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Chapitre 167 – Le Gang du Dragon à nouveau
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Minuit, 23h.

Une Mazda blanche roulait lentement dans le quartier résidentiel de Lishui Binjiang. La plupart des habitants étaient déjà couchés à cette heure, mais quelques maisons avaient leurs lumières allumées. De temps en temps, on entendait des bruits lointains de conversations joyeuses et empli de rires de jeunes hommes et de jeunes femmes, qui rompent l’accalmie de la nuit.

He Ruanliang conduisait seul, d’humeur agréable, en fredonnant la musique diffusée dans le véhicule. Il jette un coup d’œil sur les sacs de poudre posés sur le siège du passager. Un mince sourire éclaira son visage épais alors qu’il se remémorait sa soirée intime. Il ne s’était pas encore rendu compte que son téléphone portable avait été volé.

«Ce truc est vraiment génial !»

Depuis qu’il s’était lancé dans la vente de méthamphétamine, il n’eut pas de mal à trouver des jeunes filles gentilles à exploiter. L’hôpital recrutait chaque année plusieurs promotions de jeunes infirmières, parmi elles, il y avait beaucoup de filles célibataires, jeunes et délicates… et celles qui répondaient à ces critères subissaient ses assiduités. On peut dire qu’il avait, à lui seul, taillé la fleur du corps des infirmières !

S’il n’arrivait pas à séduire ces demoiselles, que ce soit par des faveurs ou par la coercition, il avait recours à un moyen plus détourné. Il lui suffisait de corser leurs boissons lors des événements sociaux de l’hôpital, et progressivement, elles devenaient dépendantes de la drogue à leur insu. En général, en l’espace de deux mois, elles devenaient des jouets entre ses mains. C’était aussi simple que cela, car quelle que soit la force de volonté des victimes, elles ne pouvaient pas faire face aux horribles symptômes de sevrage lorsque l’envie les prenait.

«Un beau paysage n’est pas à la hauteur d’un rêve, car les herbes sont parfumées dans le rêve…»

He Ruanliang se balançait en conduisant, se sentant désinhibé et ravi de vivre une belle vie. Ces derniers temps, il ne rentrait presque plus chez lui, sa ne lui manquais meme pas de voir le visage vieilli de sa femme, ou de cette vieille sorcière laide, comme il l’appelait.

La Mazda blanche arriva bientôt à destination. Elle ralentit en entrant dans le parking souterrain…

En tant que quartier résidentiel haut de gamme de Jiangcheng, les habitants de Lishui Binjiang appartenaient à la classe aisée. Le parking était rempli de voitures de luxe qui coûtent des centaines de milliers d’euros. La Mazda blanche de He Ruanliang ne semblait pas à sa place dans cet “étang de gros poissons”, mais cela changerait bientôt, se dit-il.

Après avoir garé sa voiture, He Ruanliang chercha son téléphone portable, mais il était introuvable. Il sortit de la voiture, rentra la moitié de son corps à l’intérieur, les fesses à l’air, et fouilla à nouveau minutieusement à l’intérieur du véhicule, mais ne trouva toujours rien.

Il retraça soigneusement ses activités de la soirée et se souvint soudain que quelqu’un l’avait heurté alors qu’il se déplaçait nonchalamment dans le bar. Il se rappela même d’avoir crié après l’inconnu pour l’avoir percuté. Ce ne fut que maintenant qu’il se rendit compte que son téléphone avait peut-être été volé par le voleur à ce moment-là.

«Merde !!!»

Son humeur agréable s’évanouissa immédiatement dans une bouffée. He Ruanliang hurla de frustration et donna un coup de pied dans le pneu de sa voiture. Il maudissait le voleur : «Fils de pute, ne me laisse pas te revoir ! Si je te revois, je te tue !»

Il claqua la portière et appuya sur ses clés pour verrouiller sa voiture.

Clic. Clic. Clic.

À ce moment-là, les lumières du parking souterrain s’éteignirent une à une. Avant même qu’il n’ait pu reprendre son souffle, tout le parking était plongé dans l’obscurité totale.

Immédiatement, les lumières de secours de chaque sortie s’allumèrent automatiquement et brillèrent, lui permettant de se diriger dans l’obscurité.

L’obscurité était pourtant omniprésente, les quelques lumières de sortie apparaissant comme d’insignifiants acteurs de soutien dans une production théâtrale de pacotille. La lueur instable qu’elles émettent donnait l’impression qu’elles pouvaient s’éteindre à tout moment.

Dans l’obscurité, un air sinistre semblait se répandre sur le vaste parking.

Gulp !

He Ruanliang déglutit à nouveau avant de reprendre ses esprits. Il poussa un nouveau juron, cette fois-ci agacé : «L’électricité dans ce parking a encore des problèmes, le fournisseur de services est vraiment une foutue ordure, si je n’envoie pas une plainte à la direction demain, je renonce à mon nom de famille !»

Il n’avait pas le sang-froid d’un directeur d’hôpital en ce moment, jetant la façade et révélant sa véritable nature hideuse.

«He Ruanliang !»

Une voix résonna soudainement dans les ténèbres silencieuses, se répercutant dans le grand vide. Cette voix froide ne véhiculait aucune émotion, elle était froide et sombre, semblant venir du monde souterrain !

«Q-Qui êtes-vous ?»

He Ruanliang sursauta, horrifié, et tourna la tête vers la direction de la voix.

Dans la faible lumière, il pouvait distinguer une personne portant un manteau gris, un pantalon noir et des chaussures converse blanches marchant lentement vers lui. Il jouait avec un couteau dans sa main droite, le faisant tournoyer avec désinvolture tandis que la lame se reflétait dans la faible lueur.

Une intention meurtrière !

Ses cheveux se hérissèrent et il eut des sueurs froides en sentant le danger que représentait la personne qui s’approchait de lui.

Allait-il être assassiné ? He Ruanliang sentit soudain la température chuter à un point glacial et il trembla de peur.

Il appela l’homme qui s’approchait d’une voix tremblante : «Qui… qui es-tu ? Qu’avez-vous l’intention de faire ?»

Il n’arrivait pas à distinguer le visage de l’homme, toujours caché par l’obscurité.

Le personnage au manteau gris resta silencieux, mais il accéléra le pas. Perçant les ténèbres, il fonça, tel un loup affamé chassant sa proie.

Effrayé, He Ruanliang perdit son sang-froid, enraciné dans sa position et incapable de trouver le courage de se défendre. La silhouette rapide apparut devant lui comme un fantôme.

Bang !

D’un bond puissant, la silhouette bondit vers He Ruanliang, tournoyant en plein vol, et juste au moment où elle retomba sur ses pieds, sa main blanche décrivit un arc, plongeant la lame profondément dans l’épaule gauche de He Ruanliang. Dans son esprit, il imaginait un grand loup gris bondissant dans les ténèbres et enfonçant ses crocs immondes dans sa chair. Succomberait-il à cette blessure mortelle ?

Entaille !

Du sang frais et rouge vif s’écoula de sa blessure, tandis qu’une douleur atroce lui traversait tout le côté gauche. Le choc lui envoya des éclairs de lumière dans la tête, et il fut momentanément aveuglé. Avant même qu’il ne puisse réagir, la force de l’élan de son agresseur le projeta loin en arrière, s’écrasant au sol.

Désorienté, He Ruanliang resta sur le sol où il était tombé, la lame logée dans son épaule. Pleurant de douleur, il regarda son agresseur s’approcher lentement de lui. Lorsque l’homme se rapprocha, He Ruanliang leva la tête, tremblant. Il essaya de distinguer l’homme, puis, les yeux écarquillés par la peur et l’incrédulité, sa mâchoire s’ouvrit lorsqu’il reconnut le visage de cette personne : «C’est… c’est toi !»

Xiao Luo resta là, fixant He Ruanliang froidement sans un mot, son visage sinistre ne cachant pas ses intentions.

Il s’agenouilla à côté de la personne couchée, puis attrapa le manche du couteau qui dépassait. He Ruanliang haleta, essayant de plaider pour sa vie. Xiao Luo le fixa directement dans les yeux et fit lentement tourner la lame, d’abord dans le sens des aiguilles d’une montre, puis dans le sens inverse.

«Arrgh !»

La douleur traversa He Ruanliang, et c’était une douleur atroce et insupportable. Il le frappa d’un coup de pied, essayant de se dégager. Xiao Luo attrapa son autre main tandis que He Ruanliang tentait d’atteindre le couteau et de le retirer. Son bras gauche était complètement gelé par la douleur, il ne sentait plus son bras, juste la douleur brûlante de sa chair déchirée en lambeaux.

Alors que Xiao Luo s’arrêtait, He Ruanliang le supplia de rester en vie : «Ne me tuez pas, je… je peux vous donner beaucoup d’argent, je peux aussi donner à votre Entreprise Luo beaucoup d’affaires…»

Il n’aurait jamais imaginé que le propriétaire de L’entreprise Luo puisse être un assassin aussi froid. S’il l’avait su, il n’aurait jamais levé le petit doigt sur Sun Yu.

Xiao Luo se pencha près de son visage épais et en sueur, et lui parla lentement à l’oreille : «Je veux seulement t’écorcher vif maintenant !»

Il parlait doucement, mais chaque mot transmettait son intention que cette nuit se terminerait par une mort horrible pour He Ruanliang.

He Ruanliang sentit son âme le quitter à ce moment précis. Son visage était pâle de terreur, et s’accrochant à la dernière corde d’espoir, il tenta de parler aussi calmement qu’il le pouvait, «Je…Je fais partie du Gang du Dragon, si tu me tues, tu devras faire face à la colère de notre gang. Tu n’auras plus ta place à Jiangcheng…»

«Encore le Gang du Dragon !»

Xiao Luo ria. Un rire aussi froid que cynique.



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