Alexia prend l’initiative d’expliquer le plan à tout le monde.

Certains élèves protestent : “Vous nous abandonnez !” Mais ils n’ont pas le temps de se laisser convaincre.

Ils sortent tous les six par la porte arrière de l’auditorium pour ne pas se faire remarquer. Claire et Alexia s’occupent rapidement des fantômes qui pourraient les gêner et se dépêchent d’avancer.

Pendant ce temps, Christina observe Suzuki sans se faire remarquer.

Il se tient calmement dans le brouillard blanc face aux fantômes qui pourraient l’attaquer de n’importe où.

“…… C’est étrange.”

Christina marmonne d’une voix si petite que personne ne peut l’entendre.

Sa relation avec Suzuki était celle d’un parent éloigné et d’un camarade de classe. Ils n’étaient ni plus ni moins que cela, et n’avaient pas une relation aussi profonde.

Pourtant, elle savait quel genre de personne était Suzuki.

Il n’était pas du genre à se comporter dignement devant la princesse Alexia ou à rester calme dans une vraie bataille.

C’était comme s’il était une autre personne…… Il avait tellement changé qu’elle ne pouvait s’empêcher de le décrire ainsi.

Cependant, le visage et la voix de Suzuki sont bien les siens.

“…… Peut-être qu’il cachait ses capacités.”

Pour éviter d’être impliqué dans un conflit entre la famille principale et une branche de la famille. C’est un motif peu convaincant, mais il n’est pas improbable.

“…… Effets d’artefacts ou de drogues.”

C’est la seule autre chose à laquelle elle a pu penser, mais ça ne colle toujours pas.

Mais il ne fait aucun doute que quelque chose a changé en lui.

Si Suzuki est un danger pour la famille principale, Christina n’hésitera pas à s’en débarrasser.

C’est ce que Christina pensait… à l’époque.

“C’est dangereux.”

L’épaule de Christina est doucement tirée.

Peu après, une épée fantôme passe devant Christina.

“Ça !”

Elle réagit comme prévu, tranchant les fantômes avec son épée.

Le fantôme se brise et disparaît.

“Comme on s’y attendait de la part de Christina nee-san.”

“…… Tu m’as sauvée.”

Elle a dit cela à Suzuki. S’il n’avait pas été là, elle aurait pu recevoir un coup.

“En tant que membre de la famille, j’ai fait ce que j’avais à faire.”

Il a dit cela calmement et s’est dépêché de continuer. Elle ne pouvait rien lire dans son dos.