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Chapitre 204 – La Mégère
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«Je pense que Xiao Luo sera certainement sanctionné pour cela. Il a arrêté tant de gens, et tous en même temps. Notre cellule est presque pleine. De plus, le visage de l’instructeur était si glacial et sérieux tout à l’heure. Il est probablement en train de réprimander Xiao Luo à l’intérieur en ce moment même.» Dit Ma Pijin à Liu Tieguo à l’extérieur.

«Ce sont tous des criminels qui ont enfreint la loi. Pourquoi ne peut-il pas les arrêter ?» Liu Tieguo s’exprima avec un grognement, prenant la défense de Xiao Luo.

Ma Pijin croisa fermement les bras devant sa poitrine, ne voulant accepter aucune autre opinion. Il expliqua ensuite à Liu Tieguo, comme quelqu’un de très expérimenté offrant un conseil sérieux, «Ce n’est pas qu’il ne peut pas les arrêter. C’est qu’il ne doit pas outrepasser son rôle et créer des problèmes. C’est le poste de district qui devrait s’occuper de ce genre d’activité criminelle, où tant de personnes sont impliquées. Notre poste n’est qu’un petit local situé à un niveau inférieur. Notre principale responsabilité est de résoudre les litiges civils ordinaires. Il ne nous appartient pas de réprimer les crimes graves.»

Liu Tieguo renifla légèrement en signe de désaccord et ne prit pas la peine de répondre.

Ma Pijin continua de parler, «Attends et tu verras. Xiao Luo paiera certainement pour son action. Cela pourrait même mettre fin à sa carrière au sein de la police auxiliaire. Quelle tête brûlée ! Il est fou de gagner de l’honneur mais ne réalise pas qu’il doit suivre les règles pour faire son travail.»

Ma Pijin jubilait, et il n’avait certainement pas l’air de sympathiser avec Xiao Luo ou de le plaindre. Il avait du mal à supporter la vue de Xiao Luo, il détestait sa personnalité et enviait son excellence pendant le camp d’entraînement. Et maintenant, il était impatient de voir Xiao Luo puni pour son faux pas ou, mieux encore, expulsé de la police. L’envie et la jalousie sont souvent à l’origine de la méchanceté.

Dans le bureau de Feng Yuqi, le chef de poste, l’instructeur était furieux. Il n’arrivait pas à croire que Xiao Luo ait le culot de parler de la sorte, sans parler de ces insinuations méchantes. Ses oreilles devinrent rouges et il ne savait plus où donner de la tête.

«Quand je suis venu prendre mon service avant-hier, le chef de poste nous a dit lui-même qu’un policier ne devait pas avoir peur des ennuis. Celui qui a peur des ennuis ne devrait pas entrer dans la police. J’ai pris cela au sérieux et j’ai appliqué ce principe à la lettre. Aujourd’hui, l’instructeur me reproche d’avoir provoqué les gens dans cet endroit répugnant. Cela signifie-t-il que l’instructeur n’est pas d’accord avec l’opinion du chef de poste ?»

PHFFT !

Feng Yuqi était assis sur une chaise, écoutant leurs arguments et buvant du thé en même temps. En entendant les mots de Xiao Luo, il faillit faire jaillir son thé et resta momentanément perplexe. Il se ressaisit rapidement et dit : «Petit malin, il s’avère que tu attendais d’utiliser mes mots contre moi. Tu as raison. J’ai bien dit qu’un policier ne devait pas avoir peur des ennuis. Mais qui penserait que vous êtes assez imprudent pour oser empiéter sur la juridiction du commissariat de district !»

L’instructeur hocha sévèrement la tête, comme s’il avait enfin saisi le point vulnérable de Xiao Luo. Il reprit instantanément : «Exactement. Savez-vous de quel genre de comportement il s’agit ?»

«Dépasser son autorité. Vous n’êtes qu’un simple officier de police auxiliaire. Qui vous a donné le pouvoir de procéder à des arrestations ? Et qui vous a donné le droit de parler ainsi à vos supérieurs ?»

Xiao Luo n’était pas d’humeur à discuter davantage avec un fonctionnaire aussi moralisateur et mesquin. Il décida de rester silencieux et se contenta de jeter un regard impassible à tout ce que l’instructeur avait à dire.

«Xiao Luo, vous pouvez partir pour l’instant», dit Feng Yuqi avec fermeté, mais sans dureté. Mais pas de façon brutale.

«Oui.»

Xiao Luo salua son chef, se retourna et quitta la pièce. Il ne jeta même pas un coup d’œil à l’instructeur en sortant.

«Vieux Feng, regarde ce jeune. Il n’a aucun respect pour les aînés et les supérieurs. Il est si hautain et arrogant !» Irrité, l’instructeur semblait souffler de la vapeur par le nez comme un taureau agité avant un combat.

Feng Yuqi sirota son thé en riant, et dit : «En fait, je trouve ce jeune homme intéressant !»

«Frère Xiao, comment cela s’est-il passé ? Qu’ont dit le chef de gare et l’instructeur ?» Liu Tieguo se précipita, inquiet, dès que Xiao Luo sortit.

Se tenant à proximité, Ma Pijin ricana : «Que pourraient-ils dire d’autre ? Ils l’ont certainement réprimandé et l’ont remis à sa place avec un avertissement sévère. Ce n’est pas comme s’ils allaient le récompenser.»

Xiao Luo jeta un regard froid à Ma Pijin puis dit d’un ton calme mais menaçant : «Tu ferais mieux de tenir ta langue si tu ne veux pas que je te mette mes poings dans les dents !»

«Tu es un rustre !»

Ma Pijin craignait en effet que Xiao Luo ne le frappe. Il lança un commentaire rapide avant de se mettre hors d’état de nuire.

Liu Tieguo regarda Ma Pijin s’éloigner, et d’un air dégoûté, dit à Xiao Luo : «Ce n’est qu’un ennuyeux lèche-cul. Tu n’as pas besoin d’être dérangée par lui. Ce genre de personne n’est pas différent de ces grosses mouches que l’on trouve sur les tas de m***e malodorants.»

Xiao Luo sourit. Inutile de dire qu’il ne prêtait aucune attention à Ma Pijin, et qu’il ne le menaçait que pour lui mettre la puce à l’oreille.

«Au fait, qu’est-ce que le chef de gare et l’instructeur ont bien pu dire ? Ils n’ont pas dit qu’ils allaient te punir, n’est-ce pas ?» demanda Liu Tieguo avec une grande inquiétude.

Xiao Luo retroussa les lèvres et dit : «Ne t’inquiète pas, frère Guo. Tout va bien.»

Alors qu’il parlait, il ne put s’empêcher de remarquer qu’une femme grossière et rustre grondait l’officier de police qui l’interrogeait à son bureau.

«Sortez vos preuves si vous en avez. Si vous n’avez aucune preuve que j’ai volé quoi que ce soit, vous feriez mieux de me laisser partir immédiatement. Sinon, je prendrai un avocat et je vous poursuivrai pour garde illégale !»

Se comportant avec une insolence insupportable, sa voix dure était si forte et dérangeante qu’elle pouvait être entendue de tous les coins de la sous-station entière.

Après avoir aperçu Xiao Luo qui la fixait, elle frappa immédiatement sur la table et cria à tue-tête : «Maudite police auxiliaire. De quoi avez-vous l’air ? N’avez-vous jamais vu une belle femme comme moi ?»

Xiao Luo fronça les sourcils, se tourna vers Liu Tieguo, qui était à côté de lui, et lui demanda : «C’est quoi le problème avec cette femme ?»

«Elle a volé un portefeuille. La caméra de surveillance l’a filmée. Mais ils n’ont pas trouvé le portefeuille qu’elle a pris. Vous voyez, même le vieux Zhang n’ose pas parler fort. Cette femme est vraiment difficile à gérer.» Chuchota Liu Tieguo à Xiao Luo.

Le vieux Zhang dont parlait Liu Tieguo était l’officier de police qui interrogeait la femme. Il comptait les jours qui le séparaient de la retraite et ne se souciait pas de faire des faux pas qui affecteraient sa pension. Dans une telle situation, il préférait laisser partir les coupables plutôt que de risquer une arrestation injustifiée.

«Il s’avère que c’est une voleuse.» Xiao Luo haussa les sourcils, ressentant une pointe de déception, frustré par la marche du monde.

Cette femme pensait qu’elle pourrait échapper à l’accusation de vol si elle se comportait mal, ce qui s’ajoutait à sa personnalité féroce et déraisonnable. Elle était persuadée que Xiao Luo était un nouveau venu que l’on pouvait bousculer. Elle avait remarqué qu’il n’était qu’un jeune agent de police auxiliaire, au teint clair, et qu’il avait un visage qu’elle n’avait jamais vu auparavant.

Reprenant là où elle s’était arrêtée il y a quelques instants, elle déversa sa colère directement sur Xiao Luo et lui dit : «Hé, c’est à toi que je parlais, fichu policier auxiliaire. Ne faites pas semblant d’être sourd ! Comment un enfant de chœur comme toi a-t-il pu devenir policier ? Tu n’as pas peur de jeter l’oprobre [1] sur les forces de police avec ton air stupide ? Hé… tu fais toujours le mort et tu fais semblant de ne pas m’entendre ? Allez au diable votre mère et toutes vos familles…»

Xiao Luo fut violemment maudit pour avoir simplement jeté un coup d’œil sur elle.

Beaucoup d’autres officiers de police auxiliaires dans la sous-station étaient furieux du traitement qu’il recevait. Seule Ma Pijin prenait un grand plaisir et une grande satisfaction à observer le tumulte.

Mais Xiao Luo n’était pas du genre à se laisser faire. Il s’approcha de la femme et l’a regarda de haut. Son visage froid et buriné était rempli de dédain. Il dit : «Es-tu une mégère qui crie des injures dans la rue ? Malheureusement, nous ne sommes pas dans la rue. C’est le poste de police. Vous feriez mieux de vous tenir tranquille. Sinon…»

«Sinon quoi ? Vous allez me lyncher ?»

La femme se leva soudain de sa chaise, criant à tue-tête, l’expression grossière et mal élevée : «Espèce de sale policier auxiliaire, je me dresse contre vous tout de suite ! Si vous ne trouvez pas de preuves que j’ai volé le portefeuille, je vais certainement engager des avocats pour vous poursuivre, vous et votre commissariat de merde !»

«Tu crois vraiment que je ne te ferais rien ?» dit Xiao Luo d’une voix froide.

La femme sentit une peur anxieuse s’emparer d’elle. Mais elle était enhardie et confiante que le jeune officier auxiliaire en face d’elle n’oserait pas poser ses mains sur elle. Elle monta sur sa chaise et fixa Xiao Luo les yeux dans les yeux avec colère, puis ricana : «Bien. Allez, vas-y. Frappe-moi. Tu es un p***n de b****d si tu oses !»

Note de fin de chapitre : [1] du latin “opprobrium” jeter l’opprobre signifie faire honte via des action honteuse commise a une tiers personne.



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