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Chapitre 575 : Aucune idée de l’humiliation qu’elle avait subie
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Voyant que quelque chose n’allait pas avec le visage de Liang Xinyi, Chen Lixue craignait que si Yun Xi continuait à poser des questions, elle découvrirait qu’elles avaient conclu un accord avec Liang Xiuqin.

Alors, elle cria à Yun Xi avec impatience : « N’es-tu pas revenue tard aussi ? Pourquoi tu te soucies autant de ce que fait ta cousine ? »

Yun Xi leva les sourcils et se retourna pour regarder sa deuxième tante. « Deuxième tante, prends le temps d’enseigner à ma tante les règles de la famille Yun. Ne la laisse pas oublier qu’elle est une étrangère. »

Yao Ying hocha la tête et prit une gorgée de son thé. « D’accord, je sais. Dans le pire des cas, nous allons les faire déménager, de peur qu’elles n’oublient leur place et qu’elles ne continuent à te rabaisser. »

Chen Lixue n’avait jamais été asservie de toute sa vie. En voyant comment elle devait se soumettre aux caprices de cette misérable fille Yun Xi, elle avait failli perdre son sang-froid.

Elle prenait des airs de jeune femme tous les jours. Si elle était morte cette fois-là quand elle était tombée de la falaise, elles n’auraient pas à lui faire la lèche maintenant.

Ce devrait être sa fille qui se tenait ici à la place de la jeune madame.

Au moment où Chen Lixue s’apprêtait à répondre, Liang Xinyi, épuisée physiquement et mentalement, cria froidement à Chen Lixue : « Maman, tais-toi ! »

Sa mère n’avait aucune idée de l’humiliation qu’elle avait subie pour la laisser rester.

Et, en ce moment, elle se disputait encore avec Yun Xi. Si elles l’offensaient et se faisaient expulser du complexe de la villa, tous ses efforts auraient été vains.

Chen Lixue n’utilisait jamais son cerveau avant de parler ou d’agir. Comment pouvait-elle avoir une mère aussi stupide ?

« Xinyi, pourquoi cries-tu contre maman ? De toute évidence, elles nous intimident… »

« Maman ! Si tu ne peux pas la fermer, tu devrais peut-être retourner à la campagne. »

Ici, à part la traîner dans la boue, elle n’était d’aucune utilité.

Elle espérait aussi que Chen Lixue pourrait arracher Yun Yuanfeng à Liang Xiuqin et la faire devenir l’aînée de la famille Yun à l’avenir.

Maintenant, il semblait que le cerveau de sa mère n’était pas aussi intelligent que le sien. Elle agissait si bêtement dans tout ce qu’elle faisait.

« … » Chen Lixue devint calme et obéissante immédiatement après avoir été engueulée par Liang Xinyi.

Après avoir été humiliée par Han Zhongteng dehors et humiliée par Yun Xi à nouveau quand elle était revenue à la maison, Liang Xinyi fumait de rage, mais elle ne pouvait pas avoir une explosion. Elle ne pouvait qu’avaler sa haine.

Yun Xi sourit et ne dit rien. Elle se retourna et monta.

Dès qu’elle était retournée dans sa chambre, Yun Xi vit une silhouette debout près de la fenêtre, le dos tourné vers elle. La fenêtre était ouverte, et un vent froid soufflait de l’extérieur.

Yun Xi fut surpris par l’homme à la fenêtre. Elle frissonna et ferma rapidement la porte, puis éloigna l’homme de la fenêtre, qu’elle ferma ensuite.

Cette personne était vraiment accro à grimper par sa fenêtre.

Inopinément, il portait un léger béret noir, et il semblait prêt à partir en mission.

Elle avait l’impression que c’était la première fois qu’elle le voyait porter cette tenue, avec une veste de camouflage et un foulard vert foncé à côté de son insigne de Jeune Maréchal Mu. Comme c’était unique.

Yun Xi était préoccupé d’admirer son beau visage, et elle ne voyait pas la fureur ardente dans ses yeux.

« Jeune maréchal Mu, qu’est-ce que vous… »

La température dans la pièce était basse, et elle se rappela soudain qu’elle était partie pour l’école tôt le matin. Elle était sortie dîner avec Chen Yichen et elle n’était revenue que maintenant. Attendait-il ici depuis longtemps ?

Pensant à cette possibilité, elle leva soudain les yeux. Soudain, sa vue s’assombrit alors qu’elle était pressée contre sa poitrine.

Il y avait un léger parfum de menthe dans son souffle, et une aura givrée émanait de son corps.

« Comment s’est passé ton repas avec Chen Yichen ? » Une voix vaguement maussade et sombre lui vint à l’esprit.

Il avait demandé à Loup Gris de causer des problèmes à Chen Yichen avec le logiciel qu’il développait. Il pensait qu’il n’aurait plus de temps à passer avec cette fille.

De façon inattendue, il n’avait toujours pas abandonné.

Ce qu’il avait dit devant Chen n’était-il pas assez évident ?

C’était la femme que lui, Mu Feichi, admirait. Celui qui osait la convoiter devait être prêt à se mesurer à lui.

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