Light Novel : Volume 2 Episode 16
Manhwa : N/A
[Traduit et Check par Plante verte]
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Tous les guerriers sont des maîtres en arts martiaux.
Naturellement, leurs corps sont très développés. Contrairement à l’inconnu qui n’a pas de muscles, ils étaient fiers de leurs corps musclés et maigres.
“Faites sortir ce bâtard !”
“Trou du cul !”
Les guerriers furent en colère sans raison. En effet, dès qu’ils ont posé les yeux sur l’inconnu, ils n’ont étrangement pas pu contrôler leur colère.
Ils ont pensé qu’ils devaient traîner l’homme dehors et lui donner une leçon.
“Il serait préférable de suivre le mouvement.”
Les guerriers saisirent les bras de l’homme et exercèrent une force. Cependant, quelle que soit la force exercée, l’homme ne bougeait pas.
“Hik !”
“Hein ?”
Des veines sont apparues sur le front des guerriers. Ils ont déployé assez de force pour le tirer, mais ils n’ont pas réussi à le faire sortir.
Ils se sont alors rendu compte que quelque chose n’allait pas.
“Hmm- ?”
“Quoi ? Salaud !”
À ce moment-là, l’homme ouvra la bouche pour la première fois,
“Lâchez ma main.”
La voix de l’homme était très douce. Mais elle était étrangement claire. Dès qu’ils l’entendirent, les soldats sentirent la chair de poule leur monter à la tête. Tout leur corps se raidit et leurs cheveux se hérissèrent.
Leur instinct leur soufflait qu’ils devaient s’arrêter ici. Cependant, leur fierté ne leur permettait pas de battre en retraite de la sorte.
“De quelle connerie tu parles ?”
“Allez, lève-toi !”
Les guerriers élevèrent leur énergie interne et tentèrent d’abattre l’homme en face d’eux. Mais le corps de l’homme ne bougeait toujours pas.
Son corps semblait svelte, mais on avait l’impression qu’il était fait de pierre. À ce moment-là, les soldats ont eu un sentiment de crise et ont essayé de retirer leurs mains de l’homme.
C’était le moment.
“Keuk !”
“Kurkhyuk !”
Les guerriers qui avaient posé leurs mains sur le corps de l’homme s’effondrèrent soudain en poussant un grand cri. Leurs yeux se révulsèrent et de la mousse blanche sortit de leur bouche.
Voyant la scène, les autres guerriers levèrent leurs épées et crièrent.
“Qu’est-ce que tu as fait ?!”
“Tu veux mourir ?!”
À ce moment-là, l’homme s’est levé.
Une robe de soie rouge atterrit sur le corps nu de Seolhyang.
“Sanggong !” (상공)
Seolhyang a entouré de ses bras le corps de l’homme par derrière. Seolhyang a serré l’homme par derrière et ne savait pas qu’il allait tomber. Ce n’était pas normal que quelqu’un le voie.
Si elle avait eu un bon jugement, Seolhyang aurait dû se ranger du côté des guerriers. Cependant, Seolhyang était attachée au dos de l’homme et faisait semblant de ne pas voir les guerriers.
L’homme ouvra la bouche pour la première fois.
“Je pars dans trois jours. Je serai tranquille pendant mon séjour, alors ne me dérangez pas.”
C’était une voix basse et silencieuse, comme le murmure d’un serpent.
Les guerriers et Geum Si-yeon eurent l’impression qu’un grand serpent les surveillait.
Leurs corps tremblaient et des sueurs froides perlaient sur leurs paumes. C’était la première fois de leur vie qu’ils ressentaient cela.
L’homme qui les regardait de haut était Pyo-wol.
Pyo-wol n’était pas de bonne humeur en ce moment.
Parce que son repos a été interrompu.
Depuis trois jours, Pyo-wol convoitait Seolhyang dans sa chambre.
Il a passé sept ans à être élevé comme un assassin et sept autres années dans une grotte souterraine après avoir été attaqué par Mu Jeong-jin.
Au total, quatorze années ont été passées dans une grotte souterraine vide.
Il n’a vu la lumière que très peu de temps – lorsqu’il a assassiné Woo Gunsang et qu’il a fui le filet inéluctable. Le reste de son temps, il l’a passé dans l’obscurité.
Le commun des mortels serait devenu fou. Après avoir passé tant de temps dans l’obscurité, Pyo-wol avait très faim.
Pyo-wol lui-même ne le savait pas, mais de tout son corps émanait une odeur corporelle qui donnait chaud aux femmes.
Plus ses sentiments sont intenses, plus l’odeur corporelle est forte, et la femme devient frénétique.
C’est à ce moment-là que Seolhyang l’a fait entrer dans la pièce et qu’il découvrit qu’il avait été emprisonné dans la grotte souterraine sept années supplémentaires.
Il avait maintenant vingt-huit ans. Mais la pensée qu’il avait passé la moitié de sa vie en vain dans l’obscurité la plus totale intensifiait ses émotions.
Pyo-wol l’utilise depuis trois jours sans réfléchir. C’était un peu comme une récompense pour sa forte mentalité.
Pyo-wol avait une énergie et un désir sexuel inépuisables.
Seolhyang a été complètement apprivoisée par Pyo-wol.
Maintenant, elle ne pouvait même pas penser à un autre homme que Pyo-wol.
Alors que Pyo-wol s’apprêtait à fermer la porte, un vieux guerrier l’interpella.
“Qu’est-ce que vous racontez comme bêtises ? Qu’avez-vous fait à mes camarades ? Ne pouvez-vous pas les remettre dans leur état normal ?”
“Au bout d’un jour ou trois, ils se rétabliront. Alors ne vous embêtez pas et reculez.”
Les sept années passées dans la cavité souterraine ont été consacrées à l’exploration des techniques d’assassinat.
Pendant cette longue période, Pyo-wol n’a étudié que les moyens de tuer les adversaires. L’une de ces techniques consistait à tuer les gens sans laisser de traces. La technique utilisée sur les guerriers qui souffraient avec de l’écume sortant de leur bouche était une faible application d’une de ces techniques.
Si Pyo-wol l’avait voulu, ils auraient cessé de respirer sans même se rendre compte qu’ils étaient en train de mourir.
“Sais-tu qui tu vas affronter ? Pensez-vous que vous irez bien après avoir blessé les guerriers de Cheongok-gwan dans le Padang ?”.
“Cheongok-gwan ?”
Pyo-wol inclina la tête.
Parce que c’était la première fois qu’il entendait ce nom.
Toutes les sectes célèbres de la province du Sichuan avaient participé au filet inéluctable qui le visait. Mais il n’avait jamais entendu le nom de Cheongok-gwan nulle part.
Si c’est le cas, il est fort possible que le Cheongok-gwan, dont le guerrier en face de lui était fier, ne soit en fait qu’une simple secte ou un groupe.
Même s’il s’agissait d’un endroit formidable, cela n’avait pas d’importance.
Il n’est plus ce qu’il était.
Il n’était plus qu’un simple assassin, un jeune garçon qui avait dû s’enfuir par manque de force. Déjà à l’époque, il s’était battu pour sa vie contre les Qingcheng et la secte Emei.
Devant l’attitude de Pyo-wol qui semblait ignorer le nom de Cheongok-gwan, le vieux guerrier s’écria,
“Vous osez ignorer Cheongok-gwan ? ! Je ne sais pas quel genre d’astuces vous avez utilisées, mais ça ne marchera pas pour moi !”
Le vieux guerrier brandit son épée et courut vers lui.
D’autres guerriers ont suivi.
La jeune lumière rouge dans les yeux de Pyo-wol s’est accentuée.
Il a soudain tendu les paumes et les a poussées vers l’avant.
Le visage de Geum Si-yeon était empreint de suspicion. C’est parce qu’elle ne comprenait pas ce que Pyo-wol pouvait bien choisir de faire en ce moment dangereux.
Il ne pense pas à affronter les guerriers du Cheongok-gwan, n’est-ce pas ?
“Heuk !”
“Keukek !”
Les guerriers qui couraient vers Pyo-wol comme un mensonge, s’attrapèrent la poitrine et tombèrent. Ils se sont jetés sur le sol, se serrant la poitrine avec des expressions douloureuses. Certains avaient déjà le visage noirci.
“Hiick !”
Geum Si-yeon se couvre la bouche des deux mains devant ce spectacle incroyable.
Un maître !
S’il parvenait à vaincre son adversaire sans le toucher, il était clair qu’il avait atteint un niveau lui permettant de libérer son énergie.
Il n’y avait pas beaucoup de maîtres dans le Sichuan qui atteignaient ce niveau.
Bien que Geum Si-yeon ne connaisse rien aux arts martiaux, elle est très perspicace.
Pour autant qu’elle le sache, même Yu Jin-san, le chef du Cheongok-gwan, n’avait pas atteint ce niveau.
Existe-t-il un tel maître dans le Sichuan ?
Sans compter que Pyo-wol était remarquablement beau. Il était difficile de croire qu’un homme possédant une telle apparence soit encore inconnu.
Les yeux de Geum Si-yeon tremblent d’inquiétude.
Parce qu’elle sait par expérience qu’une personne qui se distingue soudainement de la sorte suscite constamment des tempêtes.
“Kukeuk !”
“Sa, sauvez-moi !”
Les guerriers s’effondrèrent sur le sol, agonisants.
Les veines de leurs visages semblaient sur le point d’éclater.
Geum Si-yeon a vite compris qu’elle devait faire quelque chose.
“Sa, Sang…gong ! S’il vous plaît, pardonnez-leur à ce stade.”
“Pardonner ?”
“Oui ! Ces gens ont été impolis sans savoir qu’une personne précieuse était arrivée. Je m’occuperai de tout pendant votre séjour, alors pourquoi ne pas leur pardonner maintenant ?”
Geum Si-yeon se met à genoux et supplia.
L’une de ses plus grandes forces est son regard aiguisé.
Jusqu’à son arrivée ici, elle pensait qu’elle devait s’occuper de Seolhyang et de Pyo-wol, mais dès qu’elle a réalisé que Pyo-wol n’était pas quelqu’un qu’elle pouvait gérer, elle a immédiatement changé d’attitude.
Ce qu’il a fait n’est pas à la portée de n’importe qui.
Pyo-wol regarda Geum Si-yeon avec curiosité.
A cet instant, une main blanche toucha la poitrine de Pyo-wol.
Lorsqu’il tourne la tête, Seolhyang le regarda d’un air sulfureux.
“S’il vous plaît pardonnez Si-yeon unnie pour moi. Si-yeon Unnie n’est pas une mauvaise personne.”
Il n’avait, de toute façon, aucune intention de causer plus de problèmes.
Parce qu’il voulait encore se reposer.
Un jour, il mettra fin à cette vie, mais pas pour l’instant.
Pyo-wol agita doucement la main. Les guerriers allongés sur le sol écarquillèrent les yeux et exhalèrent une grande bouffée d’air. Car la douleur disparut soudainement.
Pyo-wol les a regardés et a dit,
“Trois jours. C’est tout ce que je demande. J’espère que vous n’oserez pas tous me déranger. Dites-le à votre chef.”
Les guerriers regardaient Pyo-wol avec des expressions terrifiées, mais ne disaient rien. Les guerriers avaient déjà l’impression que Pyo-Wol était un être différent d’eux.
Ce n’était pas seulement ses arts martiaux qui étaient bien plus forts qu’eux.
L’homme en face d’eux était différent. Comme une grenouille face à un serpent, il y avait quelque chose en lui qui sortait du lot. Bien sûr, les grenouilles étaient les guerriers eux-mêmes.
Lorsque Pyo-wol fait un signe de la main, ils s’enfuirent, ne laissant que Geum Si-yeon.
Geum Si-yeon demanda avec prudence, le teint pâle,
“Alors, que dois-je faire ? Si vous avez besoin de quoi que ce soit, dites-le moi.”
“Je vous l’ai dit. Ne me dérangez pas pendant trois jours.”
“Ce sera tout ?”
“Oui, c’est ça”.
“D’accord. Si vous avez besoin de plus d’enfants, faites-le moi savoir. Il y a beaucoup de jolies filles en plus de Seolhyang dans le Pavillon du ciel rouge.”
“Je le ferai.”
Pyo-wol a hoché la tête.
Ce n’est pas qu’il soit fatigué de Seolhyang ou qu’elle soit laide.
C’est juste que son désir était trop fort. Même Seolhyang n’arrivait pas à le maîtriser. Seolhyang le savait, mais elle n’a rien dit.
Seolhyang savait qu’elle ne pouvait pas accaparer l’homme qui l’utilisait avec tant d’ardeur.
Pyo-wol n’était pas du genre à se contenter d’une seule femme. Pour lui, elles n’étaient rien de plus qu’un objet destiné à satisfaire ses désirs momentanés.
Seolhyang pensait que cela n’avait pas d’importance.
L’odeur émanant de Pyo-wol était trop forte pour qu’elle puisse avoir des pensées compliquées.
Bruit sourd !
Seolhyang a fermé la porte.
Lorsque Pyo-wol fut hors de sa vue, Si-yeon Geum poussa un soupir de soulagement.
“Ouf !”
De nombreuses rumeurs se sont répandues à Batang à propos de cet incident.
Les rumeurs qui se sont répandues dans tout le Batang étaient qu’un ministre avait visité et acheté toutes les prostituées, ou qu’un homme puissant était venu au Pavillon du ciel rouge et avait volontairement interdit le commerce.
Mais le Pavillon du Ciel Rouge resta sans rien dire.
Finalement, après ces trois jours, les services de Seolhyang ont été rouverts.
Seolhyang peignait les cheveux de Pyowol dans son dos. Ses yeux étaient remplis d’émotions affectueuses tandis qu’elle utilisait un peigne fin.
Seolhyang, qui a enfin nettoyé les cheveux de Pyo-wol, l’habilla soigneusement cette fois-ci.
Ce n’était pas les vêtements miteux qu’il portait lorsqu’il a quitté la cave. C’était un jeonui que Seolhyang avait spécialement commandé à un célèbre artisan de Batang.
Les Jeonui sont des vêtements portés par les guerriers pendant la chasse ou la guerre, mais les vêtements commandés par Seolhyang sont gravés de motifs colorés et ont l’air élégants.
La cape s’adapta parfaitement au corps de Pyo-wol.
Seolhyang essuya la poitrine de Pyo-wol qui portait la robe. Ses mains étaient empreintes d’une profonde affection.
elle demanda prudemment,
“Sangong, est-ce que je pourrai te revoir ?”
“S’il y a une chance.”
“Je veux te revoir. S’il te plaît, ne m’oublie pas.”
“Je ne t’oublierai pas.”
Les paroles calmes de Pyo-wol firent naître un sourire radieux sur les lèvres de Seolhyang.
Les larmes lui montaient aux yeux, mais elle parvenait à sourire parce qu’elle a entendu ce qu’elle voulait entendre.
Pyo-wol la regarda un instant puis se retourna. Le guerrier d’âge moyen à l’allure robuste et le reste de ses hommes attendaient qu’il sorte.
“Pouvons-nous parler un moment ?”
Le guerrier d’âge moyen s’approcha de Pyo-wol.
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