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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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En entendant ce qu’il disait, Yun Xi jeta un regard à Mu Feichi. Pourquoi ne parlait-il pas correctement ?

Les gens comme lui aimaient ajouter l’insulte à la blessure et remuer le couteau dans la plaie des gens.

Jiang Qilin s’en moquait. Le jeune maréchal de l’armée, d’habitude si hautain et puissant, lui jetait de l’ombre de façon si puérile. Avec ses manières tsundere, il ne ressemblait pas au maréchal légendaire connu pour être impitoyable et résolu.

Mu Feichi renifla, se retourna et s’assit sur le sofa en croisant ses longues jambes. Il avait une expression arrogante sur le visage.

« Tu ferais mieux de garder secrète cette histoire de traitement de Yun Xi, de peur de l’impliquer dans quelque chose de dangereux. Elle te soigne, mais je ne veux pas qu’elle prenne de risques. »

Il avait accepté que Yun Xi soigne Jiang Qilin, mais cela ne signifiait pas qu’il pouvait l’impliquer dans ses batailles personnelles.

Jiang Qilin acquiesça. « Je ne la laisserai pas souffrir. »

Il avait caché au monde extérieur la nouvelle de son traitement. Même si la probabilité qu’il marche à nouveau n’était pas très élevée, il y avait toujours des gens qui voulaient l’écraser par tous les moyens possibles.

Au cas où, il fallait toujours prendre des précautions.

Cependant, puisque le Jeune Maître Mu était maintenant impliqué, il pensait qu’avec sa protection, il ne l’abandonnerait certainement pas si quelque chose arrivait.

Yun Xi les regarda d’un air absent. Il lui fallut un moment pour comprendre de quoi ils parlaient.

Il s’agissait de sa sécurité, mais comme ils allaient tous les deux prendre soin d’elle, elle n’avait pas à s’inquiéter. Elle pouvait se contenter de le traiter en toute tranquillité.

« Jing Yi, aide le jeune maître Jiang à s’asseoir sur le lit et enlève-lui son pantalon. »

« … » Jing Yi et Mu Feichi se regardèrent l’un l’autre. Ils avaient tous deux l’air abasourdis.

La personne qui aurait dû être la plus embarrassée était Yun Xi. Elle sourit. D’après son apparence douce et indifférente, cela ne semblait pas l’avoir dérangée.

Lorsque l’homme qui était jaloux d’elle depuis si longtemps entendit les mots “enlever son pantalon”, comment pouvait-il rester assis ? Il se leva immédiatement.

Il fixa Yun Xi d’un air renfrogné, puis demanda d’une voix grave : « Tu ne fais pas que soigner ses jambes ? Pourquoi dois-tu lui enlever son pantalon ? »

« Comment puis-je lui faire de l’acupuncture sans lui enlever son pantalon ? » Yun Xi leva la tête et roula des yeux en le regardant sans voix. Elle lui souligna d’un air sérieux : « Je suis médecin. Le sexe du patient n’a pas d’importance aux yeux d’un médecin. »

Elle avait accepté de soigner Jiang Qilin, et elle se fichait qu’il soit un homme. Elle allait simplement le traiter comme un patient qui voulait désespérément se lever.

« Je m’en moque ! Pourquoi doit-il enlever son pantalon pour être soigné ? N’oublie pas que tu es une fille. »

Il ne pouvait pas accepter que des hommes soient allongés devant elle en short, sans parler des hommes nus.

« Tais-toi ! » Yun Xi leva la tête et lui cria dessus avec exaspération. Mu Feichi était si autoritaire et déraisonnable. Il ne faisait que semer le trouble à présent.

Mu Feichi la regarda froidement et dit, « Il est inutile que tu me dises de me taire. Je n’accepterai pas ce genre de choses. »

« Comme si j’avais besoin que tu sois d’accord ! » Yun Xi se retourna et commença à organiser les divers ustensiles et kits d’acupuncture sur le siège, puis dit sans changer d’expression faciale : « Jing Yi, demande à ton Jeune Maître de changer de vêtements tout de suite. »

Jing Yi jeta un regard nerveux à Mu Feichi et poussa finalement Jiang Qilin dans sa chambre pour qu’il se change.

Dès qu’ils furent partis, Yun Xi leva la tête. Le jeune maréchal Mu furieux ressemblait à de la poudre à canon qui venait d’être allumée. Il semblait terrifiant aux yeux des autres, mais elle n’était pas du tout inquiète de l’affronter en ce moment.

Mu Feichi savait très bien que cette fille avait toujours eu le cœur tendre, mais qu’elle n’était pas du genre à se laisser faire. Maintenant qu’elle était déterminée à s’opposer à lui, elle ne ferait certainement pas de compromis facilement.

Si elle ne voulait pas faire de compromis, il savait qu’il devait le faire en premier.

« Bébé, je ne vais pas t’empêcher de soigner quelqu’un, mais… »

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