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Chapitre 203 – Un travail étonnant
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«Je répète, relâchez-la immédiatement !» Dit Xiao Luo froidement.

«Hah, encore une petite tête brûlée ! Hé gamin, tu sais épeler le mot ‘mort’ ?»

L’homme à la cicatrice plissa les yeux et regarda Xiao Luo. La cicatrice sur son visage ressemblait à un mille-pattes, ajoutant une touche d’horreur à son allure effrayante.

Au même moment, l’un de ses sous-fifres fit retentir un sifflet avec ses doigts. Le sifflet servit de fusée éclairante tirée vers le ciel. Soudain, une foule d’hommes costauds émergea des deux côtés de la ruelle, barres métalliques et gourdins en bois à la main. Ils déferlèrent comme une marée de ténèbres, encerclant rapidement Xiao Luo et Sun Haoze.

L’expression de Sun Haoze changea immédiatement. Il plaida rapidement avec un sourire hésitant, «Ba-Le Balafré, c’est son premier jour de travail, il ne connaît pas encore les règles.»

«Haoze, je ne vois vraiment pas quelles règles nous pourrions avoir ici. Nous sommes des flics, et combattre les crimes illégaux est notre devoir», dit Xiao Luo en ricanant.

«Xiao Luo, tu es sérieux ou quoi ? Nous ne sommes que des policiers auxiliaires, et nous n’avons même pas d’arme sur nous. Notre travail principal consiste à gérer les conflits civils. Ces choses-là ne sont pas de notre ressort.»

Sun Haoze lui fit continuellement signe du regard. Leur adversaire était nombreux, alors qu’ils n’étaient que deux. Si ce conflit devait se poursuivre, ils seraient certainement les perdants. Même s’ils avaient eu l’intention d’intervenir, la procédure correcte aurait été de quitter cet endroit en premier, d’appeler pour informer la sous-station, puis d’attendre que la sous-station envoie d’autres personnes. Quant à savoir si la fille aurait pu être sauvée s’ils avaient fait cela, cela resterait un mystère.

«Un policier auxiliaire est aussi un flic. Ils forcent une fille à se prostituer sous nos yeux, et il y a certainement d’autres sales affaires qui se déroulent dans notre dos.»

L’expression de Xiao Luo s’assombrit tandis qu’il cria à l’homme balafré : «Dernier avertissement, relâchez-la maintenant, ou je vous ramène tous à la sous-station !»

«Que voulez-vous dire par vous nous ramènerez tous ? Vous voulez dire que votre petite station est si grande qu’elle peut tous nous accueillir ?» dit un homme à l’allure négligée en sifflant.

Les autres s’esclaffèrent bruyamment.

«Hé, petit policier auxiliaire. Si tu peux ramener l’un d’entre nous, j’accepterai ton nom de famille», dit l’homme balafré avec arrogance, le nez levé.

«Très bien alors, ton nom de famille sera Xiao après ça !» Répondit Xiao Luo faiblement.

Dès qu’il termina ses mots, il frappa le visage du balafré avec son poing, lui écrasant instantanément le nez.

Le balafré tomba au sol. Il toucha le sang qui suintait de ses narines et rugit : «P***n, tue-le !»

Le cor de guerre retentit alors… [1]

Xiao Luo sourit. Sans parler de ces 40 à 50 personnes devant lui, il n’avait aucune crainte même s’ils étaient une centaine.

Quiconque était frappé par son poing, ses pieds, ses coudes, ses articulations, était instantanément mis à terre, se tordant et hurlant de douleur. Il expédiait tous ceux qui passaient à portée de son poing et de ses pieds. Simple, efficace et brutal. Un jeu de jambes élégant ou une esquive n’étaient pas nécessaires face à de telles ordures incompétentes. Le bruit sourd des poings sur la chair résonna dans la ruelle, accompagné de gémissements qui montaient et descendaient.

Sun Haoze resta bouche bée d’horreur, oubliant même de bouger ses jambes. Il n’arrivait pas à croire que Xiao Luo possédait une telle puissance et une telle habileté brutale en lui. Il avait mis à terre les 40 à 50 membres du Gang du Dragon avec ses seules paires de mains et de jambes. C’était littéralement une bête furieuse.

Maintenant que Xiao Luo avait le Yi Jin Jing, il pouvait, en fait, ne pas utiliser ses mains du tout. Il pouvait tout aussi bien s’élancer au hasard comme un taureau enragé et renverser instantanément cinq à six personnes.

Une déroute totale sans aucun suspense !

Au bout d’une dizaine de minutes, il ne restait plus personne dans la ruelle.

Xiao Luo tendit les mains, attrapa le balafré par le col et le rapprocha.

Ce dernier devint soudain aussi timide qu’une souris. Il lui dit : «N’oublie pas que tu es un flic. Les flics ne peuvent pas simplement frapper les gens».

«Je vois que tu as une cicatrice sur le visage, et je pensais que tu étais vicieux. Il s’avère que tu n’es qu’une ordure !» Dit Xiao Luo d’un ton glacial en le laissant tomber au sol.

Ses mots avaient déclenché quelque chose chez l’homme à la cicatrice. Lorsque Xiao Luo se retourna et se dirigea vers la fille, il serra les dents et sortit un couteau de sa poche.

«Va au diable, espèce de s****d !»

En poussant un rugissement, il s’élança sur Xiao Luo et le poignarda vicieusement dans le dos.

Cependant, comme s’il avait des yeux dans son dos, Xiao Luo se retourna, pivota avec sa jambe gauche, puis poussa avec force sa jambe droite et l’envoya dans la poitrine de l’homme balafré.

BAM !

L’impact envoya instantanément une force dévastatrice à travers son corps, et le balafré sentit ses organes internes trembler tandis qu’il volait en arrière, crachant du sang. Puis il s’effondra sous l’effet de la douleur.

Sun Haoze était dans un état de stupeur. Son visage était pâle de peur, et il n’arrivait pas à croire ce qu’il voyait.

Xiao Luo l’ignora et s’approcha de la fille, lui demandant son nom, son âge, sa ville natale et la raison pour laquelle elle avait été forcée à se prostituer.

Elle tremblait encore de peur, mais la présence de Xiao Luo et l’uniforme d’un agent de police auxiliaire la rassurait. Elle répondit aux questions une à une.

Elle est originaire de la province de Shan. Après avoir obtenu son diplôme de fin d’études secondaires, elle s’est mise à la recherche d’un emploi car elle n’avait pas été admise à l’université. Elle est arrivée à Jiangcheng par l’intermédiaire de son intermédiaire, mais elle était loin de se douter que cet intermédiaire était un proxénète véreux. Après son arrivée à Jiangcheng, elle a été placée sous son contrôle. Pour la contraindre à la servitude et anéantir sa volonté de résister, cinq à six hommes l’ont violée jour et nuit, allant même jusqu’à la frapper avec des matraques électriques. Plus tard, elle a été amenée dans cette ruelle insalubre pour servir les clients.

«Haoze, tu ne ressens rien après l’avoir entendue ?» Xiao Luo se retourna et demanda à Sun Haoze.

Sun Haoze sourit amèrement. N’importe qui aurait été exaspéré en écoutant l’expérience misérable de cette fille, mais il avait aussi sa propre famille. En tant que policier auxiliaire, comment oserait-il se battre contre un monstre colossal comme le Gang du Dragon ?

Xiao Luo se tourna à nouveau vers la jeune fille : «À part toi, y a-t-il d’autres personnes qui sont menacées ?»

«Personne ne veut devenir un jouet pour les hommes. Nous avons toutes été menacées dès le début. Mais après avoir traversé le désespoir et la lutte, beaucoup d’entre elles ne pouvaient plus résister et ont succombé à leur destin».

Le lendemain, le poste de police de Liren était en pleine effervescence.

Xiao Luo avait en effet arrêté 20 patrons de maisons closes, 35 personnes qui contrôlaient le commerce et 45 prostituées qui avaient été forcées de se prostituer, mais dont la volonté de résister était toujours présente.

«Frère, tu vas à l’encontre des Cieux ici ? !» Liu Tieguo déglutit, choqué par le travail étonnant de Xiao Luo.

Xiao Luo haussa légèrement les épaules et écarta les mains en guise de réponse silencieuse, puis il suivit son instructeur dans le bureau de Feng Yuqi.

Avant que Feng Yuqi ne puisse parler, l’instructeur réprimanda Xiao Luo sans lui donner l’occasion de s’expliquer. Il était d’humeur maussade, et cela se voyait sur son visage.

«Xiao Luo, qu’est-ce que tu crois faire ? Qui t’a dit de te mêler de cette zone ?»

«Instructeur, pourriez-vous répondre à ma question avant que je ne réponde à la vôtre ?»

«Parle !»

«Quel est notre devoir en tant que flic ?» Demanda Xiao Luo.

L’instructeur ricana : «La police doit maintenir l’ordre social, protéger la sécurité, la liberté et les biens légaux de nos citoyens, et prévenir, arrêter et punir les activités illégales et criminelles.»

«D’accord, j’ai vu une femme forcée à se prostituer hier soir. En tant que policier, pensez-vous que je doive intervenir ?» Xiao Luo dit froidement. Bien qu’il ait affaire au Gang du Dragon, il n’avait pas l’impression que ce qu’il avait fait hier était mal.

«Toi…»

L’instructeur était furieux, «T’es un policier auxiliaire, pas un policier criminel, ni un officier de police régulier. Tu n’as qu’à en informer le commissariat, et nous enverrons quelqu’un pour s’en occuper.»

«Il aurait été trop tard lorsque le poste aurait envoyé quelqu’un. La fille qui appelait à l’aide aurait déjà été enfermée quelque part bien avant», rétorqua Xiao Luo.

Note de fin de chapitre : [1] cor de guerre : ce sont les cornes qu’utilisaient les viking pour lancer un signal ou une alerte.



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