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Chapitre 707 : Je vais te raconter une histoire
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Mu Feichi et Yun Xi n’entrèrent pas directement dans la salle de banquet, mais empruntèrent un petit couloir latéral.

Yun Xi réfléchissait aux réflexes du genou de Jiang Qilin et à la façon d’obtenir son dossier médical, et elle ne remarqua pas que l’homme qui marchait devant elle s’était arrêté brusquement.

La tête baissée dans ses pensées, elle le percuta comme ça…

Et l’homme, qui voyait bien qu’elle était distraite, ouvrit les bras et serra fort la personne qui lui était tombée dessus.

Comment pouvait-il rater une telle occasion, alors qu’elle-même lui tombait dans les bras ?

Avec son corps doux et chaud dans les bras, il ne pouvait pas garantir qu’il ne ferait pas de bêtises ou qu’il ne profiterait pas de la situation.

Yun Xi se rétablit assez rapidement après l’avoir heurté, mais Mu Feichi l’avait déjà serré dans ses bras.

« Laisse… laisse-moi partir ! » Yun Xi, la tête enfouie dans sa poitrine, s’efforçait de crier d’une voix étouffée.

Son front était coincé contre son uniforme militaire dur et infroissable. Elle pouvait presque sentir la forme des boutons de l’uniforme, et elle pouvait sentir l’agréable parfum de menthe sur son corps.

Son pardessus, qui les protégeait du froid ambiant, l’enveloppait étroitement. Ce petit monde semblait être devenu son refuge, lui donnant envie d’en dépendre et de s’y complaire.

Mais elle savait bien que l’étreinte d’un homme, aussi chaleureuse soit-elle, pouvait aussi avoir un effet d’envoûtement fatal.

Elle ne pouvait pas, et n’osait pas, s’y laisser prendre, sous peine de provoquer un désastre.

Il lui fallut beaucoup d’énergie pour se dégager de ses bras. Elle sursauta légèrement et ajusta sa jupe tout en fixant l’homme devant elle, un peu agacée.

« Jeune maréchal, il y a tant de monde ici. Tu ne comprends rien ? »

« Je suis avec ma propre femme, alors pourquoi devrais-je me retenir ? »

« Tu es à la tête de la famille Mu, alors tu devrais agir avec plus de maturité. Les femmes dehors sont un groupe de loups, de tigres et de léopards, alors s’il te plaît, n’attire pas le désastre sur moi. »

« N’étais-tu pas plutôt coriace lorsque tu t’es défendu tout à l’heure ? Pourquoi es-tu si timide tout d’un coup ? »

« C’était facile. Si tout le monde commence à me traiter comme un ennemi, je ne pourrai pas vaincre autant de gens. »

« Tu es stupide ! » Furieux mais impuissant, Mu Feichi se frappa le front en simulant la colère.

Si elle était vraiment prête à se tenir à côté de lui, le groupe de femmes ne pourrait rien lui faire même si elles le voulaient. Elle devait tout faire d’une manière aussi détournée et compliquée. Il ne pouvait vraiment rien faire contre elle.

Yun Xi retira ses mains et leva légèrement la tête. Elle ne put s’empêcher de demander curieusement : « Jeune Maréchal, sais-u comment le Jeune Maître Jiang en est arrivé là ? »

Elle savait qu’il devait connaître l’histoire de l’intérieur. En tant que chef et jeune maréchal de l’état militaire, il devait savoir.

« Pourquoi cette question ? » Mu Feichi reprit son calme et la regarda de haut.

En réalité, du fond de son cœur, il ne voulait pas qu’elle ait trop de contact avec la famille Jiang, surtout parce que l’affection que le Vieux Maître Jiang avait pour elle lui donnait l’impression que même si le contrat de mariage était annulé dans le futur, ce ne serait pas bon pour elle.

De plus, elle avait un fiancé de merde comme Jiang Henglin, qui se promenait tous les jours avec son titre légitime. Ne le prenait-il pas au sérieux, lui, Mu Feichi ?

« Je suis juste curieuse. »

« Les affaires de la famille Jiang sont très compliquées, et il n’est pas convenable que tu t’en mêles. »

« Pourquoi ? Je suis juste curieuse, c’est tout. Pourquoi ne puis-je pas entendre l’histoire ? »

« Si tu veux entendre une histoire, je t’en raconterai une dans ton lit, la nuit. »

« Tu ne peux pas me la raconter maintenant ? Raconte-moi une longue histoire ».

Elle voyait bien qu’il avait des arrière-pensées. Elle n’avait pas envie d’écouter des histoires à dormir debout.

« Je ne veux pas te raconter l’histoire maintenant. » Mu Feichi haussa les sourcils et la regarda, puis il leva la main et serra son petit visage rose. « De plus, ce Jiang Qilin n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Je t’en parlerai plus en détail plus tard. »

« … » Ce type avait clairement décidé de passer par sa fenêtre et d’entrer dans son lit. Dire qu’il s’expliquerait plus tard n’était qu’une excuse.

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