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Chapitre 501 – Shuhang, avez-vous décidé quand vous irez au paradis ?
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Est-ce qu’elle attend que je rentre à la maison pour m’envoyer directement jouer avec les étoiles, là-haut, dans l’espace ?

Fée Luciole, si cruelle !

Nous sommes tous des êtres humains, pourquoi tant de haine… ?

Ils étaient tous des pratiquants, après tout. Ne pouvait-elle pas simplement le laisser se reposer quelques jours chez lui pour profiter une dernière fois de la chaleur familiale avec ses parents, avec Guoguo et avec Li Yinzhu ? Après, il se préparerait. Il trouverait une excuse pour aller au paradis !

Song Shuhang ne répondant pas, même après un certain temps, le cœur de Madame Song trembla. « Shuhang. Tu n’essaies pas de conquérir les deux, n’est-ce pas ? »

– « Pfff ! » Il faillit se plier en deux. « Maman, arrête. Ce sont… juste des amies. C’est une amitié pure et simple, ce n’est pas ce que tu crois. Bref, je suis bientôt là. Peux-tu préparer un plat végétarien ? Je suis accompagné d’un jeune garçon. »

– « Il ne mange pas de viande ? Comment un enfant peut-il ne manger que des légumes? Il a besoin d’une alimentation équilibrée pour bien grandir et rester en bonne santé. »

– « Maman… Il est moine. »

– « Ah ! D’accord, je prépare un plat végétarien. Bon, je raccroche. Rentre vite, Mademoiselle Liu Ying t’attend toujours. À tout de suite. » Puis elle coupa la communication.

Song Shuhang soupira et appuya sur l’accélérateur. Il les amena rapidement chez lui.

Advienne que pourra. Je ne peux échapper à mon destin.

Si Fée Luciole voulait vraiment l’envoyer dans l’espace immédiatement, il pouvait… Non, il devait la supplier de patienter encore deux jours.

❄️❄️❄️

Quand il ouvrit la porte de chez lui, il vit son père et la Fée Luciole jouer joyeusement à un jeu vidéo dans le salon.

Il s’agissait d’un jeu de tir sorti en 2017, un peu similaire à Counter-Strike. Les développeurs avaient opté pour un vaste monde de science-fiction. Compte tenu de leur faible budget, ils n’avaient pas espéré faire un carton. Mais contre toute attente, ce jeu banal avait réussi à conquérir beaucoup de joueurs. Même Monsieur Song y jouait quand il n’avait rien à faire.

Pendant les vacances d’hiver, son père avait créé un deuxième compte et avait demandé à Song Shuhang de jouer avec lui pour nettoyer une certaine zone et obtenir des armes spéciales.

À ce moment-là, la Fée Luciole utilisait ce deuxième compte et massacrait d’autres joueurs en mode PvP.

C’était littéralement un massacre. Des fleuves de sang coulaient !

Comme ce n’était qu’un compte secondaire, il n’avait pas d’armes puissantes. Mais avec le talent redoutable de la cultivatrice, les ennemis étaient toujours écrasés, forcés de battre en retraite encore et encore. Elle voyait facilement les ennemis entre les interstices entre les murs et les objets et les exécutait rapidement.

C’était comme jouer contre un tricheur.

En entrant, Song Shuhang entendit son père hurler de rire. « Wahaha ! Mademoiselle Liu Ying, je ne m’attendais pas à ce que tu sois si douée ! »

– « Ce n’est pas grand-chose, » dit-elle modestement.

En voyant la scène, Song Shuhang se rappela ce qui s’était passé environ trois ans plus tôt. À l’époque, il était au lycée et jouait à un jeu avec ses colocataires.

Ils étaient tombés sur un adversaire incroyablement puissant. Son rang avait été bas, tout comme son équipement. Mais pour les tuer, cela avait été l’inverse. Il était encore et encore sorti de nulle part et avait toujours disparu sans laisser de traces. Chaque fois qu’il avait tiré, même de loin, il avait donné l’impression d’avoir des balles à tête chercheuse. Il n’avait jamais manqué.

L’équipe de quatre personnes de Song Shuhang avait été impitoyablement écrasée par une seule personne, alors même qu’ils communiquaient en direct dans la chambre du dortoir.

L’un de ses colocataires avait cru être tombé sur un tricheur et l’avait signalé.

Cependant, l’administrateur du jeu avait déclaré que tout était en règle, qu’il n’avait utilisé aucune aide extérieure au jeu.

Pendant les jours suivants, ils avaient été en colère… Après tout, peu avait importé sous quel angle, il leur avait semblé qu’il y avait eu tricherie !

Là… Il se demanda s’ils avaient joué contre un cultivateur qui s’ennuyait ce jour-là. Dans ce cas, il y avait bien eu tricherie. Cependant, l’arnaque n’avait pas été dans le jeu, mais dans la vraie vie. La méthode avait été indétectable et incontrôlable !

❄️❄️❄️

– « Ah ? Jeune ami Shuhang, vous voilà enfin. » La Fée Luciole leva la tête et lui jeta un coup d’œil : « J’ai attendu longtemps. J’ai même déjeuné ici. »

– « Je suis désolé de vous avoir fait attendre, F… Mademoiselle Liu Ying… Quand le bateau de croisière a atteint le rivage, je suis allé chez une connaissance pour récupérer quelque chose. »

Il avança et plaça deux aquariums avec les hippocampes sur le sol.

Derrière lui, Li Yinzhu se frottait déjà les yeux d’une main tout en tenant les vêtements de Song Shuhang de l’autre, comme si elle allait s’endormir à tout moment. Son énergie était influencée par sa maladie et il lui était très facile de plonger dans les bras de Morphée. Guoguo entra à leur suite et vit la Fée Luciole et Monsieur Song dans le salon.

– « Aînée Liu Ying, Oncle Song, bonjour, » les salua-t-il avec son air sérieux.

– « Bonjour, petit moine, » sourit doucement l’homme en hochant la tête.

Puis ses doigts battirent frénétiquement la mesure sur le clavier. Il faisait face à une situation de crise potentiellement mortelle dans le jeu.

– « Bonjour, petit Guoguo. Eh ? À quelle famille appartient cette fille derrière vous ? » s’étonna la Fée Luciole en regardant Li Yinzhu.

Son corps regorgeait de Vrai Qi. Du Vrai Qi Inné, en plus. Cette enfant était-elle au Quatrième Rang ? Elle ne semblait même pas avoir cinquante ans, et sa force avait déjà atteint un tel niveau !

Bien sûr, elle ne porta pas ce jugement sur la base de l’apparence de Li Yinzhu. Les pratiquants avaient leurs propres façons de déterminer l’âge réel d’une personne.

Song Shuhang soupira, ému. « Elle est la fille d’un aîné décédé. Je suis chargée de prendre soin d’elle pendant un petit moment. »

Elle acquiesça et ne demanda rien d’autre.

Elle cliqua follement sur la souris. « Bien, Shuhang. Je suis venu ici pour vous dire que les mille sacs de riz spirituel que vous avez commandés sont arrivés. Ils sont stockés à l’intérieur de mon bâtiment vide, sur plusieurs étages. Prenez-en quand vous voulez. Oh ! Je dois aussi vous donner la clé. Vous vous souvenez de l’adresse, n’est-ce pas ? »

Elle lui lança un trousseau.

C’est donc pour le riz. Je ne vais pas tout de suite dans l’espace !

Son cœur battit enfin moins vite. Il avait complètement oublié que le riz spirituel devait être livré chez la Fée Luciole, dans son bâtiment de Wenzhou.

Quant à l’adresse, il s’en souvenait. Après tout, c’était celle qu’ils avaient donnée au marchand lors de la transaction.

Song Shuhang vit qu’il était presque l’heure de dîner. Il pouvait tout à fait y aller et revenir avec deux sacs.

– « Attendez un instant ! » Monsieur Song leva la tête et dit : « Qu’as-tu dit ? Combien de sacs ? »

La Fée Luciole répondit sans quitter l’écran des yeux. « Mille. »

Des sueurs froides gouttèrent sur le front de l’étudiant.

– « Mille sacs de riz ? » Il regarda son fils.

Était-ce une blague ? Sa famille n’avait besoin que d’un sac par mois. En avait-il acheté assez pour les nourrir pendant mille mois ?

C’était trop ! Ils en avaient assez pour toute la vie !

Mais la question la plus importante était… d’où venait l’argent ? Même si chaque sac n’avait coûté que 100 RMB, c’était quand même un total de 10 000 !

Shuhang a-t-il été victime d’une arnaque ?

– « Est-il possible d’annuler la commande ? De renvoyer les sacs ? » supplia-t-il, un peu inquiet.

Elle continua, toujours à la place de Song Shuhang : « Impossible. La marchandise a été livrée, la facture a été payée… C’est trop tard. »

Monsieur Song serra les dents et finit par soupirer. Bah ! On ne pouvait grandir qu’après avoir vécu toutes sortes de choses. Même s’il a été victime d’une arnaque, qu’il en tire des leçons. « Combien d’argent cette bêtise t’a-t-elle coûté ? Réponds-moi honnêtement ! Et puis, pour acheter tant de sacs de riz, à qui as-tu emprunté de l’argent ? Combien te manque-t-il ? Est-ce que tu as besoin d’aide pour te dépanner ? »

Après avoir entendu ces mots, Song Shuhang se sentit mieux.

– « Papa, ne t’inquiète pas. Je n’ai pas été victime d’une escroquerie. »

Il avait pu obtenir “seulement” mille sacs de riz spirituel car le marchand avait été indulgent et lui avait accordé un traitement de faveur grâce au Vénérable Blanc.

Il ajouta : « En plus, je n’ai emprunté de l’argent à personne. Après tout, je n’ai pas utilisé d’argent pour l’acheter. J’ai utilisé une… Comment l’expliquer… Ah oui ! Une pierre précieuse ! »

– « Une pierre précieuse ? » Son père le regarda encore plus sérieusement.

Un éclair meurtrier passa dans ses pupilles.

Échanger une pierre précieuse contre mille sacs de riz… Il y avait bien des pierres pouvant avoir une telle valeur. Mais était-il censé croire que Song Shuhang avait mis “par hasard” la main sur quelque chose d’aussi cher ?

La Fée Luciole intervint. « Effectivement, on peut appeler ça une pierre précieuse. Il a utilisé une pierre précieuse de Quatrième Rang pour acheter ces mille sacs. Il n’y avait pas d’argent sur la table. »

– « Vraiment ? » insista-t-il.

Parfois, les gens se comportaient de manière plutôt amusante. Si une histoire était répétée suffisamment de fois, elle devenait véridique à leurs oreilles. Avec un témoin extérieur, la crédibilité augmentait largement.

– « Oui, c’est la vérité, » affirma Song Shuhang. « De plus, ce riz est très bon. Mademoiselle Liu Ying, que diriez-vous d’aller en chercher pour le dîner ? »

– « Bien sûr. Mais laissez-moi d’abord tuer ce type encore une fois. »

Pew, pew, pew ! retentit le son des coups de feu.

– « Et voilà. Je l’ai tué dix fois au total. » Elle se leva et quitta sa chaise. « Allons chercher le riz spirituel ensemble ! »

Quant à ce joueur ennemi qui avait subi des défaites l’une après l’autre, il était probablement en plein deuil.

❄️❄️❄️

Song Shuhang se tourna vers la cuisine. « Maman, il y a deux hippocampes dans mes aquariums. Ne les tue pas, même pour cuisiner ! Mademoiselle Liu Ying et moi allons chercher un peu de riz. Nous revenons bientôt. »

– « Soyez prudents ! » dit-elle depuis ses fourneaux.

Song Shuhang décida de laisser Guoguo et Li Yinzhu chez lui.

La seconde était déjà épuisée. Allongée sur le canapé, elle s’était endormie. De son côté, le petit moine regardait curieusement autour de lui, découvrant la maison de son Frère Aîné.

❄️❄️❄️

Ils démarrèrent et roulèrent vers le bâtiment à plusieurs étages de la Fée Luciole. Cette dernière lâcha soudainement : « Bien, jeune ami Shuhang. Je vous ai préparé une combinaison spatiale avancée ainsi que quelques petites choses qui pourront vous être utiles dans l’espace. Avez-vous déjà décidé quand vous comptez y aller ? J’ai jeté un coup d’œil à votre emploi du temps, il vous reste un peu plus d’un mois avant la rentrée, n’est-ce pas ? »

Comme prévu, le sujet de leur conversation touchait enfin à ce sujet sensible !

– « Sous peu, j’imagine ? Laissez-moi rester à la maison et me reposer pendant deux jours, et ensuite je ferai ce voyage. »

– « Bien sûr. Appelez-moi quand vous serez prêt. Je répondrai aussitôt. »

Mais après avoir dit cela, elle se rappela qu’elle avait une affaire importante à régler trois jours plus tard !

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