Commandant impérial Sa magnifique femme est pourrie gâtée | Imperial commander His pretty wife is spoiled rotten | 帝少爆宠 娇妻霸上瘾
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Chapitre 824 : Le syndrome du Jeune Maître
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Jiang Henglin détestait la façon dont Yun Xi se comportait avec lui. Elle était si arrogante ! Elle se comportait de façon si hautaine et puissante, contrairement à sa sœur qu’il pensait obéissante et aimable. Outre le fait qu’il ne l’aimait pas, Jiang Henglin était d’autant plus furieux que Yun Xi allait toujours à son encontre. Il n’avait jamais compris pourquoi elle plaisait tant à son grand-père. Il pensait que son grand-père devait être possédé pour avoir développé un penchant pour Yun Xi, cette fille misérable.

Pour ne rien arranger, le grand-père de Jiang Henglin lui avait ordonné de développer et de cultiver une relation avec Yun Xi. Mais vu son attitude, c’était impossible. Il ne pensait même pas qu’ils pourraient un jour être amis. Jiang Henglin ne voyait aucun espoir qu’un lien puisse être forgé entre eux.

« Deuxième maître Jiang, c’est toi qui as conduit devant moi, et c’est aussi toi qui m’as approché. Ne te présente pas devant moi et ne me parle pas si tu me trouves exaspérante. Et puisque tu l’as fait, ne commence pas à te plaindre. De plus, ce sont nos grands-pères qui ont arrangé le mariage. Je n’ai pas eu mon mot à dire. D’ailleurs, bien que cela fasse quelques mois que je suis revenue à Jingdu, je n’ai jamais profité du statut social associé au titre de Jeune Madame Jiang, et je n’ai encore moins prêté attention à nos fiançailles. Au contraire, tu ne cesses d’évoquer le fait que je suis ta fiancée. En outre, tu es conscient que tu ne me plais pas et que tu te sens inexistant à cause de moi. Ne me dis pas que tu t’es pris d’affection pour moi ? Je t’en prie, ne le fais pas. Je ne tomberai jamais dans le piège d’un crétin comme toi ! ».

Considérant le fait qu’il trouvait constamment des fautes dans tout ce que faisait Yun Xi, il serait difficile de ne pas associer cela à la possibilité que Jiang Henglin ait pris goût à Yun Xi et veuille son attention. Même s’il avait encore de la rancune contre ce mariage arrangé, qui avait été décidé alors qu’ils étaient tous deux enfants, ce seul fait ne justifierait pas qu’il la harcèle autant qu’il le faisait.

La façon dont Jiang Henglin se comportait avec Yun Xi était typique et indiquait clairement qu’il souffrait du syndrome du jeune maître. Ce syndrome était identifiable lorsqu’un jeune maître tombait amoureux et chercheait à obtenir une attention excessive de la part de l’autre partie. Si l’autre partie refusait ou n’obéissait pas à ses ordres, le jeune maître trouverait tous les moyens possibles pour prouver son existence. Sans se soucier de savoir s’il laisserait une bonne ou une mauvaise impression, il souhaiterait simplement que son existence soit constamment remarquée. À en juger par le comportement de Jiang Henglin, il semblait qu’il ait contracté ce syndrome et qu’il se trouvait dans une situation bien trop délicate.

En considérant cette possibilité, le plan de Jiang Henglin d’utiliser Yun Ziling pour humilier et provoquer Yun Xi prenait tout son sens.

Il n’avait jamais été question que Yun Xi soit narcissique. C’était le problème de Jiang Henglin et son besoin de s’en prendre délibérément à elle. C’était vraiment troublant.

« Tu te tais. » Jiang Henglin fit taire Yun Xi. « Pourquoi diable serais-je tombée amoureux de toi, espèce d’intrigante ? Arrête de souffler dans ta propre trompette ! »

Heureusement, Yun Xi ne fit pas l’effort de s’étendre davantage. Si elle l’avait fait, elle aurait touché son point sensible, déclenchant une réaction explosive. Jiang Henglin était un homme à l’égo démesuré, et il ne pouvait qu’exploser de fureur.

« Tomber amoureux d’elle ? C’est impossible ! Comment peut-on s’enticher d’une femme comme elle ? » Jiang Henglin marmonna sous sa respiration.

Jiang Henglin aimait les femmes obéissantes et aimables. Quelqu’un qui le traitait comme s’il n’avait pas d’importance et qui était aussi fier que Yun Xi n’était certainement pas son genre.

« Ta sœur est bien meilleure que toi. Mon grand-père t’aime bien, mais cela ne veut pas dire que ton serviteur devra t’aimer aussi. »

« D’accord, alors. Puisque tu aimes Yun Ziling, va la chercher. Ne reste pas là à faire la gueule devant moi. »

« Tu crois que j’ai envie de te regarder ? » Jiang Henglin laissa échapper un grognement et s’apprêtait à continuer cet argument inepte lorsqu’il fut pris par la peau du cou.

« Qu’est-ce que tu fais ici ? » cracha Chen Yichen en s’interposant. Se positionnant juste à côté de Yun Xi, il continua, mais avec un ton condescendant cette fois, « Tu es encore là pour embêter Yun Xi, cousin ? »

Avec l’apparition soudaine de Chen Yichen, couplée au fait que Yun Xi et Chen Yichen se tenaient si près l’un de l’autre, Jiang Henglin ne put s’empêcher de désapprouver ce qui se passait sous ses yeux.

« Cousin, ne me dis pas que tu t’es pris d’affection pour cette fille misérable ? Une femme intrigante n’est pas faite pour toi. Ne te laisse pas tromper par son apparence innocente. C’est une hypocrite. »

« Hé ! Arrête ! C’est très grossier ! Comment peux-tu dire du mal des autres, surtout de Yun Xi ? Où sont tes manières ? »

« Tu n’as pas besoin de manières quand tu as affaire à des gens comme elle. » Jiang Henglin jeta à Yun Xi un regard méprisant. Presque essoufflé par la colère, il continua : « Grand-père m’a envoyé t’inviter demain, c’est à toi de te montrer ou non. »

Sans attendre sa réponse, Jiang Henglin s’enfuit et monta dans sa voiture. En marchant sur l’accélérateur, il s’enfuit.

« Yun Xi, ne fais pas attention à mon cousin. C’est comme ça qu’il est. »

Depuis que les jambes du jeune maître le plus âgé étaient devenues inaptes, Jiang Henglin était considéré comme l’héritier de la famille Jiang. En conséquence, Jiang Henglin était très gâté, surtout par son grand-père. Bien que Chen Yichen ait senti que Jiang Henglin avait grandi pour devenir indiscipliné et gâté, il avait gardé ses pensées pour lui-même car c’était une affaire personnelle de la famille Jiang après tout. Il pensait qu’il valait mieux s’abstenir de se mêler de leurs affaires.

En entendant la remarque de Chen Yichen, Yun Xi leva les sourcils. Cependant, elle haussa les épaules avec un sourire. « Ça va, je ne le prends pas à cœur. Allez, jeune maître, sortons d’ici aussi. »

« Allons-y ! » accepta Chen Yichen.

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