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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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« En ce qui concerne cette affaire, c’était clairement la faute de ton père, et il devrait être tenu responsable. Ce qu’il a fait a causé du tort à nos familles et à mon père. »
« N’as-tu pas entendu ce que ta mère vient de dire ? Elle a admis elle-même qu’elle avait séduit mon père. C’est elle qui s’est interposée entre mes parents. Elle est honteuse. Pense-t-elle que quelqu’un d’autre paiera pour son impudence ? »
Elle avait enfin compris le sens d’être sans honte aujourd’hui. Les gens qui étaient prêts à descendre très bas étaient très difficiles à vaincre.
Yun Xi savait très bien que Yun Yuanfeng n’assumerait pas la responsabilité de ce qui s’était passé aujourd’hui. C’est pourquoi elle n’avait pas empêché Liang Xinyi de droguer son père et d’avoir des ennuis avec sa mère.
Elle avait même joué avec eux et avait amené son oncle pour assister à leur spectacle.
Après tout, ce n’était pas glorieux. Chen Lixue avait eu l’audace d’admettre devant son oncle qu’elle ne l’aimait pas et qu’elle voulait le poste d’épouse du directeur. Il était évident qu’elle ne s’était pas donnée de place pour la retraite.
Malheureusement, elle avait sous-estimé l’égoïsme de Yun Yuanfeng.
Avant qu’il n’ait été fermement ancré en tant que directeur, le désir d’une mère et d’une fille d’avoir un meilleur statut semblait impossible.
Même s’il occupait fermement son poste de directeur, il y avait encore le problème de leur présence dans la famille Yun. Yun Xi pourrait tout simplement produire la vidéo, et Yun Yuanfeng dissiperait facilement l’idée de laisser Chen Lixue prendre la position de sa femme.
L’histoire d’une liaison entre le mari d’une jeune sœur et la femme de son beau-frère allait être une blague à raconter pendant les repas. Mais si quelqu’un avait accusé le Directeur Yun de rendre visite à une prostituée, ce ne serait plus une plaisanterie.
La balle était dans son camp. Liang Xinyi ne pourrait rien annuler.
Yun Xi regarda son oncle, se retourna et regarda Liang Xinyi, dont le visage était devenu rouge. « Liang Xinyi, tu devrais être du côté de ton père maintenant plutôt que de celui de ta mère, en l’encourageant à devenir ma belle-mère. Avec moi et grand-père ici présents, penses-tu vraiment qu’il soit possible pour ta mère de se marier dans la famille Yun ? »
« Toi… » Les paroles de Yun Xi équivalaient à essayer de semer la discorde entre elle et son père.
Voyant que ses pensées les plus intimes avaient été révélées, Liang Xinyi devint pâle. Elle regarda Liang Weimin et vit que ses yeux étaient tournés pour regarder son visage, aussi froid que la tranche d’un couteau.
« Nettoyez-vous bien. Je vais à la réception et je vais chercher la trousse de premiers soins. Papa, si tu as la nausée, ne conduis pas. Ils ont un chauffeur à la station. Laisse-les t’emmener à l’hôpital pour un examen d’abord. »
Yun Xi prit une profonde respiration d’air froid après être sortie de la pièce. Elle leva les yeux et vit Jiang Henglin debout à l’extérieur. Elle pensa à la demande absurde qu’il venait de faire, ricana et se tourna vers sa chambre.
« Yun Xi, n’as-tu pas peur que si la nouvelle de l’événement d’aujourd’hui fasse l’objet d’une fuite, cela affecterait la carrière politique de ton père ? N’oublie pas, j’ai juste besoin de dire quelques mots à mon père, et ton père aura des problèmes sans fin. »
Yun Xi s’arrêta, retourna son corps à mi-chemin, et regarda le fier garçon derrière elle, souriant avec humour.
« Jiang Henglin, as-tu trempé trop longtemps dans la piscine et fait entrer de l’eau dans ton cerveau ? Est-ce que quelque chose s’est produit aujourd’hui ? As-tu des preuves ? Même si l’oncle Jiang croit ce que tu dis ou si tu trouves un témoin, penses-tu que, compte tenu de la personnalité et de la conduite de l’oncle Jiang, il ferait une chose aussi méprisable ? »
Dans le monde politique, il y avait beaucoup de gens qui mettaient du sel dans vos blessures, mais étant donné la relation entre la famille Jiang et la famille Yun, Oncle Jiang ne s’abaisserait jamais si bas.
Les menaces de Jiang Henglin pour une si petite affaire étaient vraiment déshonorantes.
« Comment sais-tu qu’il ne le fera pas ? S’il ne le fait pas, peut-être que les opposants politiques de ton père le feront. »
« Si c’est le cas, mon père s’en occupera. Après ce qui s’est passé aujourd’hui, il devrait être responsable de ses propres actions. Qu’est-ce que cela a à voir avec moi ? Tu veux juste que je te supplie. J’ai deux mots pour toi : TU PARLES ! »
Cet homme avait vraiment des trous dans le cerveau. Pourquoi aurait-il autant de satisfaction en la voyant mendier ?
Elle ne le supplierait jamais.
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