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Chapitre 166 – La Compétition
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Hu Shuirong était justement en train de travailler lorsqu’elle apprit la nouvelle de la tentative de suicide de Sun Yu. Elle retourna à la salle de traumatologie aussi vite qu’elle le put. Arrivant à l’entrée, elle s’effondra et pleura de chagrin, tombant à genoux.

Xiao Luo fit un pas en avant, la regarda froidement d’en haut et dit : «Tu devrais en connaître la raison, alors dis-le moi !».

Il ne s’agissait pas d’une discussion décontractée laissant place au compromis, ni d’une simple question. C’était un ordre !

Hu Shuirong leva les yeux, ébouriffée, et répondit d’un léger souffle : «C’est He Ruanliang !»

L’expression de Xiao Ruyi changea légèrement.

Les yeux de Tang Ren s’écarquillèrent, et il ne pouvait pas croire que son propre patron He Ruanliang avait quelque chose à voir avec l’incident de Sun Yu.

Hu Shuirong perdit son calme et des larmes coulèrent sur son visage. Bouillonnante de haine et de remords, elle pleurait : «He Ruanliang n’est pas humain, c’est un animal ! Il nous a trompés, nous a rendus volontairement dépendants de la drogue et nous a forcés à devenir ses jouets. Yuyu a déjà essayé de se défendre, mais à chaque fois que sa dépendance se manifestait, elle ne pouvait s’empêcher de le supplier de lui donner plus de drogue. Il nous a fait du mal à Yuyu et à moi, et il a aussi fait du mal à beaucoup de jeunes filles à l’hôpital.»

Quoi ?

La révélation était choquante. Cela stupéfia à la fois Xiao Ruyi et Tang Ren. Il ne fut pas étonnant que Sun Yu ait voulu prendre une chambre avec He Ruanliang dans cet hôtel, il n’est pas étonnant que Sun Yu ait commencé à pleurer après quelques mots de He Ruanliang au Gala du Festival de la Mi-Automne, rejetant la proposition de Xiao Luo et s’enfuyant en courant. Ce n’était pas étonnant… Ce furent donc ses raisons qui motivèrent toutes ses actions.

«Alors c’est comme ça, c’est donc comme ça…»

Xiao Luo leva la tête, sourit sombrement et redressa sa posture en serrant les poings.

Il demanda soudainement : «Où vit He Ruanliang ?»

Tout le corps de Hu Shuirong trembla, elle vit clairement l’intention meurtrière dans les yeux brûlants de Xiao Luo.

«Tu as déjà dû aller chez lui, n’est-ce pas ?» demanda froidement Xiao Luo.

Hu Shuirong acquiesça : «Il a une maison à Lishui Binjiang qu’il a achetée à l’insu de sa femme pour…»

«Quel est le code régional, le numéro du bâtiment et le numéro de l’étage ?» Demanda Xiao Luo en l’interrompant.

«Zone C, bâtiment 9, 7e étage.»

«Où vit-il avec sa femme ?»

«Hongqi Park, zone B, bâtiment 6, 3e étage.»

Xiao Luo se retourna et s’en alla dès qu’il eut reçu les deux adresses.

«Grand frère, où vas-tu ? Ne fais pas de choses imprudentes !» Xiao Ruyi l’appela tandis que son cœur bondissait hors de sa poitrine.

Tang Ren ajouta : «Appelons la police, laissons le JC s’occuper de ça.»

«Ne vous inquiétez pas, je sors juste pour me promener.»

Xiao Luo se retourna et leur fit un sourire en coin avant de partir sans un mot de plus.

Au fond d’elle, Xiao Ruyi était toujours inquiète. Si son frère décida d’enfreindre la loi à cause de Sun Yu, elle ne pourrait jamais se le pardonner.

….

….

Gu Qinglin arriva à l’extérieur de la salle de traumatologie peu de temps après le départ de Xiao Luo.

Après avoir vu Xiao Ruyi, la sœur de Xiao Luo inscrite sur le registre des visiteurs, et s’être souvenue de la preuve donnée par le chauffeur de taxi plus tôt, sa spéculation s’avéra correcte, cet étrange passager était bien Xiao Luo.

«Où est votre frère Xiao Luo ?»

Demanda Gu Qinglin directement à Xiao Ruyi en arrivant.

Xiao Ruyi fut un peu déconcertée par cette question soudaine. Elle la regarda d’un air perplexe, se demandant comment cette femme flic savait qui elle était. En regardant le visage sévère des JC qui se tenaient derrière Gu Qinglin, elle décida qu’il valait mieux coopérer : «Il… il vient de partir…»

«Où est-il allé ?» demanda Gu Qinglin avec empressement.

«Il est sorti se promener». dit Xiao Ruyi.

«Se promener ?»

Gu Qinglin ne croyait pas à cette excuse et demanda : «Comment Xiao Luo s’est-il comporté avant de partir ? Quelque chose d’étrange, comme demander l’adresse du domicile du directeur de l’hôpital, He Ruanliang ?»

Xiao Ruyi et Tang Ren restèrent stupéfaits en silence. Leurs esprits se bousculèrent alors qu’ils se demandaient ce qui se passait exactement. Pourquoi le JC est-il si familier avec leur frère aîné, comme s’il le surveillait de près ?

((Note de Traducteur : pour l’appellation JC comme je n’est rien trouver sur internet je pense que c’est l’appellation pour : Cops of Jiangcheng donc en francais “Police de Jiangcheng” d’où le JC d’après moi))

À la vue de leur regard, Gu Qinglin venait d’obtenir la réponse qu’elle cherchait.

Elle donna immédiatement un ordre à Wang Hanxuan : «Informez le quartier général de localiser le téléphone portable de He Ruanliang et trouvez-le aussi vite que possible.»

«Compris.»

Wang Hanxuan acquiesça et sortit son téléphone en se retournant pour exécuter l’ordre.

Par précaution, Gu Qinglin avait déjà envoyé les officiers subalternes se rendre immédiatement à la résidence de He Ruanliang dans le parc Hongqi et leur avait ordonné de protéger He Ruanliang dès qu’ils le trouveraient.

«Quel est le numéro de téléphone de votre frère ?» demanda Gu Qinglin.

Xiao Ruyi trouva rapidement le numéro de Xiao Luo sur son téléphone. Elle devait faire ce qu’elle pouvait pour l’empêcher de marcher sur le mauvais chemin, «Le voilà.»

Gu Qinglin composa le numéro sur son portable et reçut une notification indiquant que le téléphone était éteint.

«Bon sang !»

Elle remit son téléphone dans sa poche et partit en soufflant.

Cela devenait une course entre Xiao Luo et elle pour trouver He Ruanliang. Même si He Ruanliang méritait de mourir, il restait un témoin clé pour leur affaire. Si elles capturent He Ruanliang avant que Xiao Luo ne le trouve, elles auront les preuves nécessaires pour détruire tout le marché illégal de la drogue à Jiangcheng. Mais indépendamment de cela, elle ne pouvait pas laisser Xiao Luo ignorer la loi et tuer un homme sur un coup de tête.

«Attendez.»

Xiao Ruyi se précipita pour l’arrêter, et dit, «Mon frère est un homme bon. S’il a fini par enfreindre la loi…» Sa voix tremblait un peu, car elle se doutait que son frère était déjà sur la liste noire de la police de Jiangcheng. Il était très probable qu’il ait déjà enfreint la loi du pays d’une manière ou d’une autre. Elle plaida donc d’un ton désespéré : «Je vous en supplie, s’il vous plaît, ne faites pas…»

«Personne n’est au-dessus des lois de la nation !»

Gu Qinglin l’interrompit. Même si elle sympathisait avec Xiao Ruyi, elle restait une représentante de la loi et ne pouvait jamais agir en fonction de ses sentiments personnels et de ses préjugés. Elle ne laisserait personne enfreindre les lois en liberté, c’était son obligation et sa responsabilité. Rien ne pourrait la faire changer d’avis.

Xiao Ruyi la regarda s’éloigner avec son équipe, affaissée et désespérée. Tang Ren s’approcha d’elle. Elle se tourna vers lui et le serra fort dans ses bras, et des larmes coulèrent alors qu’elle sanglotait doucement.

«Oh, que dois-je faire ? Si mon frère enfreint vraiment la loi, qu’est-ce que je suis censée faire ? Maman et papa, grand-père et grand-mère seront tous bouleversés et blessés.»

«Ne t’inquiète pas, ton grand frère ira bien, les policiers doivent se tromper sur toute l’affaire.» Tang Ren lui tapota le dos en guise de consolation et dit la première chose qu’il pensait pouvoir la consoler.

Il était dans un état de confusion et d’inquiétude. Il n’avait pas ressenti un tel sentiment d’effroi et d’agonie depuis un certain temps. Mais il savait que Xiao Ruyi avait besoin de lui maintenant, et qu’il devait être fort pour elle. Un homme ne peut pas montrer sa faiblesse devant une femme, il était encore un homme, et “un homme ne peut pas montrer sa faiblesse devant sa femme”, lui disait-on.

…..

…..

«Capitaine Gu, nous avons retrouvé le téléphone portable de He Ruanliang grâce au GPS et nous avons arrêté un homme. Cependant, cette personne n’est pas He Ruanliang.» Wang Hanxuan informa Gu Qinglin de l’état de la voiture de police.

Gu Qinglin haussa un sourcil : «Que voulez-vous dire ?»

«C’est un petit voleur. D’après ses dires, il a volé le téléphone de He Ruanliang dans un bar.» Wang Hanxuan laissa échapper un petit rire. Quelles étaient leurs chances ?

Gu Qinglin serra les dents : «C’est vraiment une coïncidence !»

«Je sais, n’est-ce pas ? Il l’a juste volé au moment où nous recherchons He Ruanliang ? Il est vraiment difficile de prédire ce qui va se passer dans notre monde.»

Wang Hanxuan dit : «Au fait, nous avons découvert autre chose. He Ruanliang ne possède pas seulement une propriété pas loin du Parc Hongqi, mais aussi une autre maison à Lishui Binjiang. Il l’a acheté sous le nom de son père. Apparemment, sa femme n’est même pas au courant de l’existence de cette maison, alors je pense qu’il est très probable que c’est là qu’il garde sa drogue.»

«Les équipes 1 et 2 se dirigent-elles vers le parc Hongqi en ce moment même ?» demanda Gu Qinglin demanda, un air sérieux sur le visage.

«Elles sont en route.»

«Alors, nous irons à Lishui Binjiang.»

Gu Qinglin avait l’intuition que He Ruanliang ne retournerait pas chez lui à Hongqi Park, et qu’il se dirigerait plutôt vers Lishui Binjiang. Elle ordonna alors au chauffeur de faire demi-tour.



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