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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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En entendant cette voix, le cœur de Yun Xi s’emballa et ses paupières tressaillirent.

Elle se retourna et regarda Jiang Henglin, qui était descendu en tenue décontractée. Il était clairement un fils de famille noble et pourtant, il se comportait comme un hédoniste.

Du moins, aux yeux de Yun Xi, un tel idiot ne lui plairait jamais.

« Penses-tu que la famille Jiang est quelque chose où tu peux aller et venir à ta guise ? Tu as dit que tu voulais annuler les fiançailles. As-tu pensé à l’humiliation que cela apporterait à la famille Jiang ? »

En fin de compte, il n’était pas content parce que c’était elle qui avait pris l’initiative d’annuler les fiançailles.

Pendant tant d’années, ces fiançailles qui avaient été arrangées depuis son plus jeune âge avaient fait de lui la risée de ses amis d’enfance. Maintenant, la famille Yun voulait s’en défaire après avoir profité de la famille Jiang. Pas si simple !

« Henglin, de quoi parles-tu ? » Lin Yunrong fixa son fils, essayant désespérément de lui faire signe.

Hélas, elle avait attendu que la famille Yun annule les fiançailles, et maintenant, pourquoi son idiot de fils s’agitait-il ?

Tous les jours, il se plaignait d’annuler les fiançailles et de retrouver sa liberté. L’occasion s’était présentée, mais il n’était pas prêt à en profiter.

Jiang Henglin ne sembla pas entendre son rappel. Il s’approcha, fixant Yun Xi de ses yeux perçants.

« Si tu veux annuler ces fiançailles, tu dois me demander si je suis d’accord ou non. Si je ne suis pas d’accord, ne pense pas à te débarrasser de moi. »

Son attitude mit Yun Xi en colère, et elle ricana. Il était impossible de faire entendre raison à une telle personne.

« Puisque tu me déteste tant, n’est-il pas préférable pour toi d’annuler les fiançailles ? Si tu n’es pas content que j’en sois à l’origine, tu pourras dire que c’est toi qui as annulé les fiançailles au moment d’annoncer la nouvelle. Nous ne dirons pas le contraire. »

Jiang Henglin avait l’impression d’être giflé par cette attitude qui lui permettait de se débarrasser inconditionnellement de lui.

Ce genre d’impression de ne pas être comparable à un pet de chien le rendit plein de colère sans qu’il puisse l’évacuer. Retenir sa colère, c’était comme se percer la poitrine avec des épines, c’était très douloureux et inconfortable.

Il était le deuxième jeune maître de la famille Jiang ; elle n’était que la petite-fille d’un garde de police. La famille Yun était un clan insignifiant à Jingdu. Quelles raisons avait-elle de le mépriser ?

Puisque la famille Yun avait fait une si grande concession et avait en même temps sauvé la famille Jiang de l’humiliation, Grand-mère Jiang avait naturellement espéré que cette affaire se terminerait parfaitement de cette façon.

« Dans ce cas, c’est réglé. Nous annulerons les fiançailles et ferons l’annonce plus tard. »

Grand-mère Jiang prit directement la décision sans attendre que Grand-père Jiang dise quoi que ce soit.

Grand-père Jiang regarda Grand-père Yun et Yun Xi. Voyant qu’ils étaient tous deux d’accord, il soupira. « Yun Xi, c’est notre famille Jiang qui t’a laissé tomber. Grand-père te dédommagera. »

Puisqu’elle avait voulu annuler les fiançailles, lui, qui l’aimait beaucoup, espérait naturellement qu’elle serait heureuse à l’avenir.

Au départ, il avait pensé qu’avec son retour, elle pourrait cultiver une bonne relation avec son petit-fils. Mais en voyant ce qui s’était passé aujourd’hui, ce petit-fils n’avait aucune capacité à s’entendre avec elle.

La façon dont Jiang Henglin s’était exprimée tout à l’heure n’avait aucun respect pour elle. Comment voudrait-il que cette fille l’apprécie ?

Cela correspondait vraiment à l’adage “ce qui arrivera, arrivera”. Les membres de la génération plus âgée ne devraient pas trop s’en mêler.

« Grand-père et grand-mère ! Je n’ai pas encore décidé d’annuler les fiançailles ! Comment pourriez-vous prendre la décision en mon nom ? »

Jiang Henglin regarda sa grand-mère avec arrogance. « Je ne suis pas d’accord pour annuler les fiançailles ! »

Son insistance, aux yeux de la grand-mère Jiang, ressemblait à celle d’un enfant qui pique une crise de colère.

« Henglin, ce mariage ne te convient pas. Grand-mère en arrangera un autre pour toi. Ou bien tu peux chercher toi-même. Si tu en trouves un qui te convient, fais-le savoir à grand-mère. Je m’en chargerai. »

Lin Yunrong se leva pour l’exhorter à son tour. « C’est vrai ! Henglin, écoute-nous, ne fais pas l’enfant ! »

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