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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Ayant reçu cette invitation du grand-père Jiang, Yun Xi entraîna son grand-père avec elle. Sur le chemin de la maison de la famille Jiang, elle avertit son grand-père de ne pas aborder le sujet de son mariage arrangé avec Jiang Henglin.
Ce n’était qu’une question de temps avant que l’une des parties n’annule les fiançailles. Néanmoins, c’était une tâche difficile pour Yun Xi, car elle n’avait pas le cœur d’aborder cette question personnellement avec le grand-père Jiang. Elle convainquit donc son grand-père de lui annoncer la nouvelle.
Après tout, ces fiançailles avaient été organisées par leurs grands-pères respectifs il y a de nombreuses années. Si leurs grands-pères avaient toujours leurs intérêts à cœur, ils n’auraient pas forcé deux personnes non consentantes à se marier.
De plus, Yun Xi avait bien d’autres raisons d’annuler les fiançailles. Elle était consciente qu’en faisant cela, elle couperait tous les liens avec Jiang Henglin, et cela signifierait éliminer toute possibilité qu’il s’approche d’elle pour lui chercher des ennuis à l’avenir.
Quant à savoir comment Jiang Henglin et Yun Ziling allaient résoudre ce qui se passait entre eux, Yun Xi reconnaissait qu’elle n’était pas en position de poser des questions ou d’interférer. De plus, il s’agissait d’une affaire personnelle, et elle ne pouvait pas s’en soucier.
À l’avenir, une fois que Jiang Qilin aurait retrouvé l’usage de ses jambes et serait capable de se tenir debout, il pourrait reprendre son titre d’héritier de la famille Jiang. Puisque Jiang Qilin serait finalement l’héritier, Yun Xi n’aurait pas à s’inquiéter d’offenser la famille Jiang et de risquer d’être étiquetée comme leur ennemie.
La seule famille avec laquelle elle devait composer était celle des Hans.
Même s’il était inévitable que les trois autres familles soient impliquées dans cette affaire, Yun Xi allait faire de son mieux pour éviter que l’une d’entre elles ne soit mêlée à la situation. C’était une affaire qu’elle ne voulait régler qu’avec les Hans et les Qiaos.
Leur voiture s’arrêta à l’entrée de la maison de la famille Jiang. Plus tôt dans la matinée, le majordome avait informé le grand-père Jiang de leur arrivée dans la journée. Ayant appris que le grand-père Yun viendrait également, le grand-père Jiang s’installa dans la cour, attendant avec impatience ses invités.
Entendant le bruit d’une voiture qui s’arrêtait, le majordome sortit pour accueillir les invités. Yun Xi remit son cadeau d’hôtesse au majordome et fut ensuite conduite dans la cour avec son grand-père.
Suivant son grand-père, Yun Xi aperçut au loin une silhouette familière. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre de qui il s’agissait. « Bonjour, Grand-père Jiang ! Je suis ravie de vous voir ! » Yun Xi le salua.
« Tu es enfin là ! » Voyant le grand-père Yun, le grand-père Jiang se leva et se dirigea vers eux. « C’est une occasion si rare pour toi de nous rendre visite. Tu dois prendre un repas avant de partir. Je serai très contrarié si tu ne le fais pas ! »
Chaque fois que Yun Xi venait en visite, elle ne restait que pour bavarder, et jamais pour manger. Cela avait toujours attristé le grand-père Jiang.
Grand-père Jiang savait que Yun Xi ne présumerait jamais de sa relation avec la famille Jiang, mais il aimait sincèrement cette enfant.
En entrant dans le salon, Yun Xi remarqua que Grand-mère Jiang, la mère de Jiang Henglin et la mère de Jiang Qilin étaient toutes assises sur le canapé.
Comme d’habitude, Grand-mère Jiang ne fit pas attention à Yun Xi lorsqu’elle entra dans le salon. Son attitude envers Yun Xi restait froide et arrogante.
Néanmoins, Yun Xi la salua. « Bonjour, Grand-mère Jiang. C’est un plaisir de vous voir. C’est un plaisir de vous voir toutes les deux, tantes Jiang ! » Yun Xi salua les mères respectives de Jiang Henglin et de Jiang Qilin. Contrairement à la mère de Jiang Henglin qui ignora le salut de Yun Xi, la mère de Jiang Qilin se leva pour la reconnaître.
« La petite Yun Xi est là ! » Montrant qu’elle devait savoir que Yun Xi était celle qui soignait la blessure à la jambe de son fils, l’aînée de la famille Jiang était très accueillante. Elle demanda même au majordome : « Que la cuisine prépare plus de plats. Nous avons des invités aujourd’hui. »
En recevant la demande de la dame aînée Jiang, le majordome répondit : « Au rapport de madame, le vieux chef avait déjà demandé à la cuisine de le faire ce matin ! »
Le grand-père Jiang était occupé à s’occuper de ses invités, les conduisant à leurs sièges. « Yun Xi, j’ai entendu dire que tu avais reçu un prix international. Tu as apporté gloire et fierté à notre nation. Grand-père Jiang est très heureux pour toi ! Vieux Yun, je dois dire que tu as une petite-fille très prometteuse. Regarde comme elle t’a rendu fier ! » Le grand-père Jiang complimenta Yun Xi.
En entendant cela, le grand-père Yun se sentit embarrassé et répondit rapidement : « Le vieux chef a raison ! Ma petite-fille ne m’a jamais inquiété. Maintenant qu’elle nous rend fiers, nous sommes heureux ! »
Perchée sur le bord d’un canapé, Yun Xi étouffa son sourire et répondit humblement : « Vous me flattez, grand-père Jiang. C’est le comité d’organisation qui nous favorise, nous les jeunes. »
Mécontente que son mari fasse l’éloge de Yun Xi, Grand-mère Jiang renifla et se mit à beugler : « Même si on a réussi à un jeune âge, il ne faut pas être trop arrogant de peur que plus on grimpe haut, plus la chute est forte. »
« Absurde », s’écria le grand-père Jiang, le changement de ton témoignant de son insatisfaction. « Yun Xi est intelligente et sensée. Non seulement ça, c’est une fille terre-à-terre et talentueuse. D’ailleurs, sa magnanimité et son humilité sont équivalentes à celles d’une dame dans une famille aristocratique. Tu dois être aveugle pour ne pas avoir remarqué ces qualités ! »
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