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Chapitre 840 : Ce salaud m’a piégée
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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« Cela suffit. Si vous continuez à les battre, ils ne pourront plus parler du tout. Je pense qu’il vaut mieux que vous demandiez des réponses maintenant. »

Yun Xi frotta sa main endolorie et meurtrie. Le sang bouillonnant, elle donna un coup de pied à l’homme qui se trouvait le plus près d’elle, accroupi et hurlant de douleur. S’exprimant dans un anglais fluide, elle demanda : « Crache le morceau ! Qui vous a ordonné de placer la drogue dans ma chambre ? »

« Je n’ai aucune idée de ce dont tu parles. Je veux appeler la police. Je vais te poursuivre… pour… pour abus physique. »

« Qu’est-ce que tu as dit ? Je ne comprends pas. » Yun Xi feignit l’ignorance. Après avoir délibérément fait semblant de ne pas comprendre un mot de ce qu’il disait, elle donna à l’homme un autre coup de pied impitoyable. « Si tu ne me dis rien, je vais devoir continuer à te frapper. Je te battrai jusqu’à ce que tu t’écroules. »

« Je… » Les deux hommes commencèrent à nier toute connaissance, mais se turent en entendant sa menace. L’un des hommes qui avait reçu les coups les plus durs affichait un regard féroce sur son visage malmené.

« N’essaie pas de jouer les durs avec moi. Ça ne sert à rien. Je te battrai s’il le faut. Mais, vous savez, je vous laisserai peut-être partir si vous me dites qui vous a envoyés. Je veux juste savoir qui est le cerveau de ce complot. »

Les deux hommes échangèrent un regard, semblant reconnaître qu’ils avaient une meilleure chance de survie s’ils suivaient les indications de Yun Xi.

« Je suis une femme de parole, alors vous feriez mieux de dire la vérité si vous ne voulez pas passer le reste de votre vie en prison. Pour ce qui est de faire un rapport à votre maître, vous pouvez simplement dire que vous avez échoué dans votre mission. Votre maître ne le saura jamais si vous omettez certains détails. Vous n’avez rien à perdre, alors je ne vois pas pourquoi vous n’accepteriez pas mon offre. »

« Vraiment ? Tu nous laisserais vraiment nous en sortir si facilement ? » Ils la questionnent en anglais, incertains.

« Je ne tue pas, donc je n’ai pas l’intention de vous ôter la vie. Mais vous avez intérêt à me dire la vérité, sinon je ne peux pas vous assurer que mon coup ne vous frappera pas trop fort. Je ne peux rien vous promettre si cela arrive. »

« … » Les deux hommes ne dirent pas un mot. Ils échangèrent un regard, semblant évaluer leur situation et considérer l’offre de Yun Xi pour la dernière fois.

Finalement, celui qui n’avait pas été aussi gravement blessé prit la parole : « Nous l’avons fait uniquement pour l’argent. C’est un Asiatique aux cheveux bruns qui nous a payés. Son anglais n’était pas très bon et il avait un accent vietnamien ».

« Cette personne qui a assuré la liaison avec vous, était-elle la seule avec laquelle vous avez été en contact ? »

« Non, il y avait deux personnes. Celui qui nous a payés était l’un d’entre eux. Il semblait être le sous-fifre. L’autre n’a jamais dit un mot du début à la fin de notre rencontre, mais c’est lui qui fournissait l’argent et les marchandises. »

« Hmm… Comment étaient-ils sûrs que vous tiendriez votre promesse et que vous ne prendriez pas la marchandise pour vous ? Ce lot de marchandises devrait valoir, au bas mot, 1 million. N’avez-vous pas été tentés ? »

« Nous ne travaillons pas dans le domaine de la drogue, donc même si nous en volions, nous n’aurions aucun moyen de la faire circuler. Quant à l’argent qu’ils nous doivent encore, je suis sûr qu’ils ne nous paieraient pas si cela arrivait. Nous n’allons pas risquer de saboter cette mission pour un profit incertain. D’ailleurs, cette mission ne nous a demandé que de cacher des choses et d’allumer un feu, et pour cela, nous allons être payés 1 ou 2 millions. C’est une tâche facile pour nous, car nous avons l’habitude des cambriolages depuis longtemps… »

« Je suppose que les policiers et les pompiers ont également été arrangés par vous ? »

« Non, non… c’est l’autre partie qui s’en est chargée. Nous étions seulement chargés de cacher les marchandises et de mettre le feu. »

Yun Xi acquiesça, ayant compris la situation. Cela expliquerait la différence entre la confusion avec les troisième et quatrième étages et leur capacité à découvrir la drogue dans la chambre des deux gars, au lieu de faire irruption dans la sienne.

« Vous avez dit qu’il y avait un type qui ne parlait jamais, pouvez-vous décrire son apparence ? Soyez précis et incluez sa taille et toute caractéristique inhabituelle. »

« Il… »

En écoutant leur description de cet homme de peu de mots, et à en juger par la façon dont ils parlaient de lui, Yun Xi en vint à la conclusion que cet homme devait être le véritable cerveau.

Un Asiatique à l’accent vietnamien.

En rassemblant toutes les informations qu’elle avait recueillies, Yun Xi n’avait qu’une seule personne en tête : Crocodile !

Mais le plus drôle, c’est que Crocodile avait déjà été capturé, n’est-ce pas ?

Se pourrait-il que le Crocodile qui avait été arrêté sur la plage soit un imposteur ?

Réalisant que c’était une possibilité, Yun Xi ne put s’empêcher de se rappeler la tentative d’assassinat dans les montagnes, ainsi que ce qui venait de se passer maintenant. Les deux étaient dirigés contre elle, et cela ne pouvait signifier qu’une seule chose.

Mu Feichi, ce salaud ! Il l’avait piégée.

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