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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Bon sang, elle s’était tiré une balle dans le pied.

« En bref, n’intervenez pas dans l’affaire de Han Wanling et de la famille Han. »

Elle avait seulement voulu régler à sa façon les griefs qui l’opposaient à la famille Han.

Mu Feichi acquiesça. « D’accord, je t’écoute. Cependant, comme je ne peux pas toucher Han Wanling pour le moment, et que je ne veux pas que tu sois trop lésée par cette affaire, alors… »

« Alors quoi ? »

« Alors, j’ai l’intention de régler mes comptes avec d’autres personnes de la famille Han, par exemple Han Zhongteng. »

Mu Feichi se leva et l’entraîna dans les escaliers. « C’est l’associé de Han Wanling. Même si je ne peux pas régler de comptes avec elle pour le moment, obtenir une petite rétribution sera gratifiant. »

Yun Xi sourit. À la mention de Han Zhongteng, elle se souvint de Liang Xinyi.

Seules quelques personnes de sa famille avaient su qu’elle venait à la Ville C. Liang Xinyi était l’une d’entre elles.

Il n’était donc pas surprenant que Liang Xinyi, la taupe domestique de Han Wanling, l’ait dénoncée.

« Han Zhongteng n’est pas l’une de mes premières cibles. Vous pouvez faire ce que vous voulez, mais je veux m’occuper de mes propres problèmes. »

Mu Feichi comprit naturellement ce qu’elle voulait dire. Depuis que Han Wanling avait appris où se trouvait Yun Xi, quelqu’un avait dû le lui révéler.

Et parmi les personnes entourant Yun Xi, à l’exception de sa cousine Liang Xinyi, il n’y avait personne d’autre.

Alors qu’ils montaient à l’étage, Yun Xi ralentit et marcha derrière Mu Feichi qui la tirait à l’étage. Il toucha sans le savoir les bleus sur sa clavicule, et elle sursauta de douleur.

En entendant le son de son halètement, il tourna brusquement la tête. Son expression s’assombrit lorsqu’il la vit se tenir la clavicule.

Sa voix maussade retentit au-dessus de sa tête : « Es-tu blessée ? »

Elle avait dit qu’elle allait bien, alors il ne l’avait pas examinée très attentivement. Il lui était difficile de vérifier sous ses vêtements devant d’autres personnes.

« Ce n’est pas grave. C’est juste un petit bleu. Ça ira mieux demain. »

Comment Mu Feichi pouvait-il écouter ses bêtises ? Il tendit la main et ouvrit le col de son peignoir.

En tirant ainsi sur son peignoir, celui-ci se déboutonna, et une grande partie de son épaule fut exposée.

Yun Xi s’empressa de se couvrir la poitrine, puis lui donna un coup de pied rageur.

Avec un air de colère et de frustration, elle cria : « Jeune Maréchal Mu, personne ne vous a jamais appris à vous comporter comme un gentleman ? »

Elle était vraiment impuissante face à lui. Il lui avait enlevé ses vêtements sans crier gare. Elle n’avait jamais vu quelqu’un d’aussi grossier et déraisonnable.

Bien qu’il n’y ait pas eu de flirt dans ce geste, elle s’était presque retrouvée nue, d’accord ?

Il était peut-être impudique, mais elle avait quand même un peu honte.

Mu Feichi regarda d’un air sombre la large ecchymose sur sa clavicule. L’ecchymose noircie était une horreur, quelle que soit la façon dont il la regardait.

« Je pourrais te mordre à mort maintenant. »

Il perdit son sang-froid dans un accès de colère. Il la ramena précipitamment dans le salon et fouilla dans l’armoire à pharmacie.

« Prenez celui-là. L’effet est meilleur. » Yun Xi désigna le spray anti-douleur dans l’armoire à pharmacie.

Mu Feichi jeta un coup d’œil et Yun Xi ferma la bouche par obéissance.

En effet, il était plus facile de lui parler après avoir été consolé.

Ensuite, Yun Xi, qui avait prévu de dormir dans la chambre d’amis, fut entraînée directement dans la chambre principale par l’autoritaire jeune maréchal Mu.

La chambre principale avait un grand lit.

« Jeune Maréchal Mu, puis-je dormir dans la chambre d’amis ? »

« Non. »

« Alors pouvez-vous aller dans la chambre d’amis ? »

« Qu’en penses-tu ? »

« Évidemment, non. »

Puisqu’aucune de ces deux options n’était envisageable, pourquoi se montrait-elle si difficile ? Ce n’est pas comme s’ils n’avaient jamais dormi dans le même lit.

N’était-ce pas simplement diviser un lit et une couette en deux alors que de cette façon, ils pouvaient discuter. Pourquoi était-elle si avare ?

Les négociations ayant échoué, elle cessa de discuter avec lui. Elle roula sur le côté du lit, souleva la couette sur elle et s’endormit directement.

Elle sentit le bord du lit s’enfoncer tandis que Mu Feichi rabattait la couette sur elle, mais il ne la suivit pas dans son lit.

« Dors, je suis là. Je suis là. »

« D’accord… »

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