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Chapitre 210 – Le conflit
Chapitre 209 – Soeur Huang Menu Chapitre 211 – Décharge accidentelle

Alors qu’ils entraient dans le grand magasin, ils purent entendre une agitation venant des deux dames bien habillées, tout comme Liu Tieguo l’avait décrit. Elles étaient toutes deux accompagnées de gardes du corps et s’insultaient en pointant agressivement leurs doigts l’une vers l’autre. Elles se disputaient bruyamment sans se soucier de ceux qui les entouraient et auraient commencé à se battre si Wang Lihu et Ye Qiu n’étaient pas intervenus dans la dispute.

«Patron !»

Wang Lihu et Ye Qiu s’approchèrent immédiatement.

«Alors, qu’est-ce qui se passe ?» demanda Xiao Luo.

«En fait, ce n’est même pas un gros problème, elles se sont heurtées accidentellement. La femme en jaune a accidentellement heurté la femme en vert et son sac à main est tombé par terre, puis elles ont commencé à se disputer.» Répondit Ye Qiu.

«Ces femmes doivent s’ennuyer à mourir !»

Xiao Luo secoua la tête et décida de les laisser tranquilles. Il avait l’intention d’être le mauvais flic et de les laisser continuer à se battre.

La dame en vert lui répondit froidement : «Je te donne une dernière chance, excuse-toi tout de suite et ramasse le sac à main. Ensuite, nous en resterons là, sinon…»

«Sinon, quoi ? Vous pensez vraiment que j’ai peur de vous ?»

La dame en jaune dit sans crainte : «Vous avez des gardes du corps, moi aussi. Si vous voulez vous battre, je me battrai jusqu’au bout.»

À ce moment précis, une cohorte d’une trentaine d’hommes à l’allure féroce franchit l’entrée principale. Celui qui les menait avait des cheveux argentés, et il cria férocement : «Qui est en train de malmener notre belle-sœur, vous devez être fatigués de vivre !»

Son cri attira immédiatement l’attention de tout le monde.

«Ils sont du Gang du Dragon, sortons d’ici immédiatement. Ne les regardez pas, prenez garde à ne pas vous mettre dans le pétrin avec ces fauteurs de troubles.»

Beaucoup de clients connaissaient le passé de ces hommes, et leurs expressions changèrent soudainement. Ils ont rapidement incité leurs compagnons à quitter les lieux au plus vite.

La dame en jaune se sentit soudain menacée en voyant la situation changer, surtout après avoir su que les hommes appartenaient au Gang du Dragon. Sa bravade se transforma immédiatement en humilité, «Ce n’est qu’un petit incident, n’est-ce pas, avez-vous besoin d’autant de renforts ? D’accord, je suis désolée.» Elle se pencha et ramassa le sac à main coûteux sur le sol, puis le présenta respectueusement à la dame en vert avec ses deux mains, «Mon mari dirige une usine de textile dans les environs, peut-être pourrions-nous faire connaissance ?»

La dame en vert sourit : «S****e, tu veux faire connaissance, hein ?». Elle saisit son sac à main et n’a pas l’intention de laisser la dame en jaune s’en tirer si facilement. «Continuez à faire preuve d’arrogance, pourquoi ne pas continuer à vous comporter comme une s****e ? Vous n’étiez pas si impolie avec moi tout à l’heure ? Je vais te donner deux choix, soit tu t’agenouilles et tu me lèches les talons, soit tu te déshabilles et tu fais le tour du centre commercial !»

«Vous…»

La dame en jaune serra les dents de rage.

«Sur qui essayez-vous de crier ? Voulez-vous lécher les talons de notre belle-sœur ou vous faire déshabiller ? Choisis maintenant !» L’arrogant jeune homme aux cheveux argentés cria à la dame vêtue de jaune en la pointant du doigt.

La dame en jaune ne voulait choisir aucune des deux options, car elles étaient toutes deux trop humiliantes. Elle fixa la dame en vert avec menace et rétorqua : «Tu ferais mieux de ne pas franchir la ligne !»

«Je franchis la ligne, que pouvez-vous y faire ?»

La dame en vert rit, puis ordonna d’une voix froide : «Allez, déshabillez cette s****e sur-le-champ !»

«Bien reçu, belle-sœur !»

Le jeune aux cheveux argentés répondit et fit un signe de la main en avant, et la trentaine d’entre eux se dirigea vers la dame en jaune.

Les gardes du corps de la dame en jaune ne restèrent pas restés les bras croisés, bien sûr, et les cinq se préparais à se battre. Le centre commercial était en plein chaos, les présentoirs renversés et les produits de toutes formes et tailles éparpillés sur le sol. On entendait des cris partout.

BANG !

Le son perçant d’un coup de feu attira l’attention de tout le monde, qui s’étaient tous immédiatement arrêtés. Plusieurs employées du centre commercial s’accroupirent même craintivement en entendant le coup de feu.

Le jeune homme aux cheveux argentés et les deux femmes se retournèrent et regardèrent dans la direction du coup de feu. Ils virent un jeune homme, beau mais au visage sombre, vêtu d’un uniforme de police, qui s’approchait d’eux. Il remit son arme dans l’étui qu’il portait à la taille, la fumée blanche s’échappant toujours de la bouche du canon.

Xiao Luo se plaça devant eux et demanda froidement : «Vous semblez avoir totalement ignoré la présence de la police.»

Si les deux parties étaient de force égale, il ne serait pas intervenu. Cependant, comme le Gang du Dragon était maintenant impliqué, il avait l’obligation de le faire. Et il n’avait pas l’intention de le faire à moitié.

Le jeune homme aux cheveux argentés fut d’abord surpris, mais voyant qu’il s’agissait d’un simple flic, il regarda Xiao Luo comme s’il regardait un imbécile et dit : «Monsieur, c’était impressionnant. Vous avez même tiré, qui voulez-vous effrayer ?»

La dame en vert fulmina, et voulant montrer à la dame en jaune à quel point elle pouvait facilement mépriser la police, elle ricana : «Un policier local aussi chétif et insignifiant que vous ose se mêler de nos affaires. Vous vous ennuyez trop dans votre vie ?»

Xiao Luo répondit impassiblement : «Je comprends la situation, et cette affaire n’est pas si grave. Il s’agit simplement d’un malentendu, et vous n’avez pas à le résoudre de façon aussi extrême. De plus, cette dame s’est déjà excusée, vous devriez être plus raisonnable.»

La dame en jaune se rendit compte que Xiao Luo la soutenait, aussi le regarda-t-elle avec bienveillance.

«Vous, enfourchez votre moto et allez patrouiller ailleurs, ne venez pas fouiner ici, sinon je ferai en sorte que vous regrettiez votre décision.» dit froidement La dame en vert.

Xiao Luo secoua la tête, «N’essayez pas de défier l’autorité d’un policier !»

«Humph…vous, un policier ? À mes yeux, seuls les enquêteurs fédéraux méritent le titre de policier. Un policier local comme vous ferait mieux de ne pas prétendre en être un !» dit la dame en vert avec dédain.

Xiao Luo sourit et accentua son ton : «Je vous conseille d’en rester là, de renvoyer vos gens, et je pourrai considérer qu’il ne s’est rien passé.»

La dame en vert cracha sur les chaussures de Xiao Luo, leva la tête et lui sourit : «Ton cerveau est plein de merde ? Tu ne peux pas comprendre mes mots ?»

«Très bien !»

Xiao Luo sourit, prit les menottes à sa taille, s’approcha de la dame en vert et lui menotta rapidement les deux mains.

Elle était choquée, ne s’attendant pas à ce que quelqu’un ose lever la main sur elle. Son expression changea soudainement et elle cria à tue-tête : «Fils de p**e, qu’est-ce que vous essayez de faire ?»

«Vous êtes arrêtée, sous l’accusation d’outrage à agent de police.» Xiao Luo lui passa les menottes et l’a traîna dehors.

«Mon garçon, si tu essayais d’arrêter le reste d’entre nous !»

Le jeune homme aux cheveux argentés et ses hommes bloquèrent le chemin de Xiao Luo et se mirent à l’encerclé complètement. Ils avaient formé un mur humain qui avait encerclé Xiao Luo et la dame à l’intérieur.

Wang Lihu, Ye Qiu et Liu Tieguo voulurent les aider mais se retinrent lorsqu’ils remarquèrent que les yeux de Xiao Luo les fixaient. Traiter avec le Gang du Dragon était devenu comme un passe-temps pour lui, et avait maintenant apporté une certaine excitation, un changement bienvenu par rapport à la corvée qui venait avec l’accomplissement de ses devoirs de patrouille.

«Lâchez notre belle-sœur !» Le groupe de serviteurs du Gang du Dragon rugissait et maudissait Xiao Luo.

Xiao Luo ne les lâcha pas, et se contenta de leur sourire.

«Vous feriez mieux de la lâcher, vous êtes sourds ?»

Le jeune homme aux cheveux argentés était en colère et donna un coup de poing furieux à Xiao Luo.

Cependant, il se figea immédiatement après avoir levé le poing, car la bouche noire et froide d’une arme à feu pointa directement sur son front en l’espace d’une seconde. La bouche était encore chaude de la décharge précédente, et elle empestait la poudre et le métal. Le jeune homme aux cheveux argentés trembla et eut des sueurs froides.



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