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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Lorsque Mu Feichi remonta dans la voiture, Yun Xi avait déjà enfilé des vêtements propres et secs. Elle était assise sur la banquette arrière et mangeait à grandes cuillerées quelque chose qui se trouvait dans une boîte de conserve.

En la voyant manger ainsi, Mu Feichi se sentit désemparé.

« Pourquoi l’as-tu laissée manger cela ? »

Se sentant le cœur serré, il dirigea sa colère vers Li Zilan, qui était assise à l’avant de la voiture.

« J’avais très faim… » Avant que Li Zilan ne puisse parler, Yun Xi prit l’initiative de la défendre.

« Je voulais juste goûter à la nourriture en conserve que les membres de votre équipe mangent. Il n’y a que de la viande. »

Elle n’avait pas mangé depuis presque une journée entière, alors elle était affamée maintenant.

« Vaurienne, cette nourriture est bien trop salée pour toi. »

Mu Feichi ne voulait vraiment pas qu’elle mange cette nourriture, alors il lui prit la boîte des mains.

« Les conserves contiennent beaucoup de sodium, tu ne peux donc pas les manger comme ça. Tu ne peux les manger qu’en accompagnement d’un repas. »

Avec une expression réticente sur le visage, Yun Xi le regarda tendre la boîte à Li Zilan.

Li Zilan la prit, puis tendit un paquet de biscuits et une bouteille d’eau.

Yun Xi prit deux bouchées de biscuits et, avec un air dégoûté, elle les rendit à Mu Feichi. « Ils n’ont pas du tout bon goût. »

« Mais la nourriture en conserve était délicieuse ? » Mu Feichi ne savait pas quoi dire.

Elle était trop difficile. Sur le champ de bataille, elle devait manger des choses même si elles n’étaient pas délicieuses.

« Ce n’était pas délicieux non plus. C’était trop salé. »

« Allons-y. Prenons l’hélicoptère et rentrons manger à la maison. »

Mu Feichi la prit dans ses bras et l’emmena hors de la voiture.

Li Zilan soupira légèrement en regardant par la fenêtre de la voiture les deux personnes qui s’accrochaient l’une à l’autre.

S’occuper d’une femme à ce point, le jeune maréchal Mu élevait en quelque sorte sa fille.

Avant de monter dans l’hélicoptère, Mu Feichi appela son majordome et lui demanda de préparer un repas chaud. Il laissa Li Zilan, ainsi que Qi Yuan et Feng Rui, qui s’étaient précipités, s’occuper des affaires ici.

Il allait y avoir un tel remue-ménage ce soir qu’il fallait prévenir tous les départements voisins.

…

Après avoir reçu un appel, Zhao Yumo, qui attendait le retour de Yun Xi à la porte de la villa, se précipita lorsqu’elle vit l’hélicoptère atterrir.

« Yun Xi ! » Zhao Yumo se précipita et serra Yun Xi dans ses bras. « Dieu merci, tu vas bien. Je m’inquiétais tellement pour toi. »

Yun Xi lui tapota le dos. « Ne t’inquiète pas, je vais bien. »

« Il fait froid dehors. Si tu veux parler, rentre à l’intérieur. » Mu Feichi ramena Yun Xi vers lui et l’emmena directement dans la villa.

Zhao Yumo fut arrêtée par Jiang Chenghuan dès qu’elle atteignit la porte de la villa. « Ne fais pas la troisième roue du carrosse ! Elle ne va pas bien maintenant ? Si tu as quelque chose à dire, tu peux le faire demain. »

« Oh…oh ! » Zhao Yumo réalisa soudainement que ce qu’il disait était correct, et elle fit un signe de la main à Yun Xi.

« Yun Xi, je viendrai te voir demain matin. Repose-toi bien. »

Yun Xi se tourna vers Yumo, que Jiang Chenghuan traînait jusqu’à la villa voisine, puis regarda l’homme tout aussi dominateur à côté d’elle.

Après avoir pris une douche et enfilé des vêtements plus propres, elle descendit. Mu Feichi était assis à la table de la salle à manger et parlait au téléphone. Lorsqu’il la vit descendre, il lui indiqua le siège à côté de lui pour qu’elle s’y assoie.

Le majordome apporta rapidement les plats. Une bouillie de poulet tendre et moelleuse dégageait un arôme riche. Il y avait aussi une délicieuse assiette de crevettes frites et de pousses de bambou fraîchement marinées. La nourriture était si délicieuse qu’elle était tout simplement à tomber par terre.

Elle se servit un bol. Elle ne l’attendit pas, car il parlait encore au téléphone. Elle commença à manger bouchée par bouchée sans dire un mot.

Tout lui semblait délicieux.

Mu Feichi prit une cuillerée de crevettes dans son bol et soupira de détresse. « Mange lentement. Personne ne te l’enlèvera. »

À l’autre bout du fil, Chu Fei fut surpris. Il avait rarement entendu une voix aussi douce de la part du Jeune Maréchal Mu. Il sentit soudain la chair de poule monter sur ses bras.

S’ils n’avaient pas été en pleine conversation sur leurs plans pour capturer Crocodile, il se serait douté qu’il ne parlait pas au jeune maréchal Mu.

Il s’empressa de continuer à rapporter ce qui se passait, et raccrocha le téléphone sans autre forme de procès.

En regardant Yun Xi manger si joyeusement, Mu Feichi se souvint qu’il n’avait rien mangé non plus depuis une journée entière, alors il prit quelques bouchées de poulet.

Dans la salle à manger lumineuse, ils s’assirent tranquillement. Aucun d’entre eux ne parlait, et les seuls bruits étaient ceux des plats qui s’entrechoquaient.

En ce moment, tout dans le monde leur paraissait heureux et tranquille.

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