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Chapitre 857 : La honte de Liang Xinyi
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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« Je vais bientôt passer les examens de fin d’études secondaires. Avec mes résultats actuels, je n’ai aucune chance d’entrer à l’université de Jingdu. Êtes-vous sûr que Mme Han a pris toutes les dispositions nécessaires ? »

Si tout avait vraiment été réglé, son admission à l’université de Jingdu ne serait pas un problème. Dans ce cas, les révisions et le travail ne feraient aucune différence puisqu’elle atteindrait son but de toute façon. Elle pourrait alors consacrer le reste de son temps à d’autres choses.

Han Zhongteng s’allongea paresseusement sur le canapé, son regard frivole se posant sur la petite fille qui était venue marchander avec lui. Cette fille n’avait rien à marchander, mais elle osait quand même venir marchander avec lui.

Il avait un faible pour les filles comme elle et était toujours à la recherche d’étudiantes. Il n’était pas difficile pour lui de trouver une jeune fille vierge, à condition de proposer un prix élevé. Il y avait toujours une longue file d’attente devant sa porte.

C’est qu’il aimait bien l’apparence de Liang Xinyi et qu’elle était très propre.

En effet, il était très attaché à la propreté et il était heureux de garder cette fille pour jouer avec elle. Puisqu’elle voulait toujours quelque chose de lui, et que Han Wanling l’aidait à la contrôler, alors elle avait encore une certaine valeur pour être utilisée par lui.

« Quoi que Han Wanling t’ait promis, je trouverai quelqu’un pour le faire. Quant à toi, tu n’as qu’à faire ce qu’elle t’a dit de faire. »

Han Zhongteng se frotta les tempes. Il voyait exactement ce que cette fille pensait. S’il ne s’était agi que d’une question triviale, elle aurait pu simplement appeler au lieu de venir le voir en personne.

Ils savaient tous deux très bien ce que cela signifiait de venir le voir, et quel prix elle devrait payer.

Puisqu’elle était venue frapper à la porte de Han Zhongteng, il ne pouvait évidemment pas la laisser partir sans conditions.

« Je surveillerai Yun Xi et vous tiendrai au courant de tout développement étrange et de toute information dont j’aurai connaissance. Mais récemment, elle est sortie assez souvent, et je ne peux pas la suivre tout le temps. Je sais seulement qu’elle sort pour voir quelqu’un. Je ne suis pas dans la même école qu’elle, il est donc très difficile de la surveiller. »

« Tu peux rapporter tout cela à Han Wanling plus tard. Il n’est pas nécessaire de m’en parler. Je ne m’intéresse pas beaucoup à elle. »

Alors qu’il terminait cette phrase, Han Zhongteng fit une pause, son regard devenant brûlant et lubrique. C’était comme s’il enlevait tous ses vêtements et la regardait nue. Il dit d’un ton lubrique : « Si elle était aussi propre que toi, peut-être qu’elle me plairait vraiment. »

En disant cela, Liang Xinyi trembla et ses paumes commencèrent à transpirer un peu à l’intérieur de ses poings serrés.

« Elle…elle a le même âge que moi, juste trois mois de moins… »

Liang Xinyi baissa légèrement la tête et inspira profondément. S’il avait vraiment les yeux rivés sur cette foutue Yun Xi, alors peut-être pourrait-elle enfin échapper à l’emprise de ce démon.

Elle attendait ce jour avec impatience. Que cette salope goûte à la même humiliation qu’elle.

Han Zhongteng ricana en lui-même. Il voyait clair dans la petite manigance de Liang Xinyi, mais il ne voulait pas la laisser s’en tirer à si bon compte.

La dernière fois qu’il avait essayé de l’aider, toutes les personnes que Liang Xinyi lui avait demandé pour traiter avec elle avaient disparu. Yun Xi n’était pas aussi simple qu’elle en avait l’air.

Il avait envoyé des gens pour enquêter sur elle, et ce n’est qu’à ce moment-là qu’il avait découvert qu’elle avait de bonnes relations avec les quatre familles les plus riches de Jingdu. Il n’avait pas trouvé le moindre indice sur l’identité de ceux qui avaient tué les mercenaires qu’il avait déployés dans une embuscade. C’était la partie la plus terrifiante.

Tous ces signes indiquaient que quelqu’un de très puissant l’aidait.

Et il n’arrivait pas à identifier cette personne. Il ne pouvait même pas trouver d’informations utiles sur cette personne.

Il n’y avait qu’une poignée de personnes capables de faire une telle chose à Jingdu, et toutes étaient des gros bonnets qu’il n’oserait pas provoquer.

« Elle ne m’intéresse pas pour l’instant. Tu es venu me trouver pour d’autres raisons, n’est-ce pas ? »

Liang Xinyi dépassa enfin les émotions vicieuses qu’elle ressentait en parlant de Yun Xi lorsque Han Zhongteng commença à parler de ses affaires. Elle leva la tête pour regarder l’homme qui était assis sur le canapé et fit un sourire diabolique. « J’ai entendu dire qu’il y aurait un bal pour tous les gens célèbres et riches à Jingdu l’année prochaine. Je veux y participer. Il reste encore un an. Je veux m’entraîner comme une célébrité. Les filles des quatre familles riches y participent toutes. Je sais que votre famille a aussi une place, mais vous n’avez pas de sœur… »

Han Zhongteng haussa les sourcils en la regardant, amusé. « Tout Jingdu est au courant de ce qui se passe entre toi et moi. Veux-tu toujours aller au bal ? »

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