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Chapitre 590 – Est-ce une punition ?
Chapitre 589 – L’attaque du maître de l’île dévaste l’océan ! Menu Chapitre 591 – Sept : Je vais tuer ce babouin !

Les indigènes se mirent immédiatement à transpirer.

Juste un instant plus tôt, le maître de l’île avait encore pu être considéré comme étant humain. Mais là, il transcendait les limites de l’humanité ! Devant cette nouvelle et effrayante version du démon, la technique martiale sans égale que beaucoup d’entre eux pratiquaient en secret n’était qu’une plaisanterie. Même si chacun d’eux pouvait atteindre le niveau où il généraient des explosions dans le vide à mains nues, ne seraient-ils pas tout de même accrochés la tête en bas et violentés s’ils faisaient face à ce monstre ?

Sans leur laisser le temps de se remettre de leur choc, quelque chose d’encore plus effrayant se produisit.

Le maître de l’île sortit de nulle part un papier qu’il lança vers le ciel.

– « Talisman divin, je vous ordonne d’invoquer la foudre céleste ! »

La feuille jaune s’envola bien haut et disparut derrière les nuages.

L’instant d’après, une masse d’éclairs dorés traversait l’horizon et se dirigeait vers lui. Chaque trait électrique avait un grand pouvoir destructeur. Certains indigènes parmi les moins courageux s’accroupirent, effrayés, la tête entre leurs mains.

Était-ce un éclair ? Le maître de l’île peut également invoquer la foudre !

Mon Dieu, est-ce un immortel ?

Mais que prévoyait-il ? Voulait-il se faire électrocuter ? Il était fou !

Confus, ils le virent lever la main.

Ensuite, il frappa les éclairs qu’il avait invoqués. Il les brisa en mille morceaux.

Oui. Il les brisa, littéralement !

Tous les indigènes qui avaient senti leurs genoux faiblir tombèrent à terre.

Après s’être occupé des éclairs, le maître de l’île tourna la tête vers eux et dit d’un ton grave : « Pourquoi êtes-vous tous rassemblés ici ? Avez-vous déjà fini vos devoirs ? »

Ils échangèrent un regard, ne sachant que répondre.

Le grand et musclé meneur eut une idée intelligente. Il prit les devants. « Maître de l’île, nous venons d’entendre une énorme explosion. Nous sommes donc venus voir de quoi il s’agissait. » Et pendant qu’il y était, il n’oublia pas de lui lécher les bottes. « Votre technique est d’un niveau absolument exceptionnel, sans égal dans ce vaste monde ! »

– « Eh eh ! » Le Maître du Palais au Talisman des Sept Vies sourit. « Bien. Au fait, plus tôt, j’ai entendu quelqu’un crier qu’il voulait se rebeller contre un démon cruel. »

– « Un démon cruel ? Qu’est-ce que c’est ? Qui a bien pu dire ça ? En tous cas, pas nous. »

– « Je vous l’apprends ? J’ai dû mal entendre, il y avait un tel vacarme pendant que je m’entraînais. »

Tous les indigènes poussèrent immédiatement un immense soupir de soulagement. Quelle joie s’ils pouvaient s’en tirer sans recevoir aucune punition.

Mais à ce moment-là, le Maître du Palais au Talisman des Sept Vies ajouta : « Je vous ai appris le Livre des Odes aujourd’hui. Vous souvenez-vous de son thème ? Il contient un certain nombre de caractères chinois rares. Je me demandais si vous aviez rencontré des difficultés en l’étudiant. »

Le meneur se frappa la poitrine. « Absolument aucune. Pas la plus petite. Nous avons vraiment aimé étudier le Livre des Odes ! »

Les autres en retrait en rajoutèrent une couche. « Cette poésie est d’une exquise finesse. “Chirp ! Chirp ! crie le balbuzard sur un îlot de la rivière. Une bonne fille agit avec douceur ; un gentleman.’ C’est magnifique ! »

– « Nous en avons parlé toute la journée. Nous espérons que le maître de l’île nous en apprendra davantage sur le Livre des Odes ! »

– « Oui ! On adore ça ! »

– « J’aimerais vraiment pouvoir l’étudier toute la journée ! »

Ils parlaient tous en même temps en se frappant le torse, exprimant leur amour de cet ouvrage. Ils insistaient même pour creuser davantage ce livre.

Le Maître du Palais au Talisman des Sept Vies hocha la tête. « Je ne pensais pas que vous l’aimeriez autant ! » Après une pause, il ajouta : « Dans ce cas, nous étendrons son étude sur les prochains jours ! »

Les indigènes avaient vraiment envie de pleurer des larmes de sang. Cependant, ils s’efforçaient toujours d’avoir l’air joyeux.

Leur tortionnaire décida de lancer un peu plus de sel sur leurs blessures. « En fait, je m’apprêtais à vous dire au revoir ce soir. Après tout, mon souhait initial était que vous ne soyez plus des analphabètes, que vous deveniez capables de lire et d’écrire. Puisque ma mission était terminée, j’avais prévu d’arrêter les cours en vous présentant le Livre des Odes. J’avais même préparé un somptueux banquet pour notre dernière journée ensemble. Mais comme vous l’aimez tellement, je vais rester jusqu’à vous l’avoir entièrement transmis ! Mesdames et messieurs, passons encore plus de bons moments tous ensemble ! »

Tous les indigènes étaient stupéfaits. Ensuite, ils se mirent à pleurer amèrement. Snif, snif, snif…

L’Aîné sourit méchamment. « Ah ! Regardez à quel point vous êtes émus. Très bien, je ferai de mon mieux pour vous l’apprendre. Mais vous devez vous préparer mentalement, je serai encore plus strict ! »

Snif, snif, snif… Ils avaient envie de pleurer jusqu’à perdre connaissance. S’ils n’étaient pas sortis ce soir-là pour se faire battre, le démon aurait tranquillement quitté l’île de lui-même !

À ce moment-là, ils sanglotaient de tout leur cœur. Ils étaient si tristes que leurs larmes coulaient comme les chutes du Niagara.

Il reprit : « Bien, bien. Il est déjà tard, vous devriez rentrer vous reposer. Finissez rapidement vos devoirs, nous commencerons les cours demain à 5 heures du matin. Comme je suis pressé, nous devrons terminer l’étude du Livre des Odes en deux semaines. Et donc… Vous arriverez en classe un peu plus tôt, vous rentrerez chez vous un peu plus tard, et vous aurez encore un tout petit peu plus de devoirs à faire à la maison ! Nous terminerons le Livre des Odes en un rien de temps ! »

Snif, snif, snif… Plusieurs indigènes enlacèrent un grand arbre pour l’inonder de leurs pleurs. D’autres se cognaient la tête contre l’écorce, souhaitant s’évanouir.

– « La vie est vraiment merveilleuse ! » Il soupira, ému. Pendant qu’il y était, il mettrait à profit ce demi-mois pour broyer le Cristal du Dieu de Sang et en faire de l’encre pour ses talismans.

❄️❄️❄️

Les indigènes en pleurs se dispersèrent difficilement et allèrent faire leurs devoirs, le visage mouillé de larmes.

Le Maître du Palais au Talisman des Sept Vies ôta ses vêtements de gymnastique et remit son coupe-vent noir.

– « Ils sont trop naïfs. Dire qu’ils voulaient se révolter contre moi… Pendant deux semaines, je leur ferai goûter à la méthode de bachotage la plus populaire et la plus infernale de toute la Chine ! Je leur ferai étudier le Livre des Odes jusqu’à ce qu’ils en aient la nausée ! » dit-il froidement en mettant ses lunettes de soleil.

Après quoi, il se retourna et se prépara à rentrer chez lui.

Mais alors, une fissure se forma dans l’espace. Elle devint de plus en plus grande.

Il se figea, puis il serra entre ses doigts sa bague en cristal, regardant attentivement la fracture.

L’instant d’après, un homme vêtu d’une tunique d’érudit en sortit. Il avait l’air cultivé et élégant. Cependant, ses deux yeux étaient rouges, pleins de colère et de haine.

– « Aïe aïe aïe ! Comment se fait-il que la blessure ne soit pas encore cicatrisée ? Elle est encore là alors même que j’ai avancé ce corps jusqu’au rang supérieur ! » grimaçait-il douloureusement. Il s’agissait du puissant expert qui avait emprunté l’Esprit Fantôme de Song Shuhang.

La technique d’évaluation était à l’origine de ses blessures dans le dos. Elle ignorait toute forme de défense et de protection. De plus, la peine était décuplée. Il n’avait aucun moyen de guérir ; il ne pouvait que serrer les dents et endurer.

– « Jeune ami Shuhang ? » lâcha le Maître du Palais, surpris dès qu’il le vit.

L’érudit serra les dents. « Ah ! Je suis désolé, ami Daoïste, mais vous devez me prendre pour quelqu’un d’autre. »

– « … Excusez-moi, Aîné. C’est juste que vous ressemblez beaucoup à une connaissance. »

– « Oh. Peut-être que vous ne vous êtes pas trompé de personne, alors. J’ai emprunté l’Esprit Fantôme d’un Daoïste sans lui demander. Peut-être est-ce votre jeune ami Shuhang. Quoi qu’il en soit, pouvez-vous lui transmettre un message lorsque vous en aurez le temps ? Même si je le lui ai emprunté, je le lui rendrai après un certain temps. À ce moment-là, je lui donnerai également une récompense qui le satisfera, à coup sûr. »

– « … » Est-il vraiment possible d’emprunter un Esprit Fantôme ?

Ensuite, l’érudit sortit une carte de la région. « Autre chose, cher Daoïste. Avez-vous vu un autre érudit presque habillé comme moi à proximité de la mer de Chine orientale ? Et si vous l’avez vu, avait-il l’air confus ? Je le sens, il erre non loin. »

– « Je suis désolé, je n’ai vu personne. » Il secoua la tête, puis il osa gentiment le renseigner : « De plus, nous sommes ici dans l’océan Pacifique, Aîné. »

L’érudit trouva l’emplacement de l’océan Pacifique sur sa carte. Il resta muet quelques secondes. « Dans ce cas, cher ami, je vais prendre congé. Mon temps est réduit, je dois le trouver le plus tôt possible. Adieux. » Il tendit la main et déchira l’espace, puis avança.

Mais avant de partir, il tourna la tête et conclut : « Bien. N’oubliez pas de dire à votre ami que même si j’emprunte quelque chose, je le rends toujours. J’ai ma réputation, inutile de s’inquiéter ! »

Sept Vies était sans voix.

Il venait de rencontrer un Transcendant de Neuvième Rang qui pouvait déchirer l’espace !

Il frotta doucement l’anneau de cristal à son doigt. Même s’il possédait cette bague qui pouvait lui permettre de se téléporter, il n’était pas sûr de pouvoir échapper aux mains d’un Transcendant.

Face à une existence si puissante, il avait si peur qu’il transpirait abondamment.

Après avoir poussé un soupir, il essaya de se calmer.

Mais avant de réussir, une autre fissure spatiale s’ouvrit à côté de lui. Celle-ci était encore plus grande que la précédente.

Plusieurs tentacules en sortirent.

Encore ?!

Il regarda attentivement la porte spatiale.

L’instant d’après, une énorme méduse lumineuse apparut.

Elle regarda autour d’elle et lui demanda : « Oh ! Ami Daoïste, bonjour. Avez-vous vu un homme déguisé en érudit tout à l’heure ? »

– « Si nous parlons du même Aîné, il vient de partir vers la mer de Chine orientale. »

– « Merci. » Elle hocha l’ombelle, puis ajouta : « Au fait, connaissez-vous un certain Daoïste nommé Song Shuhang ? »

– « Oui. » Cette créature était-elle également liée au jeune ami Shuhang ?

– « Je vois, je vois. J’ai vu plusieurs talismans dans son sac à main réducteur de taille, ils portaient votre aura. Ils sont d’une plutôt bonne qualité. Vous êtes un maître des talismans créatif. »

– « Merci pour vos éloges, Aîné, » sourit-il avec enthousiasme.

– « Quoi qu’il en soit, adieux. Je dois rattraper ce type. » La méduse étendit ses tentacules et déchira l’espace, créant une fissure, puis se faufilant à l’intérieur.

Après son départ, le Maître du Palais au Talisman des Sept Vies poussa un énorme soupir de soulagement, pour la deuxième fois.

Rencontrer deux légendaires Transcendants d’un coup lui avait mis une pression dingue. Ces deux-là avaient fait de leur mieux pour contenir leur aura, néanmoins il avait toujours eu l’impression d’être incapable de respirer face à eux. Après tout, ils étaient tous les deux assez forts pour le tuer avec un seul doigt !

Est-ce une punition ? pensa le Maître du Palais au Talisman des Sept Vies en se forçant à sourire. Il venait juste d’effrayer les indigènes lorsque deux Transcendants étaient apparus. Il avait eu la peur de sa vie.

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