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Chapitre 551 : Toujours le meilleur appât
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Un petit village à la frontière du pays Y…

Après avoir entendu l’explosion de la mine, Crocodile s’était enfui pendant la nuit.

Lorsque ses subordonnés restés dans la ville C ne les avaient pas rejoints dans le pays Y à l’heure convenue, il avait compris que quelque chose n’allait pas.

Avec autant d’entre eux capturés d’un seul coup, il ne pouvait penser qu’à une seule possibilité.

La petite fille qui s’était alliée à Mu Feichi devait être à l’origine de cette situation.

Il semble qu’il ait vraiment sous-estimé ses capacités.

Son peuple, au lieu de la ramener, l’avait laissée s’échapper à mi-parcours.

C’était déjà assez grave qu’elle se soit échappée, mais en plus, elle avait sauvé la taupe qu’ils avaient capturée.

Cependant, Dieu avait toujours été de son côté et les avait tous tués dans le champ de mines. Sinon, il aurait dû faire beaucoup d’efforts pour les réduire au silence.

En ce moment, Mu Feichi souffrait probablement du fait que la petite fille avait été tuée.

Après avoir subi des sentiments d’embarras et d’humiliation pendant sa fuite, il avait finalement retrouvé un peu de sa supériorité.

Cependant, ce sentiment de supériorité n’a pas duré très longtemps. L’un de ses subordonnés reçut une nouvelle qu’il avait acquise au prix de nombreux efforts.

Non seulement les deux personnes qui étaient entrées dans le champ de mines avaient survécu, mais elles avaient également emmené Mu Feichi dans sa forteresse.

Tous ses bastions de la ville C avaient été découverts.

La façon impitoyable dont Mu Feichi faisait les choses poussait Crocodile à éprouver une haine encore plus grande à son égard.

La fureur bouillait dans sa poitrine et, dans un accès de colère, sans réfléchir et sans tenir compte du décalage horaire, il décrocha son téléphone.

« Salope ! Quelle mauvaise idée as-tu eue ? À cause de cette fille, Mu Feichi a découvert tous mes nids. »

À l’autre bout du fil, Han Wanling était abasourdie, et il lui fallut un moment pour réagir. Elle se sentait à la fois en colère et amusée.

« Quel est le rapport avec moi ? Le fait que Mu Feichi soit venu la chercher en personne montre l’importance de cette fille dans son cœur. Accuse les tiens de ne pas être fiables. Si vous l’aviez attrapée, vous auriez pu l’utiliser pour menacer Mu Feichi. Même si vous vouliez sa tête, il vous l’aurait envoyée. Vous avez échoué, et vous m’en voulez ? »

« Espèce de salope ! » Han Wanling avait raison. S’ils l’avaient attrapée, elle aurait en effet été un bon appât.

Mais ils ne l’avaient pas fait.

C’était une mauvaise idée avec des avantages et des inconvénients, mais s’il l’avait attrapée, il aurait pu écraser Mu Feichi une bonne fois pour toutes.

Mais ils ne l’avaient pas attrapée et elle s’était échappée, alors la conséquence… la conséquence était qu’il était maintenant dans un état lamentable. Tous ses bastions de la ville C avaient été exposés d’un seul coup.

Il n’avait nulle part où déverser sa colère après toute cette frustration et cette irritation due à l’échec.

Mais Han Wanling lui passa directement la balle, ce qui revenait à lui donner une gifle.

« Lève-toi et fais face à la situation. Cette fille reste le meilleur appât. Fais ce que tu veux pour atteindre tes objectifs. »

Avant que Crocodile ne puisse répondre, Han Wanling raccrocha le téléphone.

Non seulement il n’était pas parvenu à ses fins, mais il avait eu l’audace de se plaindre auprès d’elle. Il n’avait pas froid aux yeux.

Cependant, elle était encore plus intelligente.

Profitant des faiblesses de Crocodile et de sa rancune envers Mu Feichi, elle avait réussi à le transformer en une lame tranchante pour tuer cette misérable fille, Yun Xi.

Tant que cette fille n’était pas morte, la haine dans son cœur ne serait pas apaisée.

Lorsque Yun Xi se réveilla, Mu Feichi était parti depuis longtemps. Même ses oreillers avaient été rangés. En fait, il n’y avait aucune trace de son sommeil.

Après avoir fait sa toilette, elle se changea et descendit les escaliers. À mi-chemin, elle entendit la voix de Zhao Yumo dans le couloir.

« Yun Xi, bonjour ! Tu as bien dormi ? Descends prendre ton petit-déjeuner. »

« J’ai très bien dormi. » Yun Xi sourit, puis se retourna et vit Mu Feichi en train de nourrir Grand Blanc dans la cour à l’extérieur.

La neige s’était arrêtée et, comme une couche de soie dorée, le soleil matinal donnait une teinte dorée au sommet de la montagne.

« Où est le Second Maître Jiang ? » Yun Xi jeta un coup d’œil par les fenêtres allant du sol au plafond.

« Hum, il attend dehors pour parler au jeune maréchal Mu. Je suis venu ici pour te réveiller, mais tu étais déjà debout. »

« Oh, puisqu’ils ont quelque chose à se dire, prenons d’abord le petit-déjeuner. »

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