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Chapitre 496 – Ne pas juger sur la base de l’apparence
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Est-ce que Li Yinzhu m’a approché à cause de la vieille bague de bronze ? Après tout, il doit y avoir l’aura du Prêtre Daoïste Li Tiansu dessus…

Song Shuhang lui tapota doucement le dos et lui souffla gentiment : « N’aies pas peur. Ces deux dames vont juste t’aider à changer de vêtements. »

Après avoir entendu ces paroles, la petite fille hocha la tête, continuant malgré tout à trembler. Puis, elle avança prudemment vers les deux femmes de la Famille Chu.

Celles-ci sourirent en la portant dans leurs bras. Elles l’amenèrent dans une pièce voisine pour la baigner et la changer.

Song Shuhang poussa un soupir de soulagement. Il se dit alors que Li Yinzhu devait être très troublée mentalement. Dans ses souvenirs, elle était déjà adulte. La première fois que son étrange maladie s’était manifestée, elle avait déjà plus de vingt ans. Pendant plusieurs années, Li Tiansu avait vendu tous ses biens pour trouver un remède.

Mais là, tant par son apparence que dans son comportement, elle n’était pas différente d’une fillette de trois ou quatre ans.

Son âge mental avait-il également régressé ?

❄️❄️❄️

– « Haha ! Jeune ami Shuhang, vous semblez très doué pour vous occuper des enfants, » sourit l’ancêtre de la Famille Chu, Chu Kangbo. Puis il jeta un coup d’œil au petit moine, qui suivait de près l’étudiant.

Après son retour en Chine, Guoguo n’était pas retourné immédiatement au Temple Errant Lointain. Il avait décidé de continuer de suivre Song Shuhang et d’attendre que son Frère Aîné Trois Royaumes vînt le chercher.

En voyant que l’ancêtre de la Famille Chu le regardait, l’enfant joignit ses paumes et le salua poliment.

Chu Kangbo sourit et lui rendit la courtoisie.

Song Shuhang se força à sourire… Doué pour s’occuper des enfants ? Était-il naturellement populaire auprès des marmots ? Le petit moine Guoguo, le pékinois Doudou, mais aussi Douce Plume, Seize et Yu Jiaojiao l’appréciaient-ils en raison de ce talent inné ?

Alors qu’ils discutaient, les deux disciples revinrent avec Li Yinzhu.

Elles l’avaient lavée et coiffée. L’enfant avait les cheveux lâches. Sa magnifique crinière épaisse d’un blanc argenté était éparpillée dans son dos.

La seule ombre à ce tableau de perfection était le fait qu’elle portait un kesa vert émeraude par-dessus un gros pull, ce qui lui donnait un air assez étrange.

Quand elle aperçut Song Shuhang, elle courut vers lui. Ensuite, elle sortit ses petites mains du kesa et s’accrocha aux vêtements de l’étudiant, refusant de le lâcher.

Lorsque son corps frôla le kesa, le Vrai Maître s’étonna. « C’est hyper chaud ! »

Le vêtement magique avait la capacité d’ajuster sa température automatiquement. En réaction à celle de Li Yinzhu, il montait la sienne. À cette époque, il en émanait une chaleur écrasante, tout comme s’il était un radiateur pendant une froide nuit d’hiver.

L’enfant le regarda avec perplexité.

– « Ce n’est rien. » Il lui tapota doucement la tête. Ce genre de température ne pouvait pas déranger un Vrai Maître.

À ce moment-là, l’ancêtre de la Famille Chu, Chu Kangbo, demanda : « Jeune ami, par ici s’il vous plaît. »

Il montra la voie, suivi de près par Song Shuhang et les deux enfants.

Guoguo regardait souvent Li Yinzhu. Il était plutôt curieux. Une fille était sortie d’un morceau de glace. On lui avait toujours dit que les femmes naissaient dans les roses. C’était la première fois qu’il voyait quelqu’un démarrer sa vie dans un glaçon.

❄️❄️❄️

Sur le territoire de la Famille Chu.

Song Shuhang était assis sur un canapé, Guoguo à sa gauche, Li Yinzhu à sa droite et Yu Jiaojiao sur son épaule.

Le kesa vert émeraude lui avait déjà été rendu. L’ancêtre de la Famille Chu avait préparé de mignons petits vêtements magiques pour l’enfant. Il était tout de même un Empereur Spirituel de Cinquième Rang. Dans sa jeunesse, il avait exploré de nombreuses ruines avec Li Tiansu et avait rassemblé de nombreux trésors. De petits habits n’avaient pas une grande valeur à ses yeux.

Chu Kangbo enregistra la carte de la zone interdite ainsi que les informations sur la zone que lui et Li Tiansu avaient explorées sur un long rouleau qu’il donna à Song Shuhang.

Lui-même ne voulait pas vraiment retourner dans ce lieu maudit.

Il n’avait même pas pu voir la porte d’entrée de la zone interdite qu’il avait été grièvement blessé, au point de devoir se retirer pendant plusieurs années pour lécher ses plaies. Comme si cela ne suffisait pas, son ami Li Tiansu y avait perdu la vie. Il était évident que même un cultivateur de Cinquième Rang, un Empereur Spirituel, n’était pas assez fort pour explorer ces ruines.

– « Jeune ami, voici la position de la zone interdite, ainsi que la position des Formations situées en périphérie. Cependant, de nombreuses années ont passé, je ne sais pas quels genres de changements ont pu se produire sur place. Par conséquent, vous ne pouvez utiliser ces informations que comme référence, rien de plus. »

– « Merci, Aîné, » dit Song Shuhang. « Soyez certain que si nous trouvons un remède à la maladie de Li Yinzhu, nous ferons de notre mieux pour le récupérer. »

Entendre ces mots soulagea Chu Kangbo.

Ensuite, les deux discutèrent un certain temps.

Écouter le vieil homme parler de ses expériences de jeunesse, de ses sorties parfois risquées dans le vaste monde profita beaucoup à Song Shuhang.

Ils échangèrent leurs numéros de téléphone. Si le voyage du Vrai Maître dans la zone interdite devait s’avérer productive, il contacterait son nouvel ami.

❄️❄️❄️

– « Aîné Chu, le devoir m’appelle. Je vais rentrer chez moi. J’espère vous revoir un jour ! »

– « Moi de même. » Chu Kangbo se leva et lui rendit son salut.

Après être sortis, Song Shuhang fit apparaître la marionnette de dragon hors de son sac à main réducteur de taille.

Lorsque le Maître du Palais au Talisman des Sept Vies la lui avait donnée, il y avait déjà eu une pierre spirituelle de Troisième Rang à l’intérieur. Elle lui permettrait de voler pendant longtemps. Le jeune homme avait de la chance. Sinon, quelqu’un d’aussi pauvre que lui, qui n’avait même pas la moitié d’une pierre en poche n’aurait gagné qu’un simple objet ornemental.

Quand il vit la marionnette, Guoguo poussa une exclamation surprise. Il sauta immédiatement sur le dos de la bête. Bien qu’essayant généralement d’agir sérieusement, il restait un enfant et était incapable de changer ce fait. Il aimait vraiment ce dragon !

Song Shuhang tapota doucement la tête de Li Yinzhu, qui s’accrochait toujours à ses vêtements. « Sois sage, reste avec l’Aîné Chu. Je reviendrai te voir, d’accord ? »

Li Yinzhu cligna des yeux, une expression confuse apparaissant sur son visage. Ses mains tenaient toujours fermement les vêtements de l’étudiant, elle refusait de lâcher prise.

Yu Jiaojiao, assise sur l’épaule du jeune homme, dit en souriant : « Hehe, elle est vraiment attachée à vous, Shuhang. »

– « Sans doute à cause de cette bague que je porte à mon doigt. Son aura doit lui être familière. »

La Technique du Sabre de Feu, un sort de guérison et une Formation de Rassemblement Spirituel de Troisième Rang y étaient gravés… Pour lui, à son niveau, c’était un trésor difficile à trouver.

La technique offensive de cet anneau lui avait sauvé la vie à plusieurs reprises. Le sort de guérison était encore plus précieux.

Mais après avoir réfléchi un instant, Song Shuhang retira la bague de son doigt. Il s’accroupit et la mit dans la petite main de Li Yinzhu. Cet objet appartenait à son père, il valait mieux le lui rendre. C’était la chose à faire, tant d’un point de vue logique que sentimental.

– « Au revoir, prends soin de toi, » lui dit Song Shuhang d’une voix douce.

Les yeux argentés de Li Yinzhu regardaient attentivement l’anneau dans sa paume. Elle resta là, sans bouger.

Chu Kangbo s’avança et tapota doucement sa chevelure, puis il la souleva et la garda dans ses bras.

– « Aîné Chu, au revoir, » le salua Song Shuhang après avoir sauté sur le dos de la marionnette. Les yeux du dragon d’un blanc argenté émirent un éclat doré. Ensuite, il battit de ses énormes ailes et s’envola…

Les disciples de la Famille Chu regardèrent son véhicule avec des expressions envieuses. Ils trouvaient ce moyen de locomotion impressionnant. Malheureusement, sans parler d’une marionnette qui pouvait voler, même une qui ne pouvait courir était trop chère pour eux. Et s’ils avaient eu assez d’argent pour en acheter une, autant l’utiliser pour acquérir des ressources pour leur cultivation.

– « Allons-y, » ordonna Chu Kangbo.

Dans son étreinte, Li Yinzhu regardait toujours la bague. Elle seule savait à quoi elle pensait.

Le vieil homme tapota gentiment la fille de son cher ami décédé et dit : « À partir d’aujourd’hui, je prendrai soin de toi. » Il la traiterait comme sa propre fille et la formerait avec diligence.

S’il pouvait la débarrasser de l’énergie glaciale dans son corps un jour, il pourrait enfin rembourser la dette qu’il devait à son compagnon d’aventure.

❄️❄️❄️

Chu Kangbo eut le temps de faire six pas avec Li Yinzhu dans ses bras. Cette dernière ouvrit soudainement la bouche et prononça un mot. « Sors ! »

Un petit objet sphérique vola hors de sa bouche.

C’était un orbe d’épée ! Un objet composé de fines lames tranchantes en forme de fil entrelacées dans une petite sphère ! Tant que l’on y versait du Vrai Qi ou de l’énergie spirituelle, il se transformait en une longue épée tranchante, mais il pouvait également attaquer l’ennemi sous sa forme sphérique.

Il était très difficile de forger un orbe d’épée. Pour cette raison, sa valeur était de cinq à dix fois supérieure à celle d’une Épée volante ordinaire du même rang.

Quand l’orbe se manifesta, il gonfla et devint une épée de lumière.

Chu Kangbo était abasourdi. Il s’exclama : « Un art de monte d’épée ! »

Ensuite, Li Yinzhu se libéra de son étreinte et sauta. Elle atterrit sur l’éclat et s’y coucha prudemment, comme un adorable petit animal.

Fiou !

La lumière vola et disparut rapidement à l’horizon… Vu sa direction, elle voulait rejoindre Song Shuhang.

– « Le Domaine Inné, le Quatrième Rang… » Chu Kangbo força un sourire.

Il l’avait mal jugée ! La fille de son vieil ami était en fait une pratiquante talentueuse !

Elle était si jeune, mais elle avait déjà tant de puissance…

Mais après y avoir soigneusement réfléchi, il ne s’en étonna plus. Li Tiansu avait vendu toutes ses possessions pour trouver un remède à la maladie de sa fille, se retrouvant avec de lourdes dettes. De plus, il avait risqué sa vie pour explorer d’innombrables zones secrètes, de nombreuses ruines, et toutes les ressources qu’il avait obtenues avaient été confiées à Li Yinzhu.

Bien que la plupart des éléments avaient été utilisés pour contrer le froid à l’intérieur de son corps, les effets secondaires l’avaient poussée vers le Domaine Inné.

Après y avoir réfléchi un instant, Chu Kangbo sortit son téléphone portable et appela Song Shuhang.

Très vite, le jeune homme décrocha.

– « Allô, Aîné Chu ? Quelque chose ne va pas ? » Il était perplexe. Avait-il oublié quelque chose dans la Famille Chu ?

Embarrassé, son interlocuteur déclara : « Jeune ami Song, Yinzhu vole vers vous. »

– « Quoi ? Elle vole ? Comment ça ? »

– « Avec son Épée volante. »

– « … Le Domaine Inné ? Le Quatrième Rang… ? » Song Shuhang était abasourdi.

– « Oui. Le Quatrième Rang… »

– « … » Est-ce que tout le monde est talentueux aujourd’hui ? Il a fallu des centaines d’années aux aînés pour arriver à ce niveau !

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