un mensonge.
« Continuons à marcher jusqu’à ce que nous sortions d’ici. Nous devons nous assurer de rester en vie. »
Yun Xi acquiesça, et tous deux continuèrent à marcher en direction du sud.
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Pendant ce temps, les soldats des forces spéciales qui s’affrontaient au camp d’entraînement se dispersèrent vers le nord et continuèrent la compétition.
Les terrains d’entraînement étaient situés à l’orée de la forêt tropicale, mais cette fois-ci, la compétition exigeait qu’ils entrent profondément dans la forêt tropicale pour le combat. L’équipe de Mu Feichi et l’équipe italienne affrontaient les équipes allemande et suédoise.
Il s’agissait d’une compétition à dix contre dix entre experts en combat. L’équipe entière serait éliminée si trois personnes de chaque côté mouraient.
Ils devaient coopérer avec une équipe inconnue qui était étroitement liée à leurs propres intérêts, mais ils ne pouvaient pas intervenir dans les opérations des uns et des autres. Ces conditions uniques rendaient difficile la détermination de la manière dont la coopération devait être menée.
Avant de partir, Mu Feichi eut une longue discussion avec le chef de l’équipe italienne, Evan. Finalement, ils décidèrent de se séparer et d’emprunter deux itinéraires.
Il n’y avait pas de date précise pour la compétition. Elle ne s’achèverait que lorsque l’un des groupes serait éliminé.
Alors qu’ils pénétraient dans la forêt tropicale, les empreintes de pas qui étaient initialement des indices évidents de leur position devinrent floues en raison de l’humidité et du grand nombre de personnes qui pénétraient dans la forêt.
Après s’être séparée à l’entrée, Li Zilan suivit les indications de Mu Feichi et se dirigea vers le nord en se fiant à la boussole de sa montre.
La flore de la forêt tropicale était épaisse et dense, mais Li Zilan avait des années d’expérience dans les forêts autour de la Montagne Tianyu, alors elle ne pensait pas trop à un tel défi.
Cependant, il y avait plus de monde cette fois-ci, et c’était tous des experts de haut niveau, alors elle n’osa pas baisser sa garde ne serait-ce qu’un peu.
Après plus d’une demi-heure de marche, elle se rendit compte que quelqu’un la suivait. Elle haussa ses jolis sourcils et son regard balaya la zone autour d’elle ainsi que les points d’observation proches.
La compétition durait depuis plusieurs jours, et pourtant, il y avait encore des gens qui osaient l’affronter. Parfait, dans ce cas, elle les laisserait voir par eux-mêmes sa véritable puissance !
Bientôt, elle trouva un point d’observation et s’allongea sur le sol humide et boueux pour commencer à surveiller ses proies.
Les personnes qui avaient fini par venir n’appartenaient à aucun des groupes de cette épreuve. C’était l’équipe norvégienne qui n’avait pas encore eu son tour dans la compétition.
« C’est étrange, nous l’avons suivie jusqu’ici, comment a-t-elle disparu ? »
« Elle doit encore être devant, dépêchez-vous de la suivre. C’est une chance inouïe, après tant de jours d’attente, nous avons enfin l’occasion de la voir seule. »
« Je bande depuis deux jours à chaque fois que je pense aux seins de cette nana. C’est la première fois que je vois une beauté orientale aussi magnifique ! Elle est à la fois belle et séduisante. »
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