Commandant impérial Sa magnifique femme est pourrie gâtée | Imperial commander His pretty wife is spoiled rotten | 帝少爆宠 娇妻霸上瘾
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Chapitre 890 : En être heureux
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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S’il s’était agi de n’importe qui d’autre, ils auraient pu promettre de la retrouver et de la ramener dans les plus brefs délais, mais il s’agissait de Lord Yan !

Toutes les techniques de déguisement et de camouflage, ainsi que les techniques anti-traces qu’ils connaissaient, leur avaient été enseignées par lui. S’il voulait vraiment emmener quelqu’un, avec son niveau de compétence, il y avait un surplus de moyens pour lui d’échapper à leurs recherches. Ils ne savaient même pas par où commencer.

« Salaud ! » Au moment où Mu Feichi entendit ce que Qi Yuan avait dit, le dossier qu’il tenait dans la main fut claqué sur la table avec une grande force.

Les veines de son front ressortaient légèrement, tandis que son visage sombre et inexpressif brûlait d’une colère qui s’était instantanément enflammée à cette nouvelle. Ses yeux étaient si froids qu’on aurait dit que son regard pouvait geler tout ce qu’il regardait.

L’atmosphère à l’intérieur de la tente tomba immédiatement en dessous de zéro. Personne n’osait ouvrir la bouche, et tous se crispaient de peur d’être la prochaine victime de la colère du Jeune Commandant.

Agité, Mu Feichi prit le téléphone sur la table et composa le numéro du commandant Mu.

L’appel mit un certain temps à aboutir et ne fut pas pris par le commandant Mu lui-même. Il ne lui parvint qu’après avoir circulé pendant un certain temps.

Lorsqu’il entendit enfin la voix du commandant Mu à l’autre bout du fil, Mu Feichi demanda immédiatement : « Commandant Mu, comment as-tu pu permettre à Yan Shuo d’emmener ma fille ? »

Son ton était clairement exigeant. Il semblait calme, mais tout le monde autour de lui savait que la personne la moins calme en ce moment était probablement lui.

« Ta fille ? Qui ? » À l’autre bout du fil, le Commandant Mu entendait clairement à quel point Mu Feichi était anxieux, mais il agissait comme s’il ne savait rien et faisait traîner les choses en longueur.

« Tu sais exactement de qui je parle ! Qu’est-ce que cela signifie de laisser Yan Shuo l’emmener ? Tu m’as demandé mon avis ? »

« Ton avis ? Mu Feichi, ses jambes poussent sur son corps, elle peut suivre qui elle veut. Ce n’est pas comme si Yan Shuo l’avait kidnappée. »

« Si ce n’était pas toi qui l’incitais, pourquoi Yan Shuo lui accorderait-il de l’attention ? »

Depuis qu’il l’avait amenée dans le District D, il avait craint que ce jour arrive. Mais il ne s’attendait pas à ce que Yan Shuo finisse par l’emmener.

« Si elle n’avait pas voulu partir, Yan Shuo aurait eu beau essayer de la convaincre, elle ne l’aurait pas suivi. Mu Feichi, tu sais très bien que la personne qui pourra se tenir à tes côtés à la fin ne sera pas une personne ordinaire. Cette fille le sait aussi très bien. Au moins maintenant, elle est prête à devenir plus forte pour toi, prête à travailler dur à tes côtés, alors vas-y et réjouis-toi secrètement. Je ne sais pas où ils sont, va les chercher toi-même si tu t’en sens capable ».

Il était rare que son fils l’appelle spontanément, pourtant la première chose qu’il avait faites était de l’interroger, alors bien sûr, il ne serait pas heureux en tant que père.

Une fois que le commandant Mu eut terminé sa phrase, il raccrocha sans attendre que Mu Feichi dise quoi que ce soit en retour.

Mu Feichi n’avait tiré aucune information utile de cet appel. Au contraire, il avait l’impression d’avoir simplement évacué sa colère, et cela n’avait en rien contribué au problème qu’il voulait résoudre en ce moment.

Il se retourna et posa ses deux mains sur la table. Les sourcils de Mu Feichi se froncèrent et ses yeux devinrent si froids qu’on aurait dit que de la glace se formait dans ses iris.

Les choses que le Commandant Mu venait de dire commençaient à devenir de plus en plus claires dans sa tête, et il réprima peu à peu son agitation.

Si elle avait fait ça pour travailler dur afin de pouvoir se tenir à ses côtés, il ne l’en aurait pas empêché. Mais lorsque la personne qui l’entraînait était Yan Shuo, il était effrayé au plus profond de son cœur.

Il savait parfaitement à quel point Yan Shuo était cruel et impitoyable. Si elle était entraînée par Yan Shuo, il lui serait difficile de ne pas devenir une autre version de lui.

Mu Feichi était parfaitement conscient de ce qu’il était à l’époque, comparé à ce qu’il était aujourd’hui.

Et il savait encore plus clairement combien de sang, de sueur et de larmes avaient été nécessaires à cette transformation. Il ne pouvait pas supporter l’idée qu’elle subisse la même chose.

Elle avait choisi d’être avec lui, et il pouvait supporter tout ce qu’il devait supporter, tout cela pour la protéger jusqu’à la fin de ses jours.

Mais au vu de la situation actuelle, cela semblait impossible.

De plus, cette fille n’était pas quelqu’un qui le laisserait l’abriter pour le reste de sa vie.

Il sentait des vagues de chagrin d’amour le consumer. Il s’était rarement senti aussi profondément impuissant.

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