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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Même dans sa vie précédente, elle n’aurait jamais pensé pouvoir entrer dans cet endroit.
Yun Xi regarda les manoirs autour d’elle. Elle remarqua que le style architectural chinois avait un aspect moderne, et qu’il révélait un goût simple mais sophistiqué.
Le prix du terrain ici devait être insurmontable à cette époque. À l’époque de sa dernière vie, le prix des terrains avait plus que doublé.
Quant à la zone où se trouvait la maison de la famille Mu… le prix du terrain était encore plus inaccessible.
Il y avait plus d’une douzaine de maisons sur le chemin du manoir. Chaque maison avait un style différent, allant des murs blancs et des tuiles noires aux arcs en seau et aux corniches.
Le long du chemin, il y avait plus d’une douzaine de maisons. Avec des murs blancs et des tuiles noires, des arcs en plein cintre et des corniches, chaque maison avait un style différent. C’est probablement dans ces maisons que vivaient les autres membres de la famille Mu. Même s’ils ne résidaient pas dans la résidence principale, il était toujours pratique pour eux de se voir.
La famille Mu était à la hauteur de sa réputation de famille centenaire. Qu’il s’agisse des liens du sang ou d’une fondation profondément enracinée, tout était si bien établi que sa position ne pouvait pas être facilement ébranlée.
La voiture s’arrêta finalement à l’entrée d’un grand manoir. La lourde porte en bronze présentait une architecture ancienne. Les couplets de part et d’autre de la porte étaient également des couplets traditionnels écrits à la main. La plaque antique au-dessus de l’entrée principale était gravée de deux mots : Manoir Mu.
Des bambous (il n’est pas facile d’en faire pousser dans le nord) bordaient les murs jusqu’aux parterres de fleurs environnants. Bien que l’hiver soit déjà bien avancé, on pouvait apercevoir une légère verdure émeraude sous le gel et la neige.
La voiture s’arrêta et le majordome ouvrit la porte à Yun Xi comme s’il accueillait un invité de marque.
Alors que Yun Xi était encore assise dans la voiture, elle se sentit soudain anxieuse. Elle se tourna pour regarder l’homme à côté d’elle. Elle plia le coude et frappa avec force la poitrine de Mu Feichi.
« Jeune maréchal, je vais attendre dans la voiture ! Tu peux encore changer d’avis ! »
Elle savait mieux que quiconque ce que cela signifiait s’il l’amenait dans la maison de la famille Mu. Elle lui donnait l’opportunité de faire marche arrière maintenant, au cas où Mu Feichi aurait agi sur un coup de tête et qu’il n’aurait pas encore pensé aux conséquences. Elle ne voulait pas qu’il regrette sa décision.
Après tout, elle n’aurait jamais imaginé qu’elle serait impliquée dans une famille aussi puissante.
« Tu crois que je t’ai ramené à la maison sur un coup de tête ? » Mu Feichi renifla légèrement, puis lui donna un coup de coude sur sa joue en penchant la tête. Ses yeux sombres étaient remplis à la fois de persévérance et de sérieux.
« Si ce n’était pas pour le fait que tu sois encore mineure, je t’épouserais tout de suite ! »
Mais Mu Feichi n’était pas pressé, et il avait la patience d’attendre qu’elle grandisse.
De toute façon, les mariages militaires ne pouvaient pas être divorcés. Ils pouvaient passer toute leur vie l’un avec l’autre et vieillir ensemble.
Mu Feichi avait insisté pour l’emmener dans sa maison familiale parce que sa résistance le provoquait. L’attitude réticente de la jeune femme le mettait mal à l’aise et l’inquiétait quant aux événements inattendus qui pourraient survenir à l’avenir.
S’il n’avait pas été décidé qu’elle était sa seule et unique fille, il n’aurait pas eu à s’inquiéter d’accidents futurs indépendants de sa volonté.
C’est parce qu’il s’en souciait qu’il avait perdu le contrôle de lui-même.
« … » Yun Xi fronça les sourcils, le fixa du regard et serra les dents.
Elle avait l’impression qu’il était impossible de communiquer avec lui car ils n’étaient pas sur la même longueur d’onde.
Il la poussa doucement hors de la voiture, et Yun Xi fut stupéfaite par le manoir de la famille Mu, à la fois magnifique et dominateur, qui se trouvait devant elle. Inconsciemment, elle serra les poings, tirant sur les menottes à son poignet. Elle ne put s’empêcher de tourner la tête pour regarder l’homme à côté d’elle. Elle secoua les menottes de sa main.
« Jeune maréchal, as-tu l’intention de me présenter à ta famille avec ces menottes sur moi ? »
« Pourquoi pas ? Même s’ils le voient, cela prouve seulement que nous avons une relation profonde et que nous sommes réticents à être séparés ne serait-ce qu’un instant. »
« Tu mens sans même sourciller ! »
« … » Le majordome regarda les deux s’exhiber leur DPA. Au bout d’un moment, il s’avança pour ouvrir la porte.
Le majordome était à la fois heureux et excité.
C’était peut-être un bon début. Avec une fille digne de se tenir à ses côtés, la route vers l’avenir s’annonçait sous de meilleurs auspices.
Après tout, il avait enduré trop de choses tout seul pendant tant d’années. Si quelqu’un pouvait porter le fardeau avec lui, vieillir ensemble serait un bonheur.
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