Commandant impérial Sa magnifique femme est pourrie gâtée | Imperial commander His pretty wife is spoiled rotten | 帝少爆宠 娇妻霸上瘾
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Chapitre 572 : On n’a rien sans rien
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Chen Yichen tourna la tête et la regarda.

Elle était très prudente au sujet des questions qui ne devraient pas être posées, et elle avait un sentiment de convenance.

Elle était raisonnable et savait quand avancer et quand battre en retraite.

Elle n’avait pas délibérément essayé de grimper socialement et de profiter de la situation de la famille Chen, ni ne s’attendait à ce qu’ils la récompensent pour tout ce qu’elle avait fait pour sauver la famille.

Dans une famille comme la famille Yun, il était vraiment rare de pouvoir l’élever avec autant de considération.

Même les jeunes madames qui avaient reçu une éducation d’élite à Jingdu pourraient ne pas comprendre comment agir face à tant de tentations.

« La curiosité est toujours punie. Je ne poserai pas de questions sur des choses que je ne devrais pas savoir. Après tout, je chéris toujours ma vie. »

« Vraiment ? C’est très bien que tu chérisses ta vie. »

Chen Yichen la regarda. Le sourire aux coins de sa bouche semblait un peu amer.

Son troisième oncle lui avait parlé de la tentative d’assassinat la veille de Noël.

Bien que les nouvelles aient été bloquées de la consommation courante, il était le petit-fils aîné de la famille Chen, et le futur chef de la famille, de sorte que les aînés de la famille ne cacheraient pas des choses qu’il devrait savoir de lui.

Quand elle avait couru se battre aux côtés du jeune maréchal Mu, avait-elle jamais pensé qu’elle était sur le point de faire face à des assassins professionnels qui avaient l’adresse au tir ?

Avait-elle déjà pensé à comment elle était juste une fille, donc elle ne devrait pas prendre un tel risque ?

Quand elle était revenue pour le rejoindre, elle ne pensait probablement à rien, non ?

Il ne voulait pas qu’elle ait quelque chose à voir avec le monde du jeune maréchal Mu. C’était un monde d’homme, un monde d’homme !

C’était une jeune fille et elle ne devrait pas supporter autant de responsabilités et de dangers bien avant son temps.

Elle devrait faire ce qu’elle aimait faire, sauver les gens et guérir les blessés, comme elle l’avait fait quand ils s’étaient rencontrés.

Au lieu de cela, maintenant elle avait utilisé ses mains qui avaient initialement sauvé les gens pour blesser les gens.

Ils allèrent dans un vieux restaurant chinois. Quand Chen Yichen était sur le point de commander, Yun Xi prit le menu. « Je vais commander pour nous. »

« D’accord ! Commande ce que tu veux manger. »

Yun Xi scanna les plats sur le menu. Elle choisit les noms de plusieurs plats nourrissants et a ensuite remis le menu au serveur.

Chen Yichen écouta sa voix douce et aimable commander les noms des plats. « La soupe de poulet noir est nourrissante. Le temps a été froid récemment. Je suppose que tu as passé plusieurs nuits entières à préparer, n’est-ce pas ? Ajoute une tasse de thé à la myrtille rouge… »

Après avoir commandé tous les plats, Yun Xi remit le menu au serveur. Puis elle leva les yeux pour rencontrer les doux yeux de Chen Yichen.

Yun Xi se sentit un peu gênée et leva la main pour toucher son visage. « Qu’est-ce qui ne va pas ? »

« Non, rien. » Appuyé contre le dossier de la chaise, Chen Yichen sourit avec une expression douce dans ses yeux clairs. « Je pense toujours que tu es la plus mignonne quand tu as la bienveillance d’un médecin. »

La bienveillance d’un médecin…

En écoutant ces quatre mots, Yun Xi baissa légèrement les yeux. Elle jouait avec l’eau chaude d’orge dans sa main, et ses lèvres roses semblaient avoir un soupçon d’amertume.

Il s’était passé beaucoup de choses récemment, et la signification de ces quatre mots pour elle n’était plus aussi pure et simple qu’avant.

Mu Feichi avait raison. Ses mains pouvaient sauver ou blesser les gens.

Il y avait une mince ligne entre sauver et blesser des gens. Elle avait tué des gens qui méritaient d’être tués : les pécheurs.

Dans bien des cas, elle ne pouvait pas le faire en toute tranquillité. Elle n’était pas aussi omnipotente que Mu Feichi. Elle ne pouvait s’empêcher de s’en vouloir, et elle se détestait quand elle blessait les gens.

« Il y a certaines choses que tu ne peux pas choisir toi-même, alors tu n’as qu’à suivre ton propre cœur. »

« Suivre ton cœur… Est-ce que suivre le jeune maréchal Mu suit ton cœur ? Je sais que tu veux être forte, mais je ne veux pas te voir souffrir. Les filles peuvent se faire dorloter. »

Yun Xi sourit et secoua la tête. « Non, j’ai quelque chose que je veux poursuivre. Je dois faire des efforts. On n’a rien sans rien. »

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