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Chapitre 655 : Yun Xi et Zhao Yumo tiennent bon
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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« Prends la bifurcation là-bas et pars. Je suis sûre que ces gens me visent. »

« Pas question ! Quelle est la situation de toute façon ? »

« Ne pose pas de questions pour l’instant. Je vais emmener l’autre partie. Tu m’aideras à vous couvrir quand vous reviendrez dans la classe. »

« Non, c’est trop dangereux. Je m’inquiète que tu y ailles seule. Qu’est-ce que tu vas faire s’il se passe quelque chose ? Au moins maintenant, il y a beaucoup de monde. Ils n’oseront pas ouvrir le feu trop facilement. »

« Qui sait quand ils le feront ? S’il s’agit d’un groupe de mercenaires qui tuent des gens sans sourciller, ils se ficheraient de qui tu es une fois qu’ils auront commencé à tirer. Si leur cible est vraiment moi, je me sentirai coupable pour le reste de ma vie si je laisse accidentellement d’autres personnes être blessées. »

« C’est trop dangereux ! »

« C’est bon, je peux m’en sortir. Je ne me suis pas entraînée si longtemps avec Mu Feichi en vain. »

« Non, je suis désolée. Je suis trop inquiète. J’irai avec toi. À deux, nous pourrons nous soutenir mutuellement. Je peux t’aider si tu as besoin de quelque chose. »

« … » Yun Xi la regarda brièvement, jeta un coup d’œil à la classe et au professeur qui s’apprêtaient à partir, et ne put que se résoudre à acquiescer.

Ils quittèrent le coin, et Yun Xi et Zhao Yumo allèrent de l’autre côté de la bifurcation. Alors qu’elles marchaient, Yun Xi sortit une fine doudoune de son sac et la tendit à Zhao Yumo.

« Dépêche-toi de l’enfiler. La couleur de tes vêtements est trop voyante. »

« Ce sont des vêtements si légers. Est-ce qu’ils nous tiendront chaud ? Les as-tu déjà portés ? »

« C’est une doudoune que j’ai fait faire spécialement sur commande, et elle peut tenir chaud à n’importe qui par cette température. Je te donnerai d’autres vêtements de ce type plus tard. »

Yun Xi ne savait plus où donner de la tête avec cette fille. Elle était encore d’humeur à analyser la mode vestimentaire alors qu’elles se trouvaient dans une telle situation.

Après avoir enfilé la doudoune blanche, Zhao Yumo jeta un coup d’œil prudent autour d’elle et demanda à voix basse : « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? »

« Ils sont probablement quatre à cinq personnes, et l’une d’entre elles doit être un sniper. Il faut d’abord s’occuper du sniper, sinon peu importe où nous irons, nous deviendrons certainement sa cible. »

« Mais nous n’avons pas d’armes. Même si nous avions une arme, aucune de nous ne sait tirer. Le second maître Jiang ne m’a pas appris à tirer. »

De Jiang Chenghuan, elle avait appris ce qui pouvait et devait être appris, mais il ne lui avait pas appris à tirer.

Elle resta sans voix en pensant à cela.

Yun Xi se tourna vers elle, la regarda et haussa les épaules d’un air impuissant. « Mu Feichi ne m’a pas appris non plus. »

« Alors pourquoi oses-tu prendre des risques ? Non, je vais rapidement appeler le Second Maître Jiang et lui demander de venir nous aider, sinon, nous allons perdre la vie. »

Connaissant ses propres limites, Zhao Yumo n’était pas assez stupide pour les laisser, elle et Yun Xi, deux débutantes, prendre des risques. Elle sortit son téléphone pour appeler Jiang Chenghuan.

Le signal dans les montagnes n’était pas bon, et l’appel n’aboutit pas.

« Qu’est-ce que je dois faire ? Il n’y a pas de signal ! »

Yun Xi sortit son téléphone et le regarda, mais elle n’avait pas non plus de réseau. « Il n’y a pas d’autre moyen. Il semble que nous ne puissions compter que sur nous-mêmes. »

À ce moment précis, Yun Xi entendit vaguement un léger bruit sourd provenant du pied de la montagne.

Il neigeait, et les alentours étaient silencieux. De temps en temps, on pouvait entendre le chant des oiseaux dans la forêt voisine.

« Écoute, il y a eu un bruit ? » Yun Xi pensait avoir mal entendu et tira sur le bras de Zhao Yumo.

« Il y avait un son. On aurait dit des pas. Serait-ce une bête de la forêt ? »

« Comment est-ce possible ? Que peut-il y avoir d’autre que des singes dans le sanctuaire des macaques ? »

« Cachons-nous derrière ces arbres et regardons autour de nous. Notre côté est relativement haut, nous devrions donc pouvoir voir clairement en bas. »

Yun Xi et Zhao Yumo s’abritèrent derrière un grand arbre. Yun Xi observa la route de montagne en contrebas.

Après un long moment d’attente, ils entendirent que le bruit des pas avait disparu, et qu’il avait été remplacé par un cri grave, familier et distinct.

« C’est le Grand Blanc ! » Le cri était si familier et si distinct que Yun Xi le reconnut immédiatement.

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